verites divines de l'heure

mai 2024

Volume N° 4
Notes Circulaires et Décisions à Tous les Frères et Soeurs en Christ du Congo et du Monde
Année 1989

Le frère Mbouly Mbenza est confirmé 1er Président du
Jour Le frère Mienet Michel est nommé Président Inspecteur
Auxiliaire.

Félicitations aux frères et soeurs qui ont été Présidents
actifs et qui persévèrent dans la voie.

Nomination des frères Ngalessaki Jean Pierre,
Mbemba Etienne, Nombo Jean Louis.

Document de Sensibilisation sur L’Enseignement de
l’OPH Tome I Le Crucifix selon l’enseignement de l’OPH,
La Bière: Sa place, son rôle et sa distribution au cours
de nos Dambages. Les images, selon l’enseignement de l’OPH.

Voici comment Le Grand Maître voudrait que soit menée
une réunion spirituelle.

Les rapports d’activités envoyés au BCI devront
comprendre quatre chapitres.

Le travail et le rôle qui revient au Premier Président,
la signification exacte du titre Fondé de Pouvoirs

Annonce de la tenue de la grande fête de Pentecôte à Nkayi
du Samedi 13 au Dimanche 14 Mai 1989.

L’Organisation par ma voix accepte la réintégration
du frère Pemba Jean Baptiste

Le frère Moungounga Barron passe outre mes directives
et continue à évoluer dans sa Sous Section.

Annulation de la note circulaire qui définit les
différentes fonctions ou différents titres du Premier
Président et de Fondé de Pouvoir.

Nomination du Frère Missamou Joseph comme Président des Présidents d’Honneur, et de la Soeur Mouzeho Martine Comme Présidente d’Honneur.

Il est demandé à chaque frère, chaque Soeur de faire
son témoignage par écrit depuis le jour de
son entrée dans l’OPH jusqu’aujourd’hui.

Enseignement d’une importance capitale pour tout homme
qui se dit spirituel et qui voudrait que son comportement
plaise à Notre Seigneur Jésus Christ.

Message du Grand Maître Loufoua Cétikouabo Guy Emile
lors de la grande fête de l’Esprit Saint en 1988, à la
montagne.

Un véritable Louzolifié est celui qui ne peut plus
revenir sur les pratiques ou comportements que défend
notre très chère Organisation.

Beaucoup de frères et soeurs manquent encore l’esprit

d’ouverture, de franche collaboration et d’échange en
matière de spiritualité.

Dispositions prises par l’Organisation quant à la
nouvelle manière de prêter serment dans notre
Organisation.

Rappel des points saillants sur la sensibilisation du
03 septembre 1989 sur la manière dont les frères et
soeurs allaient désormais prêter serment.

Soirée Culturelle organisée à Madingou du 11
au 12 Novembre 1989 Sur la demande de l’UNEAC

Alléger le fonctionnement de la structure des Sages
et éviter tout chevauchement avec le BCI.

Il est demandé avec insistance à toutes les Sections
de choisir des activités productives.

Annonce de la grande fête de Noël 1989 à Pointe Noire
du 24 au 25 Décembre 1989.

L’OPH vient d’accorder généreusement le pardon au frère
MOUNGOUNGA et, sa Sous-Section se trouve réhabilitée

A tous les frères et soeurs qui se préparent à prêter

La question des Nsinsani
Le produit des Nsinsani qui vont avoir lieu en 1990
ne sera plus versé en totalité en Banque.

A tous les frères et soeurs qui se préparent à prêter serment dans Notre Organisation.

Beaucoup de frères et soeurs de notre Organisation ne sont pas satisfaits de l’enseignement que je leur donne………
Emile n’a plus la permission de répondre aux différentes
questions que posent les frères et soeurs questions tirées
des passages ou versets bibliques.

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 12 Janvier 1989

-=-==-=-=-=-=-=-=-=
Bureau Coordonnateur International
-=-=-=-=-=-=-=-
N°014/ASLA/GM/BCI/89.-

Note Circulaire
A Tous Les Frères Et Soeurs En Christ
Du Congo Et Du Monde.

Le Frère Mbouly - Benza Victorien, Membre Confirmé de l’OPH, Membre du Bureau des Sages, Membre du CNI, cumulativement avec ses fonctions de trésorier Général est confirmé Premier Président du Jour de l’Association Louzolo Amour. Il nous ramera à l’ordre et nous prodiguera les conseils préliminaires avant toute Assemblée Spirituelle.

Dans le même cadre des responsabilités, le frère Mienet Michel, Membre de l’OPH, Membre du CNI, Président de la Section de Lekana est nommé Président Inspecteur Auxiliaire N° 3 des Plateaux.

Ces nominations doivent nous stimuler à mieux faire et non à obscurcir l’OPH.

Nous devons travailler dans la franche collaboration avec nos responsables titulaires.

Que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Daniel vous soutienne dans toutes vos activités spirituelles.

D2.
ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR »     Kibossi, le 29 Janvier 1989
   -=-==-=-=-=-=-=-=-=
Bureau Coordonnateur International
     -=-=-=-=-=-=-=-
N°015/ASLA/GM/BCI/89.-

Note Circulaire
A Tous Les Frères Et Soeurs
Du Congo Et Du Monde.

Dieu Eternel a toujours besoin des Ouvriers engagés et sincères dans sa moisson. Les frères et soeurs qui ont entendu et accepté son appel par l’OPH dès les premières heures méritent des félicitations et des encouragements.

En effet, le frère Ngoma Joseph et son épouse sont les premiers à répondre à l’invitation de Dieu par l’OPH au niveau de Pointe-Noire. Ils persévèrent dans cette voie jusqu’à ce jour à oeuvrer pour la Cause de Dieu en ramenant les âmes perdus à son pâturage.

L’Organisation PH à travers son Digne Représentant Loufoua Cétikouabo Guy Emile nomme le frère Ngoma Joseph Conseiller Régional du Kouilou.

Son épouse, Madame Ngoma Albertine reste la Première Soeur Membre de l’O.P.H. Nous les félicitons vivement.

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 02 Février 1989

-=-==-=-=-=-=-=-=-=
Bureau Coordonnateur International
-=-=-=-=-=-=-=-
N°016/ASLA/GM/BCI/89.-

Note Circulaire
A Tous Les Frères Et Soeurs En Christ
Du Congo Et Du Monde.

      Que la grâce et la Paix Profonde de notre Seigneur Jésus-Christ demeurent avec vous tous.

      Dieu notre Père soutient et protège toujours ceux qui ont accepté son appel et continuent à réaliser ses oeuvres sous toutes les formes.

Notre Organisation par son Digne Représentant Loufoua Cétikouabo Guy Emile adresse ses vives félicitations à nos frères et Soeurs qui ont été Présidents actifs et qui persévèrent dans la Voie.

      Par cette même occasion, ils sont nommés Présidents d’Honneur.
      Il s’agit de :
                   - Nzambila Francis (Pointe Noire)
                   - Ngouémi Albert (Pointe Noire)
                   - Diatoulou Henriette (Brazzaville)

J’adresse mes salutations spirituelles à l’ensemble du Peuple de Dieu dispersé dans le Monde.

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 03 Février 1989

   -=-==-=-=-=-=-=-=-=
Bureau Coordonnateur International
     -=-=-=-=-=-=-=-
N°017/ASLA/GM/BCI/89.-
                       Note Circulaire
                       A Tous Les Frères Et Soeurs En Christ
                        Du Congo Et Du Monde.

Nous vous apprenons avec plaisir que la Section de Hinda existe grâce à l’apostolat des frères et soeurs de Loubomo. C’est l’oeuvre de notre Président Inspecteur Diambouana Maurice.

A cet effet, la Section demeure donc sous le contrôle de l’Inspection de Loubomo et non de Pointe-Noire.

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 12 Janvier 1989

   -=-==-=-=-=-=-=-=-=
BUREAU COORDONNATEUR INTERNATIONAL
     -=-=-=-=-=-=-=-
N°018/ASLA/GM/BCI/89.-

                                  NOTE CIRCULAIRE
                                  A TOUS LES FRERES ET SOEURS
                                  DU CONGO ET DU MONDE.-
                                  ------------

- Le frère NGALESSAMI Jean Louis, Membre Confirmé de l’OPH est nommé Deuxième Président Auxiliaire des plateaux. Il monte au bureau des Sages et au CNI.

      - Le frère MBEMBA Etienne, Membre Confirmé de l’OPH, Membre du BCI, est élevé au Bureau des Sages.

    - Le frère NOMBO Jean Louis, Inspecteur Principal CFCO, Membre Confirmé de l’OPH entre au Bureau des Sages et au CNI.

Que tous ces frères qui ont été honorés reçoivent la Grâce et la Paix Profonde de notre Dieu Eternel.

La parole de Dieu nous apprend que : « Celui qui prétend être dans la lumière et qui hait son prochain est dans les ténèbres ». (Jean 2 : 9)

Dieu est Amour. Le milieu où il manque cet élément est habité par l’esprit de mal « Satan ». La sous-section de LOUBOMO présidée par le frère TATI Léon a manifesté une désobéissance caractérisée à l’endroit du Bureau mère, le BUCOLOU, oublient qu’ils doivent leur existence à cette cellule.

Le BCI a fait son travail d’éducation à leur endroit jusqu’à les faire venir à Kibossi siège social de l’OPH. Les frères de cette sous-section n’ont pas voulu s’amender. Ils ont continué leurs oeuvres de dénigrement. Faut-il continuer à les regarder agir négativement ? Non. Il faut préserver les bonnes tomates.

A compter de ce jour 12 Janvier 1989, la sous-section N°3 dirigée par les frère TATI Léon n’existe plus, elle est carrément supprimée. Le frère TATI Léon lui-même n’est plus Président. Il ne peut plus assumer les fonctions de Président dans notre Association Louzolo Amour "OPH". Néanmoins, s’il le veut, il peut continuer à prier avec nous dans l’OPH. Il reste quand même Membre de l’OPH.

Mes frères et soeurs, on nous enseigne dans Proverbes 20 : 3 que : « C’est une gloire pour l’homme de s’abstenir des querelles, mais tout insensé se livre à l’emportement ». L’homme qui a la sagesse est lent à la colère, et il met sa gloire à oublier les offenses. Frères et soeurs, merci pour avoir suivi attentivement.

Nous profitons de cette occasion pour vous réitérer nos meilleurs voeux de parfaite santé, de longévité, de bonne compréhension et d’entente dans vos foyers et familles et de bonnes réussites dans toutes vos entreprises.

Que le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Daniel et d’Emile vous comble de toutes ses bénédictions. AMEN ! AMEN ! AMEN !

LOUZOLO - AMOUR
1- AXE SOCIAL
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a)- Visites systématiques aux hôpitaux :

- réconforter et aider spirituellement et matériellement les malades ;
- une fois par semaine (sections et sous-sections).

b)- Visites domiciliaires à caractère spirituel :

- réveiller les frères et les soeurs refroidis, convalescents ou malades ;
- ressensibiliser les frères et les soeurs découragés
- une fois par mois (sections et sous-sections).

- assister moralement les éprouvés dans les veillées ;
- réconforter les frères et les soeurs en difficulté et convalescents.

- construction d’un centre social (1)
- ouverture des bazars LOUZOLO à Brazzaville et à Pointe-Noire
- création des champs LOUZOLO dans les sections. Choisir les spéculations
selon les réalités locales.
- composition et enregistrement des chansons LOUZOLO sur disque et cassettes ;
- éditions et vente des documents et articles LOUZOLO.

b)- Financier :
- redynamiser l’action des cotisations statutaires
- organisation des « NSINSANI »
- impression et gestion des cartes d’adhérents et de clients
- suivi de la gestion financière et matérielle
- élaboration du budget.

    * orale : utilisée en assemblée générale au siège de la section ou de la sous-section.

    * écrite : utilisée par le B.C.I. à travers les notes circulaires et les autres documents.

    * sonore : utilisée par enregistrement sur bande magnétique par le Grand Maître, le B.C.I. et       les sections.

b)- Etude ou lecture de la Bible :
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       Cette étude est destinée à l’intention des Membres du B.C.I. et de ceux qui occupent la dernière hiérarchie de notre Organisation c’est à dire les Membres confirmés.
       Retenir 24 thèmes dans l’année soit 2 thèmes par mois.
Il a été conseillé la lecture des Bibles TOB, Louis SECOND et de Jérusalem

c)- Education spirituelle des enfants (6 à 17 ans)
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Pour l’heure, réfléchir sur le programme. En attendant la prochaine session, faire participer nos enfants aux différentes activités spirituelles.

d)- Animation :
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Rappeler l’objet du dambage et sa discipline
- réinstaurer le rythme sérieux et gai du dambage
- introduire les instruments traditionnels.

* faire répercuter les instructions du Grand Maître et du Bureau Coordonnateur International à toutes les sections et sous-sections

* Multiplier et envoyer les cassettes enregistrées et les autres documents de sensibilisation à toutes les sections et sous-sections.

    2 - De bas en haut :
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      * Rendre mensuellement compte des activités réalisées dans les sections et sous-sections suivant le plan ci - après :

      a/ - Du social
      b/ - de l’éducation spirituelle
      c/ - des statistiques
      d/ - de l’économie et des finances.

Remarques : Au sujet de ces rapports d’activités, les cassettes enregistrées seront adressées au Président Fondateur, Grand - Maître de l’O.P.H. tandis que les documents écrits devront parvenir au Secrétariat du Bureau Coordonnateur International ( B.C.I. )

- Registre d’inscription des Membres confirmés, Membres et clients confirmés
- Registre d’inscription des malades en précisant les maux signalés
- Registre des témoignages avec documents écrits ou sonores des intéressés
- Registre des aides et assistance
- Registre des cotisations statutaires
- Registre des dons et des legs.
* Réfléchir sur l’édition de témoignages qui renfermerait ou qui ferait ressortir les écrits authentiques des frères et soeurs sous forme de photocopie.

- Participer aux opérations « Retroussons les manches » aux défilés et meeting, aux réunions ;
- animer les manifestations politiques ( UNEAC-ACAP-PARTI ...) etc...

- Distribuer les cartes existantes au reste des Membres
- imprimer et distribuer la carte de client à tous ceux qui cotisent mensuellement.

- Recevoir et reproduire les nouvelles des sections et sous-sections activités réalisées, témoignages etc ...
- diffuser le bulletin dans les sections et sous-sections.

N°

Hiérarchie

Frères

Soeurs

Total

3

4

Membres du B.C.I.

Membres du C.N.I.

Membres confirmés

Membres

Clients confirmés

Totaux

Les idées que je vais exposer dans ce modeste document ne se sont pas présentées à mon esprit de façon désordonnée ou fantaisiste. Je parle parce que le moment de parler m’est imposé.

Quand une directive m’est donnée par l’Organisation et quand elle doit être livrée à tous les frères et soeurs du Congo et du Monde, je me dois de la livrer à tous, comme il convient, sans que j’ai à retrancher ou à ajouter quoi que ce soit.

Examinées à la lumière de la parole de Dieu, les directives que je vais vous donner ont pour unique but de nous éduquer en matière de spiritualité, de nous faire grandir quant à notre connaissance de Dieu et de ses exigences.

Comme nous le lisons si bien dans le « Faut-il vous rappeler que », notre but à tous est de redresser et non de juger ! Ce document a également pour fonction d’édifier, d’enseigner et de redresser les frères et soeurs. Il suffit de le lire avec attention pour comprendre ce que je vais dire.

En outre, ces vérités que je me permets de vous enseigner, je ne les impose à personne. Il appartient toutefois, à ceux qui se disent Membres de l’OPH et qui ont ce vif désir de demeurer des « Louzolifiés » convaincus, de respecter ces petits conseils qui proviennent du petit digori Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO.

I/-    LE CRUCIFIX, SELON L’ENSEIGNEMENT DE L’O.P.H.

      De nos jours, un nombre impressionnant de croyants et même de conducteurs spirituels gardent avec eux les crucifix qu’accompagnent un portrait de la personne de Jésus. Oui, c’est là un fait réel: nous voyons partout les gens garder dans leurs sanctuaires, dans leurs sacs, dans leurs maisons, dans leurs salons, non pas le crucifix tout court, mais le crucifix qu’accompagne un portrait du corps ou de la personne du Christ. Je me demande pourquoi les gens ne veulent pas se contenter du crucifix tout court. Selon eux, un crucifix qui a de la valeur, est celui qui porte un portrait de la personne du Christ. Un crucifix tout à fait nu, est d’après eux sans importance.

En effet, ils croient qu’en priant avec un crucifix qui porte le corps de Jésus, ils entretiennent mieux leurs relations avec le Fils de Dieu et obtiendront de lui des révélations, des grâces et des consolations. Aussi, beaucoup de nos frères croyants ne peuvent plus se passer de tels crucifix. Sans de tels crucifix, ils ne peuvent, selon eux, garder le contact avec Jésus; sans de tels crucifix, ils ne peuvent, selon eux, recevoir des lumières supplémentaires de la part du Christ. Que nous dit la Bible à ce propos ? Lisons d’abord ces 4 passages dans la Bible.

Le premier est dans l’Evangile selon Saint Marc, au chapitre 15, versets 24 à 25. Nous lisons: « Ils crucifièrent Jésus et se partagèrent ses vêtements en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait. C’était la 3è heure quand ils le crucifièrent. »

Et que dit le deuxième passage ? Nous lisons, dans Marc 15, aux versets 43 à 45: « arriva Joseph d’Arimathée, conseiller de distinction qui lui-même attendait aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût mort si tôt, fit venir le centenier, et lui demanda s’il était mort depuis longtemps. S’en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Joseph et Joseph, ayant acheté un linceul, descendit Jésus de la croix, l’enveloppa du linceul et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. »

Le troisième passage, dans Marc toujours, chapitre 16, aux versets 5 à 9, nous lisons: « Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et Salomé entrèrent dans le sépulcre, virent un jeune homme assis à droite, vêtu d’une robe blanche et elles furent épouvantées. Il leur dit: « Ne vous épouvantez pas; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié, il est ressuscité, il n’est point ici; voici le lieu où on l’avait mis. Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée: C’est là que vous le verrez comme il vous l’a dit. Elles sortirent du sépulcre et s’enfuirent. La peur et le trouble les avaient saisies; et elles ne dirent rien à personne à cause de leur effroi. Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d’abord à Marie de Magdala de laquelle il avait chassé 7 démons. »

Le quatrième passage, enfin, nous dit: « Le Seigneur, après avoir parlé à ses disciples, fut enlevé au ciel et il s’assit à la droite de Dieu. » (Marc 16. v 19).

La première référence biblique nous apprend que Jésus avait été crucifié. La deuxième nous apprend clairement que le corps de Jésus n’était pas resté sur la croix, mais que Joseph d’Arimathée avec l’autorisation de Pilate, avait descendu Jésus de la croix et l’avait déposé dans un sépulcre, après l’avoir enveloppé d’un linceul qu’il avait lui-même acheté.
La troisième référence biblique nous apprend que ce même Jésus qui avait été crucifié, était RESSUSCITE. Il fit même sa première apparition à Marie de Magdala. La quatrième référence enfin nous enseigne que Jésus fut enlevé au ciel.

Tout ceci m’amène à vous dire, Chers frères et soeurs, que depuis très, très, très longtemps, Jésus n’est plus sur la croix: les références bibliques sont là. Personne ne peut contester de telles vérités, à moins d’être de mauvaise foi.

En d’autres termes, la Bible ne nous conseille pas d’avoir des crucifix qui portent le corps de Jésus, son portrait ou sa personne. Tout au contraire, s’il faut que nous ayant un crucifix, ce serait un crucifix sans le corps de Jésus car la Bible nous enseigne bien que Jésus avait été crucifié et mis dans le sépulcre. Or s’il avait été mis dans un sépulcre cela signifie bien que son corps était descendu de la croix. Mais pourquoi alors garder chez soi un crucifix qui porte le corps de Jésus? Le corps ayant été mis dans un sépulcre, on comprend aisément que la croix soit restée nue. En conséquence, si quelqu’un tient à avoir un crucifix chez lui ou dans son sac, l’idéal serait qu’il ait un crucifix tout nu, c’est-à-dire celui qui ne porte pas le corps de Jésus. Jésus étant enseveli, ressuscité par la suite, monté au ciel, il devient alors manifeste qu’il n’est plus encore à la croix.

Si donc l’Ecriture nous a éclairé sur cette question, c’est pour nous signaler que ceux qui gardent encore chez eux le crucifix portant le corps de Jésus sont dans l’erreur. Je sais que vous ne le saviez pas. Mais, sachez qu’à partir d’aujourd’hui, 03 Janvier 1989, les Membres de l’OPH ne doivent plus garder chez eux, surtout pas dans leurs sanctuaires, le crucifix avec le corps de Jésus. Moi, Emile, je ne vous défends pas d’avoir un crucifix. Même sur ce point, je ne suis pas catégorique. Le Membre peut avoir un crucifix, s’il le veut. Je n’oblige personne à l’avoir. Par contre, si le Membre tient à tout prix à avoir un crucifix, c’est là une bonne chose, mais, s’il veut continuer à être « LOUZOLIFIE », un membre sincère de LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile, il doit avoir un crucifix tout court, c’est-à-dire sans le corps de Jésus.

Même si nos frères qui appartiennent à d’autres religions continuent toujours à honorer ou à s’agenouiller devant un crucifix qui porte le corps de Jésus, cela ne fait ni chaud ni froid. Mais, moi LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile, je vous exhorte solennellement à vous en abstenir totalement, je viens de vous donner des passages bibliques qui sont venus confirmer mes dires.

En clair, je dis que les membres de l’OPH, ceux-là qui savent qu’ils appartiennent à notre Très Chère Organisation et qui croient sincèrement que je suis le Digne Représentant de cette Organisation, je dis que ces membres-là, n’ont plus le droit de garder avec eux ou chez eux le crucifix avec le corps de Jésus. Ils peuvent avoir leur croix, s’ils le veulent, mais la croix tout court, c’est-à-dire, sans le corps de Jésus. Le corps de Jésus, comme je viens de le démontrer n’était pas resté à la croix. Joseph d’Arimathée l’avait descendu de la croix pour le mettre dans un sépulcre. Et après, la Bible confirme sans équivoque que le 3è jour, Jésus était ressuscité.

Ceux qui s’entêteront à vouloir garder les genres de crucifix que je défends, prient alors un autre Jésus, différent de celui que je connais et celui dont parle les Saintes Ecritures. Quel est donc ce Jésus que les gens adorent? Y a-t-il donc 2 Jésus? Y a-t-il un ancien Jésus et un nouveau Jésus?
Je ne le pense pas. Jésus étant ressuscité, il devient inutile de continuer à garder les crucifix qui portent la marque de son corps. La croix que les gens gardent et qui porte le corps de Jésus me semble bizarre. Ce Jésus qu’ils vénèrent est bien différent de celui que nous adorons dans notre OPH.

Je sais que pour certains chrétiens, ces genres de crucifix que défend notre Organisation occupe une grande place. Mais, permettez-moi de vous rappeler que ma mission, celle reçue de l’OPH me recommande seulement l’utilisation du crucifix tout court, sans le corps de Jésus. Tous ceux qui croient qu’en gardant le crucifix avec le corps de Jésus, ont la facilité de bien correspondre avec Lui, se font de grosses illusions, puisque la Bible n’encourage pas cette formule.

A tout ce qui vient d’être dit, il faut ajouter ceci: Ceux qui s’acharnent à garder le crucifix avec le corps de Jésus, continuent, d’une manière ou d’une autre, à crucifier Jésus. Voilà qui est triste, mais c’est bien cela la conséquence de notre ignorance. Le Membre qui va désobéir aux interdits contenus dans ce document, et plus précisément à cet Enseignement que je suis en train de donner, crucifie encore Jésus. Or à ma connaissance, Jésus a été crucifié une bonne fois pour toutes et il est Ressuscité. Pourquoi certains parmi vous veulent qu’il soit toujours cloué sur la croix? Ignorent-ils l’importance de la Résurrection? Ne savent-ils pas que la Résurrection de Jésus Christ est la pierre de l’angle de toute la doctrine biblique? Sont-ils ignorants de ce grand événement que nous fêtons chaque année, à savoir la fête de PAQUES ?
Ecoutons l’Apôtre Paul nous résumer l’essentiel de la foi chrétienne, dans 1 Corinthiens 15, v 3 à 8: « Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures, qu’il a été enseveli et qu’il est ressuscité le 3è jour, selon les Ecritures, et qu’il est apparu à Cephas aux 12. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques uns sont morts. Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. Après eux tous, il m’est aussi apparu à moi comme à l’avorton. »

Dans Romains 4, v 24 à 25, Paul est même plus clair. En effet, il déclare: « C’est encore à cause de nous, à qui sera imputé, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. »

Dans Mathieu 16, v 21 nous lisons: « Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, qu’il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il fût mis à mort et qu’il ressuscitât le 3è jour. ».

Même aux Juifs qui lui demandaient un signe suffisant pour l’accréditer, Jésus n’avait-il pas répondu qu’ils verraient le plus grand de tous les miracles? Mais à quel miracle faisait-il allusion? N’est-ce pas à sa Résurrection? Il avait même comparé son propre cas à celui de Jonas.

Même si certains frères et soeurs ne veulent pas se convaincre de ce que je dis, en tant que petit digori, mais qu’ils croient au moins à Jésus lui-même qui avait sans cesse donné à entendre qu’il ressusciterait. Ce qui revient à dire que Jésus lui-même n’entend pas que les gens continuent à le crucifier en gardant encore chez eux les crucifix qui portent la marque de son corps. Voilà l’Enseignement du petit digori, LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile.
Que l’Esprit Saint vous illumine davantage. AMEN !

II/ - LA BIERE :
SA PLACE, SON ROLE ET SA DISTRIBUTION AU COURS DE NOS DAMBAGES.

Il est certes vrai, que c’est, moi-même, LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile qui ai commencé à donner la bière aux gens. comme toujours, je ne fais rien de fantaisiste ou de capricieux. En donnant la bière aux frères et sœurs au cours des dambages, le petit digori qui est Emile, connaissait le but qu’il visait. il y a même 4 chansons très significatives composées par le Roi David qui expliquent bien le côté bénéfique de la bière. voici ces quatre chansons : « Bièramycine ke pesaka Emile », Ndambu ni ndambu nge kele ku nua bière », « Kunua mpangui, bière ya Emile: Il n’est qu’un petit digori » et « Na bière kuandi Emile ke pesa nge, sala kiminu nge ke tala changement ». je vais vous les chanter toutes les quatre (4).

2) NDAMBU NI NDAMBU NGE KELE KU NUA BIERE.

Refrain: NDAMBU NI NDAMBU NGE KELE KU NUA BIERE

1) Nge ke na maladie eh kuwa kaka Emile
Ata maladie me lutila kuwa kaka Emile
C’est un petit digori e kuwa kaka Emile

2) Nge ke na maladie eh kuwa kaka Emile
Ata maladie me lutila kuwa kaka Emile
C’est un petit digori e kuwa kaka Emile

3) Nge ke na ba mpassi eh kuwa kaka Emile
Ata ba mpassi me lutila kuwa kaka Emile
C’est un petit digori e kuwa kaka Emile

4 - Nge ke na ba mambu eh kuwa kaka Emile
Ata ba mambu me lutila kuwa kaka Emile
C’est un petit digori e kuwa kaka Emile

En résumé, je peux donc vous dire qu’en toutes circonstances, la bière lorsqu’elle est prise, avec foi, comme un traitement produit elle aussi des effets bénéfiques. Ceux qui lisent la Bible et qui la méditent jour et nuit, savent que le vin lorsqu’il est pris avec sobriété, constitue un bien précieux qui rend la vie agréable ! Dans Siracide, au chapitre 31 verset 27, nous lisons: « Le vin, c’est la vie pour l’homme, quand on en boit modérément. Quelle vie mène-t-on privé de vin ? Il a été créé pour la joie des hommes ».

      Même dans ses lettres à Timothée, l’apôtre Paul lui recommandait parfois l’usage du vin : « Ne continue pas à boire que de l’eau, mais fais usage d’un peu de vin à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. » (1 Timothée 5: 23).

      Et que dire de Jésus lui-même ? Eh bien ! Il a bu du vin, courant même le risque d’être mal jugé. Il dit lui-même dans Mathieu 11 verset 19 : « Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant et ils disent : c’est un mangeur et un buveur, un ami des Publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par des oeuvres. »

Bref, l’usage du vin n’est pas interdit chez nous car il revêt une grande valeur symbolique et il est également un motif de rendre grâce et mieux, une occasion de rappeler à la mémoire du croyant le sacrifice du Christ qui est la source du Salut et de la Joie éternels.

Mais pour ceux qui font attention à mes paroles, lors des grandes cérémonies, j’apporte parfois sur certains points, des nuances, rectificatifs, voire des précisions.

A la dernière fête de Pentecôte, 1988, fête qui s’était déroulée à la montagne, je vous avais parlé en ces termes : « En matière de spiritualité, nous avons grandi. Nous sommes devenus des adultes, des grands. Celui qui se croit encore au lait, c’est son affaire. Cela ne regarde que lui ! Mais moi Emile, ayant vu le trajet parcouru, je dis que nous avons grandi en spiritualité. En conséquence, la bière que vous prenez vous-mêmes, pendant les dambages, suffit largement pour votre bien, pour votre guérison, l’essentiel est que vous fassiez une simple idée. »

C’est bien cette pensée que j’avais développée devant tout le monde à la Montagne, à la fête de la Pentecôte 88. Ce message est donc ressent. Ceux qui avaient enregistré ce jour-là, peuvent en réécoutant leurs cassettes, le vérifier.

A travers ce Message, je voulais vous faire comprendre qu’il n’est plus nécessaire aux frères et soeurs de venir s’agenouiller au centre ou au niveau du cercle pour prendre la bière. La bière que vous prenez, là où vous vous trouvez suffit. Prenez votre bière vous -mêmes. Ne venez plus vous agenouillez pour la prendre des mains de qui que ce soit. Nous sommes devenus des grands, je le répète. Croyez-vous qu’un adulte va encore éprouver de la joie ou la satisfaction à se nourrir du lait maternel ? Je ne le pense pas ! Or, c’est ce que certains frères et soeurs veulent faire. Quand on est adulte, on ne vit plus comme un bébé, on ne se nourrit plus de lait, mais de la nourriture solide.

Retenez ce que je vous dis maintenant: « Nous n’avons plus besoin de venir nous agenouiller pour boire la bière. » Pourquoi voulez-vous qu’un autre vous donne la bière alors qu’en la prenant vous-mêmes là où vous vous trouvez, vous obtenez ce que vous désirez. Ceux qui se croient encore au lait, doivent tout faire pour se rattraper. Mais, le Mbuankanda Emile vous dit avec conviction que vous avez déjà grandi en spiritualité ! Vous êtes devenus grands, adultes.

Vous pouvez prendre la bière au cours d’un dambage. Cela se fait dans l’ensemble. Je n’en disconviens pas. Mais, je n’autorise plus à quiconque de se placer devant les frères et soeurs pour la leur donner ! Les gens ne doivent plus venir s’agenouiller pour prendre la bière. Je dis NON, NON et NON !

Il est vrai que nous le faisions dans le temps. Maintenant, cette opération n’a plus de sens pour vous qui êtes devenus grands! S’agenouiller pour prendre la bière, c’est faire marche arrière. C’est trop petit, maintenant, pour vous, car je vois que vous avez grandi.

Cette directive avait été donnée durant cette dernière fête de Pentecôte 1988. Mais, vous ne l’avez pas suivie et respectée. Aussi, je me permets de vous le rappeler par écrit. Même mon Premier Président, mon Fondé de Pouvoir, le frère Norbert NKOURISSA, n’a plus le droit de donner la bière aux frères et soeurs dans les conditions que je viens d’expliquer plus haut. Je dis que cela ne sert plus à rien. La bière que vous prenez, suffit bien.

Prendre la bière au cours des cérémonies est une chose. Cette pratique, je ne la défends pas. Mais donner la bière aux frères et soeurs en leur demandant de s’agenouiller est une initiative périmée, surannée, parce que les frères te soeurs ont déjà dépassé ce stade.

Par ailleurs, j’entends dire par certains frères et soeurs que pour donner la bière aux frères et soeurs, il faut obtenir d’Emile un pouvoir spécial, un « mpandou » exceptionnel. Je dis que c’est faux. C’est du mensonge. N’induisons pas les gens en erreur car cela risque de nous coûter cher. Nous sommes tous des frères, des soeurs en Christ. Nous sommes tous enfants de Dieu par le seul fait que nous appartenons ensemble au corps du Christ. L’apôtre Paul nous le rappelle lorsqu’il écrit : « Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif, ni Grec, il n’y a plus ni esclave, ni libre, il n’y a plus ni homme, ni femme car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » (Galates 3. 26-28).

Je suis toujours triste lorsque je me rends compte que les gens continuent à déformer mon Enseignement ou mentir à mon nom. Jésus avait dit: « Que votre langage soit: oui, oui; non, non » ! L’apôtre Paul ajoute : Ne vous mentez pas les uns aux autres, vous avez dépouillé le vieil homme et revêtu l’homme nouveau. » (Colossiens 3 verset 9). Dans Ephésiens 4, v 25, il précise : « Dites vous la vérité, car nous sommes membres les uns les autres. »

Pourquoi les gens veulent déformer mon Enseignement ? Pourquoi les gens donnent une autre orientation à mes directives? Ne savent-ils pas que la punition de Dieu les attend ? Le Roi David nous avait encore composé une belle chanson qui met en garde les frères et soeurs qui déforment mes paroles ou qui mentent en mon nom. Il s’agit de la chanson « Enseignement ya tat’Emile, ku détourner yau ve... »

           KU DETOURNER YAU VE,
        TANGA NA BIBLE
        LE FIGUIER MAUDIT.

      2- Ba directives ya Nzambi

Pour revenir au problème de la distribution de la bière, je dis, ce jour, 03 Janvier 1989, que je n’ai jamais donné un « mpandou spécial » à qui que ce soit pour distribuer la bière. Un membre, un membre confirmé peut donner la bière à son prochain si ce dernier le lui demande, car en tant que Membres, nous sommes tous au même pied d’égalité. Mais, encore une bière à un frère ou une soeur, ou même lorsqu’on se trouve en pleine assemblée. Le Membre a ce pouvoir; le Membre Confirmé également. Tout se passe comme si on donnait de l’eau. Mais, je crois que tous les membres ont ce pouvoir de donner de l’eau, n’est-ce pas ?

Donner la bière, n’est pas le résultat d’un mpandou spécial qu’Emile aurait donné à un soi-disant Membre ou Membre Confirmé privilégié.

Maintenant, des exceptions peuvent exister. Si au cours du dambage, le petit digori qui est Emile venait à donner la bière à tel frère ou telle soeur, ou même à toute l’assemblée, c’est tout à fait autre chose car, encore une fois, je ne dépends pas de moi-même, mais je suis téléguidé. Si l’OPH m’autorise à donner la bière, je le ferai. Cela fait partie de la mission et je n’ai de compte à rendre à personne. Pardonnez-moi d’avoir apporté cette précision. Il est vrai que nous sommes tous des hommes, mais, chacun de nous a sa mission et un rôle bien défini à jouer.

Si vous pouvez respecter ces directives et, si vous êtes fidèles aux principes de ce document, la Puissance de Dieu ne manquera pas de se manifester en chacun de vous.

Abordons maintenant la question des images. Sur ce point également, je ne peux rien avancer sans que je me réfère à la Bible, qui est notre livre de chevet. Voici quelques passages importants sur lesquels nous allons nous appuyer pour voir si les images sont nécessaires ou pas dans notre vie spirituelle, plus précisément dans notre OPH.

Dans le livre du Deuteronome, au Chapitre 5, Verset 8 à 9, l’Eternel Dieu, par la voix de son serviteur Moïse, parle aux Israélites en ces termes:

« Tu ne te feras pas de statue, de représentation quelconque de ce qui est en haut dans les cieux de ce qui est en bas sur la terre, de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne leur rendras pas de culte: Car, moi, l’Eternel ton Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punis la faute des pères sur les fils jusqu’à la 3è et la 4è génération de ceux qui me haïssent ».

Dans le même livre du Deuteronome, au chapitre 4, verset 15 à 16 nous lisons encore:

« Puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où l’Eternel vous parla du milieu du feu à Horeb, veillez attentivement sur vos âmes, de peur que vous ne vous corrompiez et que vous ne vous fassiez une image taillée, une représentation de quelque idole, la figure d’un Homme ou d’une Femme ».

Enfin nous lisons, toujours dans le livre du Deuteronome au Chapitre 4, verset 23 à 24 :

« Prenez garde à vous, de peur que vous n’oubliez l’alliance que l’Eternel, votre Dieu, a conclue avec vous et que vous ne vous fassiez une image taillée, une représentation quelconque, contrairement à ce que l’Eternel ton Dieu t’a commandé, car l’Eternel ton Dieu est un feu dévorant, un Dieu Jaloux ».

Avons-nous le droit de les utiliser, de prier notre Dieu en nous concentrant sur elles ?

Les textes bibliques sont clairs. Ces images qui représentent notre Seigneur Jésus-Christ ne doivent pas être considérées par les frères et soeurs comme un moyen susceptible de les aider à se concentrer, ou à se représenter le Christ Jésus. L’Eternel Dieu nous donne un commandement formel, qui, d’ailleurs, est le tout premier:

Ces vérités m’amènent à dire que les frères et soeurs peuvent mettre dans leurs salons, ou dans leurs chambres les images qui représentent le Christ. Mais, celles-ci sont strictement interdites au Sanctuaire. Les mettre au sanctuaire signifierait qu’elles sont indispensables pour la prière. Beaucoup parmi vous risquent de croire que ce n’est plus le Christ que nous prions, mais l’image qui le représente. La Bible nous dit que le Seigneur est un Dieu jaloux. Qu’est ce que cela veut dire ?

Cela veut simplement dire que le Seigneur réclame jalousement notre adoration mais je précise, notre adoration toute entière. Or, garder les images qui représentent le Christ dans le sanctuaire, signifie que notre prière, notre culte ne s’adresse plus au Dieu Vivant, mais à l’image qui le représente. Cela n’est autre chose qu’une forme d’idolâtrie. Dieu veut que notre culte ne s’adresse qu’à lui seul.

Il est vrai que Jésus est notre Dieu à tous. Il est notre Sauveur. Nous pouvons, si nous avons une image du Christ, la placer au salon par exemple, mais pas au sanctuaire car ce même Jésus que nous reconnaissons comme notre Dieu, notre Seigneur et notre Sauveur ne veut pas que les hommes, pour le prier, se livre au culte des statues ou des images. Jésus n’encourage pas cette pratique et par voie de conséquence, notre Très Chère Organisation. Nous venons même de démontrer que le décalogue défend de faire aucune image qui puisse servir à un culte quelconque.

D’ailleurs, souvenez-vous de l’entretien que Jésus lui-même a eu avec la Samaritaine. Lisons à ce propos l’Evangile de Jean, au Chapitre 4 verset 21 à 24 :

« Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera plus ni sur cette montagne, ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en Esprit et en Vérité; car ce sont de tels adorateurs que le Père recherche. Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en Esprit et en Vérité ».

Aussi donc, chers frères et soeurs, si jusqu’ici, vous avez cru qu’il était autorisé de garder les images de Jésus au Sanctuaire, cela a été, de votre part qu’un signe d’ignorance! Maintenant, retenons que les images de Jésus ne peuvent être mises qu’au Salon, jamais dans nos sanctuaires, car le culte divin ne se fixe pas sur les images. Ce n’est pas de cette manière qu’il convient de prier et cela reviendrait à matérialiser notre culte. De même que, dans l’OPH, nous n’adorons pas les images des Saints, les médailles de même les images de Jésus dans nos sanctuaires, elles risquent de devenir, qu’on le veuille ou non, des idoles. Or, chez nous, dans l’OPH, notre pouvoir vient de Dieu qui est Esprit et Vérité. Attribuer un pouvoir aux images, ce serait s’écarter de la ligne de l’OPH et du même coup ce serait dérailler. Nos prières s’adressent à Jésus et non aux images qui le représentent.

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu! Elle était au commencement avec Dieu ».

Ces versets viennent nous apprendre que Jésus est la Parole vivante. Au lieu de remplir notre Sanctuaire d’images de Jésus, nous devons plutôt choisir dans la Bible, un verset qui nous touche plus particulièrement, le reproduire dans son intégralité, en le plaçant dans notre Sanctuaire, au mur par exemple. Chacun est libre de procéder comme il l’entend, l’essentiel est qu’il y ait la Parole de Dieu, à travers un verset biblique. Voici par exemple quelques exemples de versets que nous pouvons retenir.

      « Crois en Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille ». ( Actes 16 : 31)

      « Cette Parole est certaine: Si nous sommes morts avec Lui, nous vivrons aussi avec lui ».(2 Thimothée 2 : 11)
      « Je suis la résurrection et la Vie, celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort ». (Jean 11 : 25)
      « Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux ».(Matthieu 10 : 32)

« Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de la vie ». (Apocalypse 2 : 16)

Pour conclure, je dirai que le Christ qui nous sauve parfaitement par son intercession constante, nous suffit pleinement. Nous ne pouvons nous cantonner sur des images, car elles ne nous amènent pas vers Christ. Par la prière, en Esprit et en Vérité, nous avons le Seigneur. Aussi, il peut nous sauver parfaitement si nous nous approchons de lui avec foi. AMEN!

Pour l’instant, voilà ce que je tenais à vous dire, très chers frères et soeurs.

Que l’Eternel Dieu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, vous éclaire, qu’il vous accorde Sa Sagesse, Son Intelligence et Son Esprit Saint pour que vous compreniez ce message et que, surtout, vous le pratiquiez.. AMEN !

Bureau Coordonnateur International

Note Circulaire N° 049/ASLA/GM/BCI/89
A tous les Frères et Soeurs
Du Congo Et Du Monde.

Compte tenu de la nonchalance qui persiste avant et après la mise en place des nouvelles structures de l'Association Louzolo "Amour", la Direction de notre Organisation a décidé d'instituer un Conseil Consultatif dans le cadre des activités productives.

Ce Conseil aura son siège en France et sera présidé par notre soeur Mboungou Hortense. Les Membres de cette structure seront choisis par la Présidente.

Le rôle de ce Conseil est de nous suggérer de bonnes idées et de nous orienter tout en élaborant le programme des activités productives à réaliser par étape.

La mise en place de ce Conseil ne doit pas nous paralyser davantage. Que chacun de nous se ressaisisse et se mette résolument au travail.

L'Organisation et son Digne Représentant comptent sur tous ses adhérents à tous les niveaux.
En avant pour la bonne réussite de notre Association.

Que la Paix et la Grâce de notre Seigneur Jésus Christ demeurent avec vous tous.

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 17 Mars 1989

N°050/ASLA/GM/BCI/89.-

Nous vous annonçons avec plaisir que le Frère Manguila Hyacinthe, Membre Confirmé de l’OPH, Membre du BCI, Membre du CNI et Membre du Bureau des Sages est nommé : « Guides des Appelés de l’Association Louzolo Amour OPH ».

Son dévouement de toujours et son courage ont contribué à cette élévation.
Que la Paix Profonde et la Grâce de Dieu soient éternellement avec lui.

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 27 Mars 1989

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BUREAU COORDONNATEUR INTERNATIONAL
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N°056/ASLA/GM/BCI/89.-

NOTE CIRCULAIRE

A TOUS LES FRERES ET SOEURS EN CHRIST

      Notre Règlement Intérieur en son article 14 nous conseille ce qui suit: « Pour que l’ordre et la discipline puissent régner dans notre Association Louzolo "Amour", les adhérents doivent savoir se soumettre aux directives du Grand -Maître de notre Ensemble et observer correctement la hiérarchie. Ils doivent se plier aux mots d’ordre sans rechigner ».
      Malgré ces directives formelles, le frère MOUNGOUNGA BARRON sous prétexte d’être venu dans l’OPH aux premières heures, rejette carrément l’Enseignement de notre Très Cher Grand Maître des Maîtres LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile en instaurant la pagaille dans sa sous-section n° 31 de Pointe-Noire.
      Pendant que les Autorités ont suspendu provisoirement les activités spirituelles au niveau de Pointe-Noire, chez le frère MOUNGOUNGA BARRON, ce sont des assemblées spirituelles qui se tiennent ouvertement foulant aux pieds les conseils du BUCOPN.
      Une note circulaire du Grand Maître interdisait l’utilisation des bougies en couleur dans les sous-sections et chez tous les adhérents de l’OPH, mais chez notre frère c’est l’entêtement caractérisé. Il y a bien d’autres faits prouvant la désobéissance du frère que nous n’aimons pas relater ici.
      Pour remédier à cet état des choses et pour ne pas contaminer les frères et soeurs de ce désordre, la sous-section n° 31 dirigée par le frère MOUNGOUNGA est dissoute. Le frère MOUNGOUNGA, Membre Confirmé demeure toujours dans l’OPH s’il le désire. Notre Organisation est jalouse de sa Paix.
      A bon entendeur salut ! Que Dieu l’Eternel vous bénisse tous.

LE GRAND MAITRE DES MAITRES

ASSOCIATION LOUZOLO «AMOUR » Brazzaville, le 28 Mars 1989

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BUREAU COORDONNATEUR INTERNATIONAL
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N°069/ASLA/BCI/89.-

                           NOTE CIRCULAIRE
                          A TOUS LES FRERES ET SOEURS
                           DU CONGO ET DU MONDE.-

      Frères et Soeurs en Christ,
      En écoutant les cassettes qui lui sont adressées, le Grand Maître de l’OPH, Président Fondateur de l’Association LOUZOLO-AMOUR a constaté un manque de chronologie, un désordre dans le déroulement des causeries spirituelles « ou bimoko ».
      En effet, les méthodes sont multiples et les prières spontanées longues et ennuyeuses. Pour toutes ces raisons, voici comment il voudrait que soit menée une séance de « kimoko ».
                           PLAN

Salutations aux frères et soeurs
Chanson prière(1 ou 2)
Prière(3 personnes au moins selon le temps disposé)
Annonce de l’ordre du jour
Lecture du thème (1ère lecture)
Chanson prière
Développement des points inscrits à l’ordre du jour
Courte prière spontanée
Lecture du thème(2è lecture)
Chanson prière
Prière dite par le présentateur du kimoko demandant l’assistance de Dieu(1)
Commentaire du thème
Prière finale.

      (1) Voici à titre indicatif comment peut prier le présentateur du kimoko: « Nzambi beto me banda kuwa ba mambu ya nge, ya ke La vie ya moyo ya beto. Beto mosi me zaba ve yau. Kota na ntima ya muntu ni muntu.
      Zibula ntima ya muntu ni muntu samu ba mambu yayi beto ke kuwa ya kota na ntima ya muntu ni muntu, ya vuanda kuna. Bika luzolo ya nge salama na nkumbu ya yezu. Amen »
      Nous espérons que les Présidents des sections et sous-sections prendront en ligne de compte tous ces conseils en vue d’uniformiser nos méthodes de travail.
     Que Dieu vous accorde la sagesse et l’intelligence nécessaires pour bien enseigner et transmettre sa parole de vie.
                   LE PREMIER PRESIDENT, FONDE DE POUVOIR.-                                                                                   Norbert NKOURISSA.-

ASSOCIATION LOUZOLO «AMOUR » Brazzaville, le 28 Mars 1989

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BUREAU COORDONNATEUR INTERNATIONAL
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N°073/ASLA/BCI/89.-

NOTE CIRCULAIRE

AUX PRESIDENTS DES SECTIONS

DU CONGO ET DU MONDE.-

Frères   et soeurs Présidents,

      Du 10 au 11 Décembre 1988 à LOUBOMO, nous venions d’adopter des documents fondamentaux de l’Association de Bienfaisance LOUZOLO-AMOUR dont le programme d’activités de l’année 1989.

              Par cette note circulaire, nous voudrions vous inviter dores et déjà à mettre en exécution ce programme dans les quatre axes suivants:

             1)- Axe social
             2)- Axe économique et social
             3)- Axe éducationnel
             4)- Axe administratif.

Désormais, tous vos rapports d’activités envoyés au BCI devront comprendre ces 4 chapitres. C’est par vos procès-verbaux, rapports et comptes-rendus que le BCI vous suivra et vous appréciera.

Que Dieu l’Eternel, Créateur du ciel et de la terre vous donne l’Intelligence, la Force et la Volonté nécessaires pour mener à bien vos activités.

LE GRAND MAITRE DE L’OPH Kibossi, le 20 Avril 1989

C’est avec une joie immense que nous avons appris que l’Association LOUZOLO AMOUR a été reconnue de façon officielle en France. Il suffit de lire le Journal Officiel de ce pays pour se convaincre de la (vérité)* de cette bonne nouvelle.

Par ailleurs, je tiens à féliciter la Présidente de Paris, la soeur Hortense MBOUNGOU, des efforts (colossaux)* qu’elle ne cesse de déployer pour que notre Association soit connue à l’étranger. Que l’Eternel Dieu, lui accorde Sa Bénédiction, Son Intelligence et une Volonté de fer pour continuer à oeuvrer pour le règne du royaume de Dieu sur terre.

Pour ce faire, il est accordé à la soeur Présidente de Paris le droit, la liberté et le privilège de réaliser son premier « NSINSANI » au niveau de Paris, à la grande fête de NOEL 1989.

Une fois ce « nsinsani » réalisé, la soeur MBOUNGOU s’organisera afin d’ouvrir un compte bloqué, au niveau de Paris même et cette première opération restera sous son contrôle. Par contre , à la fête de Pâques de l’an 1990, elle organisera toujours au niveau de Paris, un deuxième « nsinsani ». Pour cette fois, c’est au Congo, au niveau de BCI qu’elle enverra le résultat de cette deuxième opération.

      En règle générale, elle procédera comme suit :
      Chaque année, elle organisera 2 nsinsani.:
      - A Noël, au niveau de Paris, avec un compte bloqué au sein de la ville même;
      - A Pacques un deuxième nsinsani mais c’est au Bureau Mère de recevoir le résultat       financier de cette deuxième opération, soit un Nsinsani, pour le compte de Paris , et un autre pour le compte du Congo.

Cette mesure appliquée aujourd’hui au niveau de Paris, sera la même partout au niveau d’une ville, d’un pays où l’Association LOUZOLO sera reconnue.

Chers frères et soeurs, n’oublions pas que ces « nsinsani » ou offrandes n’ont rien de profane ou de païen. La Sainte Bible contient plusieurs passages qui montrent qu’au temps de Moïse, Dieu demandait aux enfants d’Israël de savoir donner, de lui présenter des offrandes, de les lui apporter de bon coeur. Les offrandes pouvaient être en argent ou en objets de toutes catégories. L’essentiel est que le geste soit fait d’un coeur sincère.

      Lisons à cet effet dans : Exode 25 : 1 - 9
                           Exode 35 : 4 - 29
                           Malachie 3 : 7 - 12
                           Proverbe 3 : 9 - 10

Un Membre convaincu de l’O.P.H. doit savoir donner car en agissant de bon coeur, il honore son Dieu et l’enrichit sans le savoir car Dieu qui est la Richesse par excellence saura lui rendre le centuple de ce qu’il aura consacré pour Sa Gloire et pour Son Saint Nom.

Mettez-moi de la sorte à l’épreuve dit l’Eternel des Armées et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » ( Malachie 3 : 10)

Que Dieu bénisse vos actions et vos belles oeuvres et que son Esprit-Saint, l’Esprit de force et d’amour , vous rende obéissants à ses commandements Amen.

Votre frère en Christ

                           Le Jardinier du Christ Jésus.

                           GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO.-

LE GRAND MAITRE DE L’O.P.H. Kibossi, le 20 Avril 1989

PRESIDENT FONDATEUR DE
L’ASSOCIATION LOUZOLO AMOUR
K I B O S S I

Note Circulaire De Sensibilisation Et D’information
A Tous Les Frères Et Soeurs
Du Congo Et Du Monde.-

       Très chers frères et soeurs,

      Il est un point sur lequel je voudrais m’arrêter pour vous entretenir car, je souhaite ardemment qu’il ne fasse pas l’objet des malentendus et qu’il ne crée dans l’esprit de plusieurs d’entre vous des confusions ou des interprétations erronées.

Je crois, en mon humble avis, que le motif premier qui nous incite à faire partie intégrante de notre Organisation P.H, est avant tout ce désir intense qui voudrait que chacun de nous y vive pleinement sa vie divine, c’est à dire, qu’il cultive, grâce à l’enseignement que nous donne la Sainte Bible, sa foi en la valeur infinie des mérites de JESUS-CHRIST.

La vérité que je me permets de toucher ce jour a pour but de vous préciser, d’une part, le travail, le rôle qui revient à notre 1° Président de l’Association LOUZOLO AMOUR et d’autre part, la signification exacte du titre de Fondé de Pouvoir.

J’estime qu’il est important de définir ces différentes fonctions ou ces différents titres car, bien souvent, c’est l’ignorance qui amène la plupart des frères et soeurs à avancer des propos qui sont en contradiction flagrante avec ce que je dis réellement ou que je m’efforce de vous transmettre par décision de notre O.P.H.

Il est hors de doute qu’en ma connaissance et tel que cela se présente à mon esprit, les 2 titres du 1er Président et de Fondé de Pouvoir ne contiennent en aucune façon, l’idée d’une mission à caractère spirituel. Ces deux nominations, tout au contraire, veulent simplement dire que notre très cher frère en Christ bénéficie de deux titres purement administratifs et que, par voie de conséquence, ils n’ont de valeur que d’un point de vue terrestre et non spirituel.

Par contre, s’il faut parler de la différence qui existe entre ces 2 titres, je dirais que le 1er Président est le 1er encadreur de notre Association LOUZOLO tout court. Il encadre une Association purement terrestre et donc ce titre, n’a de valeur que d’un point de vue terrestre, sans référence aucune à une mission d’ordre spirituel ou sans que ce titre ait à se confondre avec un pouvoir divin. Le titre de Fondé de Pouvoir, qui, lui aussi, est également terrestre et administratif laisse entendre que notre frère est celui qui me représente partout où l’on aurait besoin de moi.

Si donc, il y a un 1er Président, c’est bien parce qu’il y a une Association. C’est donc, par rapport à l’Association que se comprend ce qui convient d’être dit pour que notre Association soit constamment en règle par rapport aux exigences du Parti et de l’Etat, par rapport aux directives qu’elle reçoit de tous cotés,...bref, par rapport aux exigences et aux normes de la société.

Le Premier Président est appelé à conseiller, à orienter les frères et soeurs dans le bon chemin afin que notre Association n’ait rien à se reprocher par rapport aux lois du pays et aux tâches qu’elle est appelée à assumer.

Si donc, il y a un Fondé de Pouvoir, c’est bien, parce qu’Emile a besoin d’être représenté partout où les gens ont besoin de lui. Au lieu qu’Emile se déplace physiquement, c’est son Fondé de Pouvoir qui joue ce rôle. Encore une fois, j’insiste sur l’idée selon laquelle, les deux titres celui du Premier Président et de Fondé de Pouvoir, se situent sur le plan strictement terrestre et administratif sans qu’ils aient une résonance quelconque avec une mission d’ordre spirituel.

Je me vois dans l’obligation d’apporter des lumières quant à cette question de titres qui incombent à notre frère en Christ, de peur de faire naître dans l’esprit de certains d’entre nous des conceptions susceptibles de faire du tort à la bonne santé morale de notre Organisation PH. Nous ne vivons pas en Christ pour rechercher les titres ou les honneurs, c’est Jésus Christ, le seul, qui, par sa passion et sa mort, a mérité de nous ouvrir les portes du salut éternel. Notre Honneur et notre Titre de gloire, c’est ce Jésus de Nazareth qui est toujours vivant et qui interpelle son Père pour nous.

Par contre spirituellement parlant, notre 1er Président est Membre confirmé, comme le sont les autres frères et soeurs qui ont atteint ce point de hiérarchie. Ce titre de Membre confirmé, il l’a par rapport à son engagement dans l’OPH. C’est à travers ce titre, que se voient sa mission et son travail d’homme spirituel, ce qui est tout à fait différent des fonctions qu’il assume en tant que 1er Président ou Fondé de Pouvoir.

Prenons un exemple tout à fait simple : quelqu’un peut assumer au niveau d’une banque, la fonction de Fondé de pouvoir. Mais ce titre qu’il porte, ne lui fait pas perdre de vue la présence de son supérieur ou son Directeur, car c’est bien grâce à ce supérieur ou ce Directeur que le titre de Fondé de Pouvoir revêt une valeur certaine. En d’autres termes, le Fondé de Pouvoir de ladite banque n’a pas le droit , ou ne peut faire quoi que ce soit sans qu’il ait, au préalable, reçu l’accord de son chef.

J’ai pris ce petit exemple à dessein afin d’éclairer l’idée maîtresse de cette Note Circulaire. L’ordre que je donne est le suivant: la publier partout où notre Association a déjà ses racines afin que chacun soit édifié sur cette question et que cesse toute confusion et tout désordre.

Par ailleurs, cette note doit être lue et commentée de génération en génération afin d’aider aussi les nouveaux qui intègrent notre Association, car LOUZOLO grandit au jour le jour.

Merci de m’avoir compris et pardonné. Ma prière quotidienne est que chacun de nous travaille au salut de son âme et fortifie son amour pour le prochain.

C’est cela l’essentiel; et ces conseils vous aideront à trouver la paix avec Dieu, pourvu que vous les pratiquiez.

                              Jarrdinier Du Christ
                              Qui Sème A Tout Vent
                                Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO

Note Circulaire N° 85/ASLA/BCI/89
A tous les Frères et Soeurs
Du Congo Et Du Monde.

L'Organisation P.H. par l'intermédiaire de Son Représentant, notre Très Cher Grand Maître Loufoua Cetikouabo Guy Emile, a la grande joie de nous annoncer que la grande fête de Pentecôte aura bel et bien lieu dans la paisible ville de NKAYI du Samedi 13 au Dimanche 14 Mai 1989.

Mission est confiée aux responsables des sections et sous sections de sensibiliser les frères et soeurs désireux de participer à cette grande cérémonie.

Le départ de Brazzaville étant prévu pour Vendredi 12 Avril 1989 par Train Express, toutes les délégations de l'intérieur doivent tout mettre en oeuvre pour nous retrouver à NKAYI le Samedi 13 en matinée.

Le taux de participation pour les frères et soeurs de Brazzaville, est fixé à 3 800 frs y compris la bieramycine dont le montant est fixé à 600 frs pour tous les frères et soeurs.

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR »         Kibossi, le 14 Mai 1989
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Bureau Coordonnateur International
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N°103/ASLA/GM/BCI/89.-

                                      Note Circulaire
                                      A Tous Les Frères Et Soeurs
                                  Du Congo Et Du Monde.

J’ai la grande joie de vous annoncer que conformément à l’article 13 du Règlement Intérieur de notre Association qui stipule que : « Ils pourront bénéficier du pardon après le délai de leur réflexion s’ils le sollicitent ouvertement » et, après lecture de sa demande de reprise des activités datant du 6 Mai 1989, l’Organisation PH par ma voix accepte la réintégration du frère Pemba Jean Baptiste de la Section de Makabana dans l’Association Louzolo Amour « OPH » à compter de ce 14 Mai 1989.

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 14 Mai 1989

N°104/ASLA/GM/BCI/89.-

- Frère Mpacka Biza Fidèle : Membre Confirmé de l’OPH, Membre du BCI, du CNI, du Conseil des Sages et Ancien Conseiller du BCI, est nommé Conseiller Général de l’Association Louzolo Amour.

- Frère Taty Jean Paul : Membre Confirmé de l’OPH, Membre du BCI, du CNI, du Conseil des Sages et Président de la Sous Commission Education est nommé Conducteur des travaux de l’Association Louzolo Amour et Conseiller Principal de cette même Association.

- Frère Bouesse François : Membre Confirmé de l’OPH, Membre du BCI, du CNI, du Conseil des Sages et Président de la Sous Commission « Ames de l’Ordre » est nommé Réconciliateur de tous les frères et soeurs de l’Association amour chargé de la Repentance.

- Frère Ntsoumou Likibi Jean Paul : Membre Confirmé de l’OPH, Membre du BCI, du CNI, du Conseil des Sages, Chargé des cotisations statutaires est nommé Conservateur en Chef des Archives de l’Association Louzolo Amour.

      Je tiens à féliciter les frères et soeurs qui ont traduit et chanté « LIBERTE » de Madame LELOUP. Ce sont :
      Frère Ata Jean Pierre
      Soeur Ata
      Soeur Ebbé Victorine
      Soeur Ebata
      Frère Nziengui levy Roi David Encadreur.

      Ils sont à cet effet nommés 1 er Solistes en Chefs de la Chanson.

Les Mêmes félicitations vont à l’endroit de notre Président Kinga Etienne et sa Sous-Section de Pointe Noire pour avoir organisé une soirée de prière lors de la fête de Pâques.

D18.

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 14 Mai 1989

Bureau Coordonnateur International
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N°105/ASLA/GM/BCI/89.-

                                      Note Circulaire
                                      A Tous Les Frères Et Soeurs
                                  Du Congo Et Du Monde

J’ai le regret de constater que malgré la note circulaire n ° 056/ASLA/GM/BCI/89 DU 27 Mars 1989 que j’ai envoyée dans toutes le Sections et Sous Sections qui dissout la Sous Section n° 31 du frère Moungounga Barron de Pointe Noie, ce frère passe outre mes directives et continue à évoluer dans sa Sous Section.

Sachez frères et soeurs que tout ce qu’il fait maintenant n’est plus de l’OPH et n’engage en aucun cas celle-ci. Puisqu’il désobéit aux directives du Représentant de l’OPH que je suis, qu’il change alors le nom de son groupe.

A compter de cette date, le Premier président et son Bureau Coordonnateur International (BCI) ne pourront plus régler les palabres entre frères et soeurs lorsqu’on se retrouve dans les Assemblées spirituelles. Ce dernier est laissé aux soins des Présidents des Sections et Sous Sections ceci jusqu’à la fin du monde.

Ceux qui ont des problèmes qu’ils voudront soumettre au BCI doivent avant la date des Assemblées descendre à Brazzaville voir le BCI et sa Sous Commission Education.

Que mes meilleures salutations spirituelles et fraternelles vous accompagnent tous .

D19.

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 23 Mai 1989

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Bureau Coordonnateur International
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N°106/ASLA/GM/BCI/89.-

                                   Note Circulaire
                                   A Tous Les Frères Et Soeurs
                                  Du Congo Et Du Monde

La note circulaire de sensibilisation et d’information du 20 Avril 1989 sans numéro lue et commentée à Nkayi qui définit les différentes fonctions ou différents titre du Premier Président et de fondé de Pouvoir est annulée par Moi Loufoua Cétikouabo Guy Emile, Représentant de l’OPH, Président Fondateur de l’ Association Louzolo Amour.

Soyez rassurés mes très chers frères et soeurs en Christ du Congo et du Monde que je n’ai point de problèmes particuliers avec mon très cher frère Nkourissa Norbert.

C’est bien Moi Loufoua Cétikouabo Guy Emile qui ait choisi librement Nkourissa Norbert pour occuper la place de Premier Président et d’être mon Fondé de Pouvoir.

Ne vous tracassez pas à organiser des campagnes de dénigrement à son endroit. Retenez bien qu’aussi longtemps que je serai en vie, Nkourissa Norbert restera mon Premier Président et mon Fondé de Pouvoir.

J’enseigne l’Amour, je demeure dans l’amour et je vous recommande de vous aimer les uns, les autres. J’espère que vous m’avez compris .

Que le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob et d’Emile vous bénisse et vous protège à jamais.

Le Grand Jardinier, Représentant de l’OPH, Président Fondateur de l’Association Louzolo Amour

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 08 Juin 1989

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Bureau Coordonnateur International
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N°112/ASLA/GM/BCI/89.-

                            Note Circulaire
                                A Tous Les Frères Et Soeurs En
                                Christ Du Congo Et Du Monde

Le frère Missamou Joseph, Membre Confirmé de l’OPH, Membre du Conseil National et Internationale (CNI), Membre du Bureau des sages, Ancien Président d’honneur à Owando est nommé Président des Présidents d’Honneur de l’Association Louzolo Amour « OPH ».

La soeur Mouzeho Martine ancienne Présidente de Makabana est nommée Présidente d’Honneur.

Que le Dieu d’ABraham, d’Isaac et de Jacob leur aide dans l’accomplissement de leurs tâches.

La soeur Mbouly née Moukoko Rosalie est également nommée Présidente d’Honneur, Membre du BCI, du CNI et du Bureau des Sages.

Brazzaville, le 21 Juin 1989

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR »

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Bureau Coordonateur International
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N°113/ASLA/GM/BCI/89.-

Note Circulaire

                                 A Tous Les Frères Et Soeurs En
                              Christ Du Congo Et Du Monde
                               ------Ooo-------

Notre Association Louzolo Amour « OPH » ne cesse d’enregistrer des frères et soeurs en provenance de partout avec leurs problèmes sociaux, de santé et, elle compte de nos jours plusieurs milliers d’adhérents.

Au fil des temps, l’Enseignement de l’OPH aidant, Beaucoup de frères et soeurs ont déjà eu gain de cause, d’autres sont exaucés en partie et d’autres encore attendent impatiemment d’être exaucés.

A cet effet, il est demandé à chaque frère, chaque soeur de faire un témoignage par écrit depuis le jour de son entrée dans l’OPH jusqu’aujourd’hui. Dans ce témoignage, le frère ou la soeur doit rappeler la cause qui l’a amené dans l’Organisation ensuite, détaillé tous les privilèges qu’il a déjà reçus, dans quelles circonstance et quand ? Même ceux qui jusque là n’ont pas encore reçu un seul privilège de l’OPH doivent également faire leur témoignage.

Cette correspondance strictement personnelle peut être manuscrite ou dactylographiée. L’enveloppe fermée doit être adressée au Grand Maître Loufoua Cétikouabo Guy Emile avant le 15 juillet 1989.

Que Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob et d’Emile vous accorde beaucoup de privilèges.

Brazzaville, le 27 Juillet 1989

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR »

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Bureau Coordonateur International
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N°131/ASLA/GM/BCI/89.-

Note Circulaire

      Nous avons la grande joie de vous annoncer qu’une soirée culturelle sera organisée du 5 au 6 Août 1989 à MADINGOU sur la demande des Autorités Régionales de l’U.N.E.A.C.

        Mission est confié aux responsables des Sections et Sous-Sections, aux Présidents Inspecteurs de sensibiliser les frères et soeurs de leurs circonscriptions. Toutes les délégations doivent être à MADINGOU au plus tard Samedi matin.

La direction de l’OPH souhaite que cette assemblée connaisse un éclat particulier.

Le billet Aller-Retour est fixé à 3500 frs pour les frères et soeurs de Brazzaville y compris la bièramicyne dont le montant est de 600 frs pour tous les frères et soeurs.

Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO KIBOSSI, 3 AOUT 1989

PRESIDENT FONDATEUR DE L’ASSOCIATION
LOUZOLO « AMOUR » DE BIENFAISANCE
SIEGE SOCIAL : KIBOSSI-GARE
B.P.: KIBOSSI-GARE    TEL : 6
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO

                                A TOUS LES FRERES ET SOEURS
                                DU CONGO ET DU MONDE.

C’est par cette belle chanson en lingala, intitulée «Nzambé wa Ngai, Nabosanaki Nkombo na Ngai Mabélé » que je me permets d’introduire le message que j’ai à vous adresser ce 3 Août.

Je vous invite donc à la chanter avec moi, sans presser, dans un esprit de recueillement, de foi et surtout d’humilité, car n’oublions pas que tous nous sommes poussière et nous retournerons en poussière.

                        Nzambé wa ngai nabosanaki
                       Nkombo na ngai mabele
                        Na yébi na salélaki yo mabé
                        Moyini na ngai akosaki ngai
                        Na komi na mpassi

                        Nkolo wa ngai Nzambé wa ngai
                        Yokéla ngai na bika é
                        Na yébi na salélaki yo mabé
                        Limbisa ngai o mboka ya kembo
                       ya kembo na sépéla.

           O Kanisa O Kumisa
           Ebandéli pe suka
           Ozalaki mabele ô uti pé oko zonga mabélé.

           Limbisa ngai na mabé na sali
           Nzambé wa ngai na bika é
           Zonguisa ngai na mboka ya kembo
           Nzambé wa ngai na sépéla.

                         Zonguisa ngai na mboka ya séko
                         Nzambé wa ngai na yemba é
                         Na zonga mwana na yo ya séko
                         Nzambé wa ngai na sépéla.

                         Na bosanaki mi béko ya solo
                         Nzambé wa ngai opésaki ngai
                         Na landi mibéko ya moyini na ngai
                         Nzambé wa ngai obungaki ngai.

Cette brochure que je permets de mettre à la disposition des frères et soeurs du Congo et du Monde, a pour unique but de dégager un enseignement qui de prime abord, pourrait paraître insignifiant, aux yeux de certains; mais qui, en réalité, revêt une importance capitale pour tout homme qui se dit spirituel et qui voudrait que son comportement plaise à Notre Seigneur Jésus-Christ.

Pour que cet enseignement soit accessible à l’intelligence de tous ceux qui appartiennent à notre Association louzolo «Amour » et à notre Très Chère Organisation, l’Organisation PH, je voudrais dans un premier temps, partir d’une histoire toute simple, quitte à tirer de cette même histoire un enseignement, une leçon, dans l’espoir que chacun de nous saura y puiser une matière à réflexion pour son propre avancement.

Voici donc cette histoire : Pierre et André étaient deux jeunes élèves qui fréquentaient dans une même classe et qui étaient suivis par le même professeur. Pierre était plus intelligent, plus dynamique et plus courageux qu’André. Il saisissait avec une souplesse remarquable les explications que lui donnait son professeur. Mais il avait un défaut : bien qu’intelligent, dynamique et courageux, Pierre, qui était trop sûr de lui, ne retenait des explications de son professeur, que ce qui était essentiel, primordial, capital. Il négligeait les détails ou les petites remarques, moins importantes du reste, que son professeur ajoutait au cours des différentes leçons ou explications. En un mot, Pierre, était l’élève qui n’accordait de l’importance qu’aux explications fondamentales, profondes, importantes de son professeur. Il trouvait inutile de marquer dans son cahier ou de retenir les explications de détails, parce qu’il les trouvait moins importants, sinon subsidiaires et ennuyeuses. Cette façon de penser, de travailler et d’étudier, est en effet, le propre des élèves et même des étudiants qui se disent doués, intelligents, simplement parce qu’ils se croient trop sûrs d’eux-mêmes.

André, par contre, était moins intelligent, moins doué que Pierre. Il était même mou de caractère, presque indolent par nature. Toutefois, il s’efforçait tant bien que mal, d’assimiler les enseignements de son professeur, mais non sans quelque maladresse. Seulement, ce qui le différenciait de son ami Pierre, c’était ce soin, cette attention soutenue, qu’il apportait aux explications secondaires, moins importantes, que donnait son professeur. Il est vrai qu’il notait, retenait et s’efforçait d’assimiler les explications importantes, essentielles; mais il ne négligeait pas pour autant, celles qui étaient moins importantes et qui, aux yeux de Pierre, étaient inutiles, sinon encombrantes.

André, qui était donc moins intelligent et mou de caractère, avait sur Pierre, l’avantage de prendre au sérieux et à coeur, les explications, même les moins importantes que donnait son professeur. Il agissait de la sorte parce qu’il n’avait pas la prétention de croire suffisant en lui même ou même trop compter sur son savoir faire, son habileté pour réussir. Il trouvait donc prudent de rien omettre, de ne rien négliger; tout était important à ses yeux, l’essentiel aussi bien que le général, l’important aussi bien que le secondaire.

Les mois s’écoulaient et les deux élèves, Pierre et André devaient donc affronter l’examen de fin d’année, afin de passer en classe supérieure et d’obtenir un diplôme d’admission. Durant les épreuves écrites les professeurs qui surveillaient le travail des deux candidats, avaient remarqué que Pierre qui était trop sûr de lui, remplissait sa feuille d’examen avec une rapidité vertigineuse, ne mettant dans sa copie que les réponses essentielles aux questions posées. Malheureusement, il n’allait pas dans les moindres détails parce qu’il n’avait pas, durant l’année, accordé de l’importance à cet aspect de choses. Dès qu’il voulait entrer dans les détails, il éprouvait de sérieuses difficultés à s’en sortir. Il ne se contentait donc que des réponses essentielles aux différentes questions qui lui furent posées durant les épreuves. C’est d’ailleurs pour cette raison, qu’il remit sa copie aux surveillants, bien avant son ami André. Il était le premier à sortir de la salle d’examen, parce qu’il était trop sûr de lui et qu’il trouvait inutile, pour répondre à une question, d’aller dans les moindres détails.

      André, par contre, prenait tout son temps pour répondre aux questions posées. Il y mettait plus de temps à répondre parce qu’il prenait la précaution d’ajouter à chaque question, toutes les explications moins importantes qu’il avait assimilées pendant l’année scolaire. Il était le dernier à sortir de la salle d’examen parce qu’il ne voulait rien omettre, ni négliger au cours des épreuves pour bien répondre à chaque question tout en prenant le soin de ne rien omettre, pas même les explications les moins importantes du cours.

       Lors de correction, la copie d’André plût aux correcteurs parce qu’elle était riche en explications secondaires, même les moins importantes. La copie de Pierre, par contre ne retint pas l’attention des examinateurs. C’est ainsi qu’à la proclamation, c’est André qui fut déclaré admis à passer en classe supérieure. Il obtint donc son diplôme d’études supérieures.

Et pourtant, à bien voir, il était moins intelligent que Pierre et de surcroît, il était mou de caractère et indolent par nature. Pierre, qui par contraste, se révélait comme étant plus intelligent, plus dynamique et plus courageux, échoua lamentablement à son examen, tout simplement parce qu’il avait négligé les explications les moins importantes de son professeur et parce qu’il était trop sûr de lui.

A mon avis, il n’est pas inutile qu’on s’arrête à cette histoire, l’histoire de ces deux élèves Pierre et André, qu’on y réfléchisse afin de discerner le message ou l’enseignement que je veux que les frères et soeurs comprennent.

A travers cette histoire, nous voyons que Pierre et André ont des caractères opposés. Pierre c’est l’élève intelligent, mais qui ne prend pas au sérieux toutes les explications de son professeur. André, est certainement moins doué mais prudent, simple et surtout sage et obéissant.

Je voudrais comparer ces deux élèves au pharisien et au publicain de l’évangile. Le caractère de Pierre ressemble à celui du pharisien. En effet, celui-ci nous est présenté dans la Bible comme un homme rempli d’orgueil et très sûr de lui, il est persuadé qu’il est plus élevé que les autres en matière de spiritualité. Déjà, par sa prière, il montre qu’il est un homme particulier, inspiré, et même pieux. La vie qu’il mène est à la fois honnête et intègre, par rapport à la loi, il est sans reproche car c’est d’une manière scrupuleuse qu’il la respecte. C’est d’une manière régulière également qu’il observe les exigences du jeûne. Il jeûne deux fois dans la semaine alors que la loi n’exigeait le jeûne qu’une fois l’an. La dîme n’étant que la dixième partie du revenu ou du butin que l’homme devait consacrer à Dieu, le pharisien, lui, allait bien au delà de cette loi puisqu’il arrivait à donner la dîme de tous ses revenus.

Comme Pierre, le pharisien était donc un homme intègre, pieux, respectant la loi et les autres exigences de Dieu. Mais que lui manquait-il ? Il lui manquait un esprit de simplicité, d’humilité. Il était trop sûr de lui car il était persuadé qu’il avait aux yeux de Dieu, une place de choix.

S’il y avait à tester les hommes, à leur faire passer l’examen, le pharisien était sûr d’occuper la première place et de recevoir de Dieu un diplôme d’excellence, se persuadant lui même d’être juste. Déjà dans sa prière, il n’hésitait pas de dire, qu’il n’était pas comme le reste des hommes qui sont accapareurs, injustes et adultères. Il se glorifiait d’être différent du reste des hommes car il n’avait rien à se reprocher aux yeux de Dieu. Pierre avait négligé les explications les moins importantes de son professeur, et pour avoir été négligent dans ce domaine, il a échoué à son examen, alors qu’il était très intelligent, dynamique, et courageux. Le pharisien également menait une vie intègre et honnête. Il respectait rigoureusement la loi et jeûnait régulièrement. Il était à jour quant à la dîme que l’homme doit consacrer à Dieu. Mais pourquoi malgré cette bonne conduite a-t-il été désapprouvé aux yeux de Dieu ? Simplement parce qu’il était trop sûr de lui. Il était gonflé d’orgueil pour sa propre personne, négligeant par là même, ce qui est cher aux yeux de Dieu, à savoir l’humilité, la simplicité, cet esprit contrit dont parlait le psalmiste David au psaume 51.

Le pharisien a donc échoué aux yeux de Dieu parce qu’il faisait étalage des mérites qu’il avait en matière de piété, de spiritualité. Il se targuait de sa piété. Pire encore, dans son orgueil, il allait jusqu’à mépriser ses frères, ses proches. Il oubliait par là même, le commandement nouveau du Seigneur : l’amour sincère du prochain. L’homme qui est imbu de soi en présence de Dieu ne peut qu’échouer, car l’apôtre Jacques nous dit « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne sa grâce aux humbles ». (Jacques 4 : v. 6)

Par contre, comment le publicain nous est-il présenté ? Il nous est présenté comme un homme conscient de sa petitesse, de son néant devant Dieu. Il sait qu’il est un pauvre pécheur, un homme rempli d’iniquités et indigne de s’approcher de Dieu. C’est pourquoi, je le comparerai volontiers à André qui, par nature, se présente comme un garçon sans force, sans énergie et très peu doué. De même qu’André, conscient de sa faiblesse, prenait le soin de tout noter, de conserver les remarques secondaires de son professeur, de même, le publicain, conscient de son état de péché, prend lui aussi le soin de se tenir loin du Saint Lieu pour faire sa prière. Il sait qu’il est trop mauvais pour s’approcher de Dieu. Au lieu de mettre sa confiance en lui-même, il la met en Dieu puisqu’il espère que Dieu tiendra compte de son humilité et écoutera cette prière à la fois simple, humble, mais sincère qu’il lui adresse. Conscient du nombre impressionnant de ses péchés, le publicain n’osait même pas lever les yeux, il n’osait pas non plus lever les mains au ciel, car il savait que Dieu ne peut écouter la prière de l’homme orgueilleux qui, se croyant juste, ose lever les mains et les yeux pour prier. Tête baissée, touché par la multitude de se fautes, le publicain, dans une attitude simple, recueillie et confiante, épanchait la confession de ses péchés et implorait le pardon, la miséricorde de Dieu.

Le publicain a tenu compte de ce que Dieu exige de l’homme c’est - à -dire, l’esprit de repentance. Le pharisien trop sûr de lui, a négligé cet aspect et a laissé l’orgueil gagner son coeur. Pierre aussi était sûr de lui, mais il a échoué. André, par contre, a réussi à son examen. Le pharisien et le républicain eux aussi, venaient de passer un examen. Le professeur pour eux, c’est Jésus lui-même.

La question qui nous préoccupe maintenant est celle de savoir qui des deux a réussi à son examen. En d’autres termes, quelle conclusion Jésus a-t-il pu tirer devant l’attitude du pharisien et publicain ?

La Bible nous dit, que Jésus avait prononcé son verdict en faveur du publicain et en défaveur du pharisien. Le verdict de Jésus fut que le publicain retourna chez lui, content, satisfait, mais surtout justifié, c’est-à-dire pardonné et accepté par Dieu parce qu’il a tenu compte de l’attitude de repentance que Dieu exige à tout homme avant qu’on demande quoi que ce soit. Le publicain est donc comme cet élève qui, pourtant moins doué, a su tenir compte des remarques, même les moins importantes de son professeur. Il les a observées et concernées.

Etre un homme pieux, c’est bien beau; avoir une vie honnête et intègre, c’est également beau. Respecter la loi, jeûner régulièrement, payer sa dîme, c’est encore beau. Mais Dieu veut aussi que l’homme reconnaisse d’abord sa petitesse devant lui, qu’il cultive en lui, cet esprit contrit, qu’il se repente. Alors, il sera agréable à Dieu et méritera le salut. Sans cette condition sine qua non, l’homme ne peut plaire à Dieu malgré la multitude des oeuvres qu’il peut accomplir.

Le pharisien avait tout accompli, mais il avait négligé les explications que Jésus donnait sur l’esprit de repentance et de contrition. C’est pour avoir négligé cet enseignement qu’il jugeait moins important, que le pharisien a échoué à son examen devant le jury de Dieu. Alors que le publicain retourna chez lui, content, agrée, le pharisien sombra dans le plus grand désespoir. Le pharisien a lamentablement échoué lors du verdict de Jésus parce qu’il s’était enorgueilli de sa piété, de ses oeuvres et parce qu’il était trop imbu de lui même.

Quand de tels hommes s’adressent à Dieu, qu’ils sachent qu’ils ne seront jamais exaucés. Ils échoueront toujours devant sa face parce que Dieu fait toujours la sourde oreille pour celui qui se targue de sa piété et qui est trop sûr de lui. Dieu n’écoute que celui qui accepte de dépendre de lui. Pierre a cru réussir en comptant sur ses propres forces, le pharisien également. Mais hélas, c’est André qui a été déclaré admis et c’est le publicain qui est retourné chez lui justifié, pardonné et accepté par Dieu, car notre Dieu est toujours prêt à exaucer l’homme qui reconnaît sa petitesse devant lui, et qui tient compte des explications, même moins importantes qu’il donne.

En effet, lors de son sermon sur la montagne, le Christ disait: « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes. je suis venu non pour abolir, mais accomplir. En vérité, je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui là sera appelé grand dans le royaume des cieux ». (Mathieu 5, vers. 17-19)

Dans la parabole des talents également, Jésus félicite le serviteur qui en son absence, a tenu compte de son enseignement, même si de prime abord, cet enseignement s’est révélé comme sans grande importance, ce serviteur s’était exprimé en ces termes : « Maître tu m’avais remis cinq cent pièces d’or. Regarde : en voici cinq cent autres que j’ai gagnées. La Bible ajoute, et c’est très important : Son Maître lui dit : « C’est bien, bon et fidèle serviteur. Tu as été fidèle dans des choses qui ont peu de valeur, je te confierai par conséquent celles qui ont beaucoup de valeur. Viens te réjouir avec moi. (Mathieu 25 : 20-22)

Ici également, je voudrais, chers frères et soeurs, mettre l’accent sur l’idée suivante : l’homme qui prend au sérieux les choses qui ont peu de valeur ou qui conserve les explications ou les enseignements de ses supérieurs, même s’ils paraissent moins importants, cet homme réussira dans la vie et sera apprécié de son entourage. Mais l’orgueilleux, le prétentieux, l’homme trop sûr de lui même sera toujours surpris de ses échecs retentissants. La Bible, également, nous apprend que l’homme regarde et juge par l’apparence, mais Dieu voit au dedans des coeurs et sonde les intentions des hommes.

Je parlerai également de cette touchante histoire de l’offrande qu’une veuve fait à son Dieu. La Bible nous dit que Jésus était assis à côté des troncs à l’offrande du temple, il regardait comment la foule y déposait de l’argent. Dans la foule, on notait toujours la présence des pharisiens qui profitaient de telles occasions pour se faire voir: Ces pharisiens étaient très riches, aussi donnaient-ils beaucoup d’argent. Ils agissaient ainsi non par amour pour Dieu, mais pour montrer leur orgueil, leur esprit de suffisance et pour se faire admirer des hommes. Par contre, à côté de ces pharisiens imbus d’eux-mêmes, il y avait une veuve qui, elle aussi, mit deux pièces qui, du reste, étaient très insignifiantes par rapport aux grosses sommes d’argent que mettaient les pharisiens. Ce qu’elle avait donné à Dieu n’avait qu’une valeur de quelques centimes. Mais le verdict de Jésus, encore une fois, étonna tout le monde. Jésus déclara que c’était la pauvre veuve qui avait donné à Dieu plus que ces pharisiens.

Jésus savait que les pharisiens agissaient ainsi par simple parade et non par esprit de sacrifice. Il savait que les pharisiens donnaient de l’argent dont ils n’avaient pas besoin, tellement ils en avaient. La pauvre veuve par contre, n’avait rien. Mais dans sa pauvreté, elle a offert tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. Les pharisiens, se faisaient justes eux-mêmes, s’appréciaient eux-mêmes, avaient beaucoup de considération pour leur propre personne, ignorant par là même qu’aux yeux du Seigneur, ils étaient parmi les derniers. C’est pour toutes ces raisons que Jean Baptiste d’abord, Jésus ensuite appelait les pharisiens « une race de vipères ». Jésus est allé même jusqu’à dénoncer leur orgueil, leur hypocrisie, leur négligence des éléments essentiels de la loi, tel que la modestie, la simplicité, l’humilité, l’esprit de repentance, alors qu’ils s’acharnaient à attacher la plus grande importance à leur personnalité, leurs intérêts propres, leur soif d’honneur, de prestige. Or , c’est bien cela qui déplaisait au Seigneur et qui justifiait les perpétuelles contradictions existant entre le Seigneur Jésus et les pharisiens hypocrites.

L’homme croit toujours qu’il peut se passer de Dieu et il compte beaucoup sur ses ressources, son intelligence, son savoir faire. Mais Dieu rabaisse son orgueil en lui résistant. Par contre, c’est l’homme que l’on méprise, que l’on ne considère pas, qui suscite la miséricorde de Dieu. Le pharisien s’estime suffisant en lui même, a perdu la faveur divine malgré ses prières ronflantes. Aveuglé par le culte de sa personnalité, il priait ainsi : « O Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme ce publicain, ce collecteur d’impôts. Je jeûne deux jours par semaine et je te donne la dixième partie de tout ce que je gagne ». La prière du publicain cependant était tout à fait différente de celle du pharisien. Il disait, en se frappant la poitrine : « O Dieu aie pitié de moi qui suis un pêcheur ».

Des deux hommes, c’est le publicain qui est rentré chez lui content car il avait retrouvé la paix, il était maintenant en règle avec Dieu. L’orgueil est une abomination devant Dieu, alors que la simplicité et l’humilité sont des vertus qui attirent en l’homme, la bénédiction de Dieu. Pensons à la belle chanson de notre Président de chants, le Roi David : Celui s’élève sera abaissé, celui qui s’abaisse, sera élevé ! La porte du ciel est fermé aux orgueilleux ». Avant d’arriver au message proprement dit que j’ai à vous transmettre dans cette brochure, je vais encore m’inspirer de ma propre expérience en tant que salutiste. Laissez-moi d’abord vous chanter cette belle chanson composée par notre prédicateur le Roi David.

Emile ke kufua kwandi é salutiste

J’aimerais vous parler un tout petit peu, de l ’Armée du Salut, plus précisément de sa structure et de son gouvernement. Comment l’Armée du Salut est-elle structurée ? Comment l’Armée du Salut est-elle gouvernée, organisée et dirigée ?

L’organisation de l’Armée du Salut a pris naissance depuis son fondateur William BOOTH en 1865. Je tiens à faire ici cette petite parenthèse pour que chacun de vous comprenne ce que j’ai à dire. J’estime donc qu’il est indispensable que vous ayez quelques notions sur la manière dont l’Armée du Salut est structurée, organisée et dirigée.

L’Armée du Salut est pourrait-on dire, un mouvement international, en ce sens qu’elle est à l’oeuvre dans un nombre impressionnant de pays et de nations. Malgré son caractère international, l’Armée du Salut demeure néanmoins une et donc indivisible, parce qu’elle est structurée et organisée de façon rigoureuse. En effet, quand un mouvement surtout international, manque d’ordre, de structure, il faut aussi dire qu’il manque de chef, et que par voie de conséquence, il est voué à un lamentable échec. Or le plan de Dieu a toujours été de gouverner les hommes par les hommes.

Le tout premier point que chaque salutiste doit obligatoirement connaître, est de placer en tête de toutes choses, le fondateur de l’Armée du Salut, c’est à dire William BOOTH. Pourquoi cela ? Simplement parce que sans William BOOTH, on ne parlerait pas aujourd’hui de l’Armée du Salut. A l’origine, elle était connue sous le nom de société de Réveil de l’Est de Londres. Plus tard, elle fut connue sous le nom de Mission Chrétienne et maintenant sous le nom de l’Armée du Salut. Mais le Président fondateur est bel bien William BOOTH. Pour preuve, il existe même dans le cantique de l’Armée du Salut, une chansons intitulée CHANT DU FONDATEUR (Salut infini) en mémoire de William BOOTH, ce pasteur Anglais qui, à 36 ans, prit conscience que Dieu l’appelait à travailler au Salut des habitants de l’Est Londonien. Voici le 1 er couplet et le refrain,

                    1- O menga ma Yezu, ma kutuvulusanga
                        Nzambi wa tu zola, kavana mwan’andi
                        Kwa bantu babonso bena vava ntoto
                        Wiza muna ntima, sukula mono mpe.

                        Ref : Teleti mu luzolo mpe
                              Menga ma Yezu mvulusi
                              Matoma sukulanga
                              Muna kutuvulusa.

       Il y a donc un commandement suprême, mais unique dans l’Armée du salut, et le fondateur de cette Armée de Salut est bel et bien William BOOTH.

Par ailleurs je vous apprends, chers frères et soeurs, que le centre administratif mondial de l’Armée du Salut se trouve en un seul lieu, c’est-à-dire au Quartier Général International, à Londres.

Le chef Mondial de l’Armée du Salut, c’est à dire le Général a sous lui, un Haut conseil composé de commissaires et de chefs de territoires. Au niveau d’un territoire, la direction des affaires est confiée par le Général au Chef de territoire désigné par lui. Le Chef de territoire reçoit sur certains points, des avis des commissions spéciales, en fait état au quartier Général International.

Le poste constitue également un élément de base dans la structure même de l’Armée. La direction est cette fois ci assurée par un officier commandant et celui-ci, à son tour, confie certaines tâches aux collègues qui le secondent et ainsi de suite...

       Bref, il y a donc une structure rigoureuse et bien agencée allant du Général de l’Armée du Salut, jusqu’au grade inférieur. J’ai parlé du Président Fondateur de l’Armée, William BOOTH, du chef Mondial actuel, c’est à dire, du Général en exercice, du Haut Conseil composé des commissaires, des chefs de territoires. J’ai également parlé du centre administratif mondial de l’Armée du salut et qui se trouve au Quartier Général International à Londres etc... Pourquoi ces références? C’est pour montrer qu’au sein de l’Armée du Salut, il y a une ligne de conduite commune et internationale qui doit absolument être sauvegardée et respectée. Cette notion d’internationalisme de l’Armée du Salut est donc extrêmement importante non seulement au niveau spirituel, mais aussi d’un point de vue administratif. Elle doit être la preuve incontestable que toute décision écrite, toute note, tout texte, toute ampliation, tout document , toute brochure, toute correspondance de quelque nature que ce soit, émanant de L’Armée du salut, ne peut être considérée comme ayant de la valeur, que si cet amalgame administratif tient compte du respect strict et rigoureux de la hiérarchie. En d’autres termes, je dis que dans L’Arméé du salut, tout salutiste, quelque soit son grade ou son rôle, avant d’entamer toute correspondance ou tout écrit, devrait en tout premier lieu, mettre en tête de chaque écrit ou texte, le nom du Fondateur de L’Armée du Salut, WILLIAM BOOTH avec toutes les références qui s’imposent. Cette référence doit être immédiatement suivie du nom du centre administratif mondial, c’est à dire le Quartier Général International à Londres ( Angleterre ), sans oublier l’identité du Général en exercice, ( homme ou femme ).

       Si la correspondance est adressée par un responsable de L’Armée du Salut suffisamment gradé tel qu’un Colonel ou Commandeur Territorial, c’est en troisième position que doit figurer son identité. ( Ici à Brazzaville, on mettrait par exemple : le commandeur territorial, Rue Reims, Brazzaville République Populaire Congo) .

Si, c’est un Officier Commandant qui rédige la correspondance, il prendra d’abord la précaution de mentionner en tête de sa correspondance toutes les références citées plus haut, depuis le Fondateur William BOOTH jusqu’au Commandeur Territorial. Si, au contraire, c’est un salutiste, moins gradé que l’Officier Commandant, en l’occurrence, un Lieutenant, ce dernier ne peut rédiger sa correspondance sans mentionner en tête de sa correspondance, tous les grades qui lui sont supérieurs ; c’est seulement après cette hiérarchie rigoureuse qu’il mentionnera ses titres à lui de Lieutenant.

Il en est de même d’un Commandement Divisionnaire. Un poste de l’Armée du Salut par exemple est formé de soldats et de recrues de l’Armée. Tous sont sous la direction d’un Officier Commandant. L’Officier Commandant à son tour est secondé d’un Lieutenant.

Je pouvais m’étendre à volonté, pour vous expliquer ces différentes notions de hiérarchie. Mais je me suis limité à l’essentiel. En résumé, mon intention est de vous faire comprendre que, dans l’Armée du Salut, sans ce respect de la hiérarchie au niveau administratif, toute correspondance ou tout document, tout procès-verbal, toute note que le salutiste pourrait adresser à ses supérieurs, serait d’aucune valeur, étant considérée comme nulle et non avenue.
Cela dénoterait, par ailleurs, de la part de celui qui écrit, un signe de désobéissance aux principes et aux règlements de l’Armée du Salut. Le salutiste doit comprendre que l’obéissance est le principe essentiel de tout gouvernement, qu’il soit humain ou divin. Chaque salutiste, doit, par conséquent, obéir à cette loi administrative, qui veut que, tout écrit avant qu’il ne soit adressé à un supérieur, puisse respecter cette chronologie dont je vous fait état, allant depuis le Fondateur de l’Armée du Salut jusqu’au grade de celui qui rédige ladite correspondance. Le salutiste qui désobéit à cette loi administrative prouve par là même qu’il ne peut être à mesure de commander et qu’il n’a pas confiance dans la sagesse de ses supérieurs car, l’expérience prouve que celui qui n’a jamais appris à obéir, ne peut être en mesure de commander.

Pour mieux vous édifier, Je vais maintenant m’appuyer sur un autre exemple, différent de celui de l’Armée du Salut. Dans le plan purement terrestre, chacun de nous sait qu’il existe une grande organisation qui traite des problèmes de santé sur le plan mondial. Cette organisation, nous la connaissons très bien, c’est l’OMS, (Organisation Mondiale de Santé). A supposer que le Directeur Régional qui a ses assises ici à Brazzaville, veuille rédiger un document ou faire une correspondance. A mon entendement, je pense qu’il prendra la précaution de vérifier si la lettre qu’il va rédiger porte bien, à son en-tête, l’adresse de cette même organisation depuis le siège qui se trouve à Genève. Sans cette référence importante qui rappelle le centre administratif mondial de l’OMS, c’est à dire Genève, le Directeur Régional qui évolue à Brazzaville ne peut rédiger sa correspondance. Avant même qu’il ne mette ses propres références en tant que Directeur Régional au niveau de Brazzaville, il doit respecter la hiérarchie administrative qui veut que toute correspondance, tout procès-verbal, tout document, porte à son en-tête, l’adresse complète de l’OMS à Genève. Après cette condition sine-qua-non, viennent ensuite ses propres références. Une fois cette condition remplie, l’intéressé pourra alors amorcer sa correspondance.

Les frères et soeurs qui sont dans notre Association et qui occupent certaines responsabilités (Président de Section, Président de Sous-Section, Responsable à tel ou tel niveau, j’en passe), rédigent des correspondances, élaborent des procès-verbaux, écrivent des documents, en omettant de mettre en tête de ces dits documents ou de ces correspondances, l’adresse complète de leur Président Fondateur qui est LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile. S’il est par exemple, Président d’une Section donnée, il se contente d’écrire en tête de sa lettre : Brazzaville, le 5 Octobre 1985. Frère untel... Président de la Section X, B.P. 108 par exemple, République Populaire du Congo. Il ne s’arrête qu’à sa propre adresse, qu’à ses propres références et se met à rédiger sa lettre, lettre qu’il adresse aux frères et soeurs de l’Association. Après avoir tout relaté, sans se gêner, il signe son courrier et l’envoie à qui de droit. Selon lui, c’est son adresse qui compte, c’est sa personne qui a de la valeur. C’est lui seul que les frères et soeurs doivent respecter et considérer. Nulle trace de l’adresse du Fondateur de l’Association Louzolo, aucune référence sur ce dernier.

Que vous en semble, chers frères et soeurs ? Ce comportement est-il normal ? Cette administration est-elle en harmonie avec la logique ? Avons nous oublié la promesse que nous avons faite librement le jour de notre engagement ? N’avons-nous pas dit : « je déclare que j’obéirai toujours aux ordres légitimes de mon Représentant légal et que je serai un exemple de fidélité à ses principes ». Mais finalement où allons-nous ?.

Je vous apprends, chers frères et soeurs, que c’est là, un manquement gravissime, une faute très lourde aux yeux de notre Dieu. Beaucoup diront peut-être : « Mais pourquoi le Grand Maître ne nous avait pas fait cette remarque depuis longtemps ? Qu’attendait-il pour nous faire remarquer ce manquement ?.

Eh bien, mes amis ! je l’ai fait sciemment. Je vous ai laissé tout le temps pour voir, si parmi vous, qui êtes et pourtant, de gros intellectuels, des hommes de culture, des diplômés dans les différentes branches du savoir, des sages même, des penseurs, des philosophes, on pouvait trouver un frère ou une soeur capable de faire remarquer ce manquement. J’ai attendu, et depuis 1980 jusqu’à maintenant, personne, dans l’espace de 10 ans bientôt, n’a pu découvrir, cette faute grave, surtout que notre association, renferme un grand nombre d’intellectuels, de penseurs.

Je crois que le Secrétariat de notre Association ne manque d’intellectuels expérimentés. Mais je constate avec amertume, que toute les Notes Circulaires qui me parviennent, tous les documents, tous les procès-verbaux, toutes les brochures sont pour ainsi dire, mal rédigés, mal présentés, en raison même de ce manquement gravissime. Qui de vous a eu le moindre soupçon concernant cette anomalie ? Comment pouvez-vous écrire des Notes Circulaires, des correspondances de tous ordres, en oubliant de porter en tête de chaque correspondance de la part de leurs auteurs, non seulement un manque de bon sens, mais aussi un manque de maturité spirituelle, car c’est une grave erreur que de se préoccuper de vivre pour soi-même au point de ne pas avoir le temps de respecter son Président Fondateur, ne fut-ce qu’en des points où il est en droit d’être respecté. Aimer son Maître, aimer son Président, c’est aussi apprendre à faire attention à sa personne, sinon nous risquons de croire que la vraie piété réside dans les gros mots ! Non ! ne nous complaisons pas dans une piété factive, mais sachons vivre en spirituels. C’est notre attitude à l’égard de notre Président Fondateur qui attestera la réalité de notre amour pour Dieu.

Ce manquement est d’autant plus grave, qu’on laisse entrevoir de notre part des signes de rébellion camouflée et pourquoi pas l’ingratitude à l’égard du Représentant de l’O.P.H., que je suis ! En effet, la Bible nous exhorte à l’obéissance et au respect à l’égard de nos supérieurs et plus particulièrement, envers ceux que Dieu a choisis pour nous guider vers la voie du Salut. Par la bouche de Paul, Dieu dit : « obéissez à vos dirigeants et soyez soumis. En effet, ils veillent constamment sur vos âmes puisqu’ils devront en rendre compte à Dieu. Si vous leur obéissez, ils accompliront leur tâche avec joie ; si non ils l’accompliront avec tristesse, ce qui ne vous serait d’aucun profit ». (Hébreux 13.V.17)

       On ne peut être en règle avec Dieu lorsqu’on néglige celui qui le représente, car Jésus à dit : « Celui qui vous écoute, m’écoute; celui qui vous rejette, me rejette ». (Luc 10.V.16)

       Si actuellement, les frères et soeurs arrivent à faire des interventions, à sensibiliser, à guérir ; si actuellement ils sont à l’abri des forces impures, c’est bien grâce à un « mbuankanda » comme Emile. Il n’y a donc personne qui pouvait prétendre connaître l’Association Louzolo « AMOUR », sans le Président Fondateur. Avant moi, je crois que beaucoup d’entre vous étaient perdus. Beaucoup étaient pervertis par des doctrines étrangères à l’enseignement du Christ. Je crois que le respect que je vous demande est légitime, car un membre sincère et reconnaissant, ne peut négliger son Maître. Au contraire, il se doit de suivre l’enseignement de celui qui l’a initié dans la vie spirituelle avec une confiance et une soumission empressées. C’est bien moi Emile qui ai fait que tous connaissent l’Association Louzolo et au dernier jour, c’est toujours Emile qui répondra au sujet de chacun de vous, car j’ai une responsabilité solennelle à assumer en votre faveur et un compte à rendre également. Aussi, j’estime que mes directives sont dignes de respect. Si parmi vous, certains s’obstinent à ne pas les suivre, qu’ils sachent que cette attitude de désobéissance, d’orgueil et de rébellion camouflée les mènera à la perte. Si déjà de mon vivant, beaucoup estiment que mon adresse complète ne doit pas figurer dans leurs correspondances, qu’en sera-t-il après ma mort ? Pour beaucoup d’entre vous, le nom d’Emile ne sera qu’un pâle souvenir. Quel raisonnement ! Quelles illusions ? Sachez que, même si le Président Fondateur que je suis n’est plus sur cette terre, à partir de ce jour, son adresse complète ne doit jamais manquer en tête de vos correspondances.

Cette brochure est donc un avertissement que je donne à tout le monde, parce que j’ai vu que tout le monde a failli par rapport à cet état de choses. C’est un grand manquement de la part de tous les frères et soeurs, et c’est précisément sur ces petits détails que l’homme fait échec devant Dieu et tous les

frères et soeurs de l’Association Louzolo « AMOUR » ont effectivement échoué parce qu’ils ont commis cette grave erreur. Voilà pourquoi, au début de cette brochure, j’ai parlé de deux élèves : Pierre et André. Pierre qui était pourtant intelligent a échoué à son examen de fin d’année parce qu’il n’a pas su conserver les explications moins importantes de son professeur. Par contre, André, qui était moins doué, mou de nature, les a respectées et conservées. Il obtint, en raison même de cette attitude d’humilité et de dépendance, son diplôme. Il a su prendre au sérieux les moindres détails qu’ajoutait son professeur au cours des différentes leçons.

De même, nous qui sommes très intelligents dans l’Association Louzolo, nous avons échoué parce que depuis presque une dizaine d’années, nous ne nous sommes pas rendus compte de notre aveuglement spirituel, malgré les connaissances encyclopédiques que nous pouvons avoir. Nous avons tous échoué à l’examen que Dieu nous a fait subir, parce que nous écrivons, nous rédigeons, nous dressons des procès-verbaux, nous propageons des documents sans respecter les moindres détails que Dieu voudrait que nous respections.

Il faut prendre très au sérieux cette attitude de négligence que nous affichons à propos de petits détails que Dieu nous demande de considérer dans notre vie d’hommes spirituels. Cette remarque peut faire sourire certains, mais ils oublient que ce sont ces petites choses que l’on néglige qui, bien souvent, nous font perdre de gros privilèges. Notre ennemi de toujours, Satan, nous fait croire que le non respect de ces petites notions est sans risque pour notre avancement spirituel. Vous comprenez maintenant le sens de cette belle chanson en lingala ?

Bien au contraire, les actes de désobéissance au sujet de moindres détails, ne sont parfois, rien d’autre qu’un moyen rapide de perdre la faveur divine.

Voyez le cas de Moïse, ce grand homme de Dieu. Dieu n’était-il pas l’ami de Moïse ? Ce grand Prophète a fait de son vivant des choses extraordinaires, des miracles de tous ordres car la main de l’Eternel était sur lui. C’est lui Moïse qui, par la puissance de l’Eternel, a libéré le peuple d’Israël de l’esclavage auquel l’avait soumis Pharaon. Au Sinaï également, Dieu s’était même manifesté à Moïse de façon très personnelle. Le peuple entendit la voix divine, mais seul Moïse fut admis à parler à l’Eternel comme à un ami. Bref, disons que Moïse, était parmi les hommes, l’un des plus(**)* et des plus capables. Malgré sa grandeur, sa force, il pécha contre Dieu pour avoir négligé un petit détail de rien du tout que Dieu lui avait demandé de respecter. Quel est ce détail ? Le peuple souffrait de la soif et le manque d’eau suscita une grande déception et de vives plaintes. Le peuple murmurait contre Moïse et était même prêt à le menacer. Moïse consulta l’Eternel à ce sujet et Dieu, pour résoudre ce problème dit à Moïse : « Prends ta verge et pose la tranquillement sur le sol. Tu parleras en présence du peuple à ce rocher et l’eau sortira, le peuple boira à satiété. »

Mais Moïse désobéit à Dieu. L’orgueil s’empara de lui. Il appela le peuple « rebelles » et dans sa colère, il frappa violemment le rocher et l’eau sortit. Le peuple but, mais, pour le moment, Moïse n’écouta pas Dieu. Dans sa colère, il oublia que la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.

Dieu lui avait simplement ordonné de poser tranquillement sa verge par terre et de parler doucement au rocher pour en faire jaillir de l’eau. Or Moïse s’énerva contre le peuple qu’il traita de rebelles. Moïse avait oublié Dieu. Il avait abandonné sa position de dépendance à l’égard de Dieu pour compter sur sa propre sagesse. Et pourtant, Moïse a fait de grandes choses. Mais ce petit manquement a provoqué le jugement de Dieu. Dieu punit Moïse de sa faute, en lui interdisant l’entrée dans la Terre Promise. Si grand que fut Moïse, il pécha sur un petit point et mérita pour cette désobéissance, la punition de Dieu. Moïse, au lieu d’agir au nom de l’Eternel, a agi et intervenu en son propre nom.

Nous aussi, dans l’Association Louzolo, dans l’OPH, nous connaîtrons les mêmes situations et beaucoup sont déjà victimes de leur propre désobéissance et de leurs orgueil. Ceux qui se croient intelligents sûrs d’eux-mêmes ont déjà failli. Apprenons plutôt à devenir comme cet élève qui observait les moindres détails de son professeur.

Nous nous croyons suffisants en nous mêmes. Nous sommes toujours sûrs de nous mêmes, mais dites moi, qui pouvait savoir qu’il allait exister une organisation PH ? Qui pouvait prévoir qu’il y aurait une Association de Bienfaisance appelée Association Louzolo ? je crois qu’il n’y a personne. Où avons nous alors mis notre science, notre sagesse et notre intelligence, nous avons failli sur un petit détail parce que nous avons oublié de considérer à sa juste place l’homme qui nous a fait découvrir cette Organisation. Lisons la parole de Dieu dans 1 Corinthiens 1; 19 à 31.

Voici ce que déclare l’écriture : « je détruirai la sagesse des sages, je rejetterai le savoir des intelligents ».

Alors, que peut encore dire le sage ? ou l’homme instruit ? ou le discuteur de ce monde ? Dieu a démontré que la sagesse de ce monde est folie ! En effet, le monde a été incapable, au moyen de la sagesse humaine, de reconnaître Dieu là où se manifestait la sagesse divine. C’est pourquoi Dieu a décidé de sauver ceux qui croient en utilisant ce message apparemment fou que nous prêchons. Les Juifs demandent des miracles comme preuve et les grecs cherchent la sagesse.

       Quant à nous, nous annonçons le Christ cloué sur la croix: c’est un message scandaleux pour les Juifs et une folie pour les non-Juifs ; mais pour ceux que Dieu a appelés, aussi bien Juifs que non-Juifs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu. Car ce qui paraît être la folie de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes, et ce qui paraît être la faiblesse de Dieu est plus fort que la force des hommes. Considérez, frères, quels sont ceux que Dieu a appelés à former votre groupe : il y a parmi vous, du point de vue humain, peu de sages, peu de puissants, peu de membres de familles peu importantes. Mais Dieu a choisi ce que le monde estime fou pour couvrir de honte les sages; il a choisi ce que le monde estime faible pour couvrir de honte les forts ; il a choisi ce que le monde estime important. Ainsi, aucun être humain ne peut se vanter devant Dieu. Mais Dieu vous a unis à Jésus-Christ et il a fait du Christ notre sagesse : par le Christ nous sommes rendus justes devant Dieu, nous sommes amenées à vivre pour Dieu et nous sommes délivrés du péché. Par conséquent, comme le déclare l’écriture : « Celui qui désire se vanter doit se vanter de ce que le Seigneur a accompli ». Si nous étions sages et modestes, nous aurions compris que toute correspondance devrait, en tout premier lieu porter, à son en-tête :
              a)- l’adresse complète du Président Fondateur.
              b)- la référence complète au B.C.I.
              c)- la référence complète au C.N.I.
              d)- la référence complète au Bureau des Sages.
et enfin, l’adresse complète de celui ou celle qui s’apprête à rédiger une correspondance.

       Frères et soeurs, je crois que je me suis fait comprendre. Nous avons tous échoué à l’examen que Dieu nous a fait subir parce nous évoluons dans l’Association, sans tenir compte de celui qui nous a fait découvrir cette même Association. Voyez le cas de l’Armée du Salut. Le Président Fondateur, William BOOTH est mort il y a de cela de nombreuses années ; mais son adresse complète ne manque jamais dans toutes les correspondances émanant de l’Armée du Salut.

       Pour l’instant, nous avons tous échoué. Il est grand temps que nous nous ressaisissions, car une maxime dit : « Mieux vaut tard que jamais » : Ceux qui s’obstineront à agir selon leur propre volonté, auront à s’expliquer au Grand Rendez-vous du Seigneur, car ce Grand jour du Seigneur, sera un jour d’examen. Quand ce jour sera arrivé beaucoup regretteront d’avoir négligé mes directives, mais ils ne pourront plus se rattraper, car l’heure sera au jugement et aux récompenses. Souvenons-nous de la belle chanson du Roi David :

           Réf. : Na tribunal ya Yezu madessu ya bana
                   ke vuanda ve tsiéléka
                   Nivaquine mpe ke vuanda ve

J’ai parlé de deux élèves, Pierre et André, de l’Armée du Salut, de l’Organisation Mondiale de la Santé, simplement pour mettre l’accent sur ce manquement gravissime que tous les frères et soeurs, sans exception ont commis. J’ai laissé une très large marge (environ 10 ans de patience) pour voir s’il y avait parmi vous quelqu’un qui pouvait constater cette anomalie. Je n’ai trouvé personne. Aussi, ai-je trouvé bon d’intervenir à travers cette brochure.

Beaucoup négligent ces détails parce qu’ils pensent que c’est leurs prières adressées à l’Eternel, qui vont les sauver. Ils se font de grosses illusions. Ils peuvent prier tant qu’ils voudront, s’agenouiller du matin au soir. Je dis qu’ils n’auront rien en retour car Dieu n’écoute que celui qui reconnaît d’abord son Initiateur, c’est à dire celui qui, de par sa mission, lui a appris la voie de Dieu, l’amour sincère du prochain et qui lui a fait découvrir Jésus-Christ, à travers l’O.P.H. et son habit, l’Association Louzolo « AMOUR ». Par ailleurs, ce n’est pas seulement dans l’O.P.H. qu’on prie. On prie également dans d’autres organisations religieuses ou spirituelles. Mais comment expliquez-vous cette différence ? A chacun de répondre. Quand à moi, je vous demande de méditer sur la signification profonde du chant composé par le Roi David : « Nge na munu pangi, béto kélé kaka na Nzambi mosi ».

Frères et soeurs, c’est le moment de nous corriger, car nous étions tous des ignorants. Nous avons oublié qu’en spiritualité, tout compte. Même si l’essentiel est en accord avec la volonté de Dieu, il reste à prendre au sérieux le détail. Tout compte aux yeux de Dieu. Quand on veut rentrer dans le Royaume de Dieu, on ne néglige rien. Malgré nos dons, notre argent, nos qualités morales, intellectuelles, nous pouvons échouer à un examen de Dieu en négligeant les petits, les remarques ou explications moins importantes que Dieu nous donne à travers son Représentant. N’oublions jamais le Président Fondateur notre Association, c’est lui qui nous a montré le chemin. Sinon, quelques soient les notes excellentes que nous aurons en d’autres domaines, nous échouerons toujours parce que nous aurons négligé les détails. Que cette belle chanson en lingala nous fasse réfléchir. Je vous l’ai envoyée parce qu’elle s’applique bien à la situation que nous vivons dans notre Association.

L’homme est poussière et il retournera en poussière, quelque soit sa valeur ici sur terre. Mais Satan qui est le père du mensonge et l’orgueil par excellence, met ces deux gros péchés en nous pour que nous négligeons notre Président Fondateur.

Or, Nous oublions que malgré nos prières, il y a quelqu’un qui nous a montrés la voie du Salut. Si donc nous prions et que nous sommes exaucés, c’est bien, grâce à Emile, Président Fondateur de l’Association Louzolo « AMOUR ». En conséquence, il est logique, et même recommandé par Dieu de lui témoigner le respect et la reconnaissance que nous lui devons.

J’espère que j’ai été très clair sur cette question de hiérarchie. Que chacun se mette à l’oeuvre et comprenne le sens profond de ce message.

D23A
Voici comment les frères et soeurs vont désormais présenter toute correspondance ayant trait à l’Association.

PRESIDENT FONDATEUR DE L’ASSOCIATION
LOUZOLO « AMOUR » ASSOCIATION DE
BIENFAISANCE
A CARACTERE SPIRITUELLE

SIEGE SOCIAL : KIBOSSI-GARE
B.P. KIBOSSI-GARE   TELEPHONE : 6
              -=-=-=-=-=-=-
BUREAU COORDONNATEUR INTERNATIONAL
                       (B.C.I.)
1, RUE DELAMART (MOUKONDO)
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
                -=-=-=-=-=-=-
CONSEIL NATIONAL INTERNATIONAL
                  ( C.N.I.)
1, RUE DELAMART (MOUKONDO)
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
                -=-=-=-=-=-=-
BUREAU DES SAGES ( B.D.S.)
1, RUE DELAMART (MOUKONDO)
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
                -=-=-=-=-=-=-

D23B
Si un frère ou une soeur appartenant à l’O.P.H. écrivait, en particulier au Grand Maître, voici comment il présentera sa correspondance

PRESIDENT FONDATEUR DE L’ASSOCIATION
LOUZOLO « AMOUR » ASSOCIATION DE
BIENFAISANCE
A CARACTERE SPIRITUELLE

SIEGE SOCIAL : KIBOSSI-GARE
B.P. KIBOSSI-GARE TELEPHONE : 6
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO

FRERE ( SOEUR) ...............................
MEMBRE CONFIRME, MEMBRE OU CLIENT CONFIRME DE L’OPH
PRESIDENT DE LA SECTION (OU SOUS-SECTION) ...............(uniquement pour le Président) ;
SECTION DE ......................................
SOUS-SECTION N°.............................

LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile KIBOSSI, le 23 AOÛT 1989

Président Fondateur de l’Association
LOUZOLO « AMOUR »
Association de bienfaisance à caractère spirituel
Siège Social KIBOSSI GARE
Boite Postal KIBOSSI GARE
Téléphone : 6
République Populaire du Congo

Message Du Grand Maître Loufoua Cétikouabo Guy Emile
Lors De La Grande Fête De L’Esprit Saint, En 1988,
A La Montagne

      Très chers frères et soeurs,

      La Bible, qui est la Sainte Parole de Dieu est remplie de beaucoup de promesses pour tous ceux-là qui croient sincèrement en l’Eternel et en Son Amour infini.

Nous savons tous, chers frères et soeurs que Dieu est la Vérité Pure et Absolue. Ce qui revient à dire, qu’Il ne peut ni se tromper, ni nous tromper. Il n’est pas comme nous, les humains qui promettons et ne réalisons pas. Il est fidèle à Ses promesses et à Ses engagements. Dans le livre d’Ezéchiel, Il nous dit : « Moi l’Eternel, j’ai parlé; cela arrivera et je l’exécuterai »(Ez. 24 :14). Dans le livre du Deutéronome, nous lisons encore : « Saches donc que c’est l’Eternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements »
Deut.7:9

Cependant beaucoup d’entre-vous peuvent raisonner ainsi : S’il est vrai que Dieu est fidèle à Ses promesses et à Ses engagements comme nous venons de l’entendre, pourquoi alors, moi qui suis un membre confirmé de l’OPH, un membre, un client confirmé, pourquoi alors, moi qui suis Président d’une Section ou d’une Sous-Section, ne suis-je pas exaucé et satisfait?

      La réponse à cette question est tout à fait simple. Je vais vous la donner: Mon frère, ma soeur, retiens bien ceci : Les promesses et les engagements de Dieu sont soumis à une seule condition:
      L’AMOUR SINCERE DU PROCHAIN
      Si tu veux expérimenter la beauté et la grandeur de la vie spirituelle, si tu veux être exaucé et satisfait, tu es obligé de changer de vie et de comportement. Mais, pour que ce changement puisse s’opérer en toi de façon permanente et efficace, tu dois mener une guerre sans merci contre ton égoïsme. Cesse de ne penser qu’à toi-même, cesse de garder tout pour toi; dis non à l’esprit malin qui te défend de partager aux autres. Voilà le mal, voilà l’obstacle.

Frères et soeurs, nous devons donc nous attaquer à la racine profonde et cachée du mal et combattre l’infection à la base. Pour y arriver, nous devons aimer, aimer sans cesse, aimer toujours. Je vous ai toujours dit que c’est par l’AMOUR que tous les problèmes se règlent. Croyez en ce que je vous dis, moi EMILE, le premier pécheur du monde et Dieu vous comblera de toutes sortes de Bénédictions. Dieu est prêt à accomplir ses promesses et ses engagements. Il est prêt à accomplir sa part. Mais Il veut que nous fassions la nôtre en AIMANT seulement nos frères d’un amour sincère.

Je pense que vous comprenez maintenant le mobile qui m’amène à vous adresser cette note circulaire. Il s’agit pour moi de vous rappeler l’enseignement clé que j’avais donné à la Montagne, lors de la grande fête de l’Esprit-Saint, en l’an 1988. J’avais dit : « Frères et soeurs, nous avons perdu le sens du véritable Amour. Nous avons abandonné la loi de l’amour pour nous livrer à l’égoïsme. Revenons donc vers Dieu en l’aimant et en aimant les autres comme faisaient nos ancêtres, nos pères, ceux-là qui ont précédé, nos vieux parents. Imitons leur façon d’agir, de se comporter envers les étrangers, les pauvres, les indigents, les orphelins et même les passants. Leur amour était la preuve qu’ils craignaient Dieu et observaient ses ordonnances. Or, de nos jours, nous ne prenons plus la peine d’aimer, d’exercer l’hospitalité, surtout envers les étrangers, ceux qui manquent d’abri, de loyers. Et pourtant nos pères nous avaient laissé cet exemple d’amour comme héritage. C’est à nous de calquer notre vie sur la leur afin que cet amour à la manière de nos pères se perpétue, et qu’il se communique de père en fils, de génération en génération ». Voilà le message donné à la Montagne lors de la grande fête de Pentecôte, en l’an 1988 et c’est ce message que je vous rappelle en ce mois d’Août, de l’an 1989. Ce message important arrive donc comme un stimulant et il est une façon de rafraîchir vos mémoires sur l’importance de l’enseignement que j’avais donné à la Pentecôte, lors de la Cérémonie de Prestation de Serment.

Je ne disconviens pas, chers frères et soeurs, que dans votre vie, vous faites preuve de beaucoup de vertus. Vous méritez, de ma part des félicitations, des encouragements, des éloges même. Mais, le petit digori que je suis, vous demande de faire un effort tout particulier dans ce domaine, très précis, à savoir : le retour à l’amour, à l’hospitalité selon l’esprit de nos pères, de nos ancêtres, de nos vieux parents. C’est cela qui vous manque et que déplore notre Très Chère Organisation par la bouche de son Représentant que je suis. Mon devoir est donc de vous rappeler cet impératif afin que vous changiez d’attitude et que vous agissiez comme agissaient, en matière d’hospitalité, nos vieux parents, nos vieilles mères. C’est cela, la bonne manière de vivre selon l’Esprit de l’Evangile, et de plaire à Dieu car il est écrit : « Ne cessez pas de vous aimer les uns les autres, comme des frères en Christ. Rappelez-vous que vous devez bien recevoir ceux qui viennent chez vous. En effet, en agissant ainsi, quelques uns ont accueilli des anges sans le savoir » Hébreux 13:1 à 2.

Le livre du prophète Esaïe traite également de ce sujet et montre que Dieu est tellement sensible à ce mode de vie qu’il prépare pour celui qui aime, des bénédictions inouïes. Nous lisons en effet: « Le jeûne tel que je l’aime, le voici, vous le savez bien... c’est partager ton pain avec celui qui a faim, c’est ouvrir ta maison aux pauvres et aux déracinés, fournir un vêtement à ceux qui n’en ont pas, ne pas te détourner de celui qui est ton frère »
Esaïe 58: 6 et 7.

Et voici maintenant les promesses et les engagements que Dieu réserve à l’homme qui aime selon l’esprit de nos pères : « Alors, ce sera pour toi l’aube d’un jour nouveau, ta plaie ne tardera pas à se cicatriser. Le salut te précédera et le Seigneur en personne sera ton arrière-garde. Quand tu appelleras, le Seigneur te répondra. Quand tu demanderas de l’aide, il te dira : J’arrive... Si tu partages ton pain avec celui qui a faim, si tu donnes à manger à qui est dans la peine, alors la lumière chassera l’obscurité où tu vis. Au lieu de vivre dans la nuit, tu seras comme en plein midi. Le Seigneur restera ton guide, même en plein désert, il te rassasiera et te rendra des forces. Tu feras plaisir à voir comme un jardin bien arrosé, comme une fontaine abondante dont l’eau ne tarit pas » Esaïe 58: 8 à 9; et 10 à 11.

Un membre ou un membre confirmé de l’OPH ne doit pas perdre de vue cet enseignement sur l’amour. La mission que je vous ai donnée et que je ne cesse de vous rappeler est d’aller à travers le monde prêcher l’amour et pratiquer ce même amour. Or, beaucoup d’entre vous n’arrivent pas encore à comprendre pourquoi ils sont membres et ce que l’OPH attend d’eux. Et pourtant, tout est simple, mais nous ne voulons pas suivre un pauvre EMILE. Il ne suffit pas, chers frères et soeurs, que vous ayez entendu parler de moi ou que vous m’ayez vu; il ne suffit pas non plus que vous m’ayez entendu parler sur le sujet de l’amour à la manière de nos pères, il ne suffit pas de parler de moi ou de m’admirer. Il ne suffit pas non plus de savoir que je suis un Grand Maître ce qu’il faut c’est de vivre en pratiquant tous les jours le commandement divin; c’est-à-dire, l’AMOUR SINCERE DU PROCHAIN.

Que conclure sur ce premier enseignement? Je dis que celui qui se dit Louzolifié et qui n’accepte pas de changer de comportement, et qui ne veut pas dire non à son égoïsme, celui-là perd son temps dans l’Organisation P.H. Il ressemble à une eau stagnante, parce qu’il veut toujours garder pour lui et refuser de partager aux autres. Celui qui, au contraire, s’efforce de pratiquer cet enseignement donné à la Montagne, à la Pentecôte de l’an 1988 celui-là est un Louzolifié digne de ce nom et un vrai membre de l’O.P.H. Sa vie spirituelle au lieu d’être maigre, chétive et ratatinée, devient abondante, riche, illuminée.

      A nous de décider si notre vie doit ressembler à une eau stagnante ou alors, à la mer de Galilée où l’eau est fraîche et limpide.
                                                        ***************
      Ce premier enseignement était immédiatement suivi d’un autre, non moins important. J’avais effectivement insisté sur l’obéissance, le respect que les frères et soeurs doivent avoir à l’endroit des Autorités de l’Etat. Dans mon enseignement, je n’ai fait abstraction de personne. Notre Organisation veut que tous, sans exception, nous comprenions une fois pour toutes l’importance de cette loi-cadre, à savoir, la soumission de tout homme, du frère, de la soeur aux Autorités de notre pays parce que c’est bien grâce à eux que nous évoluons librement.

Si nous aimons Dieu réellement, la logique voudrait que nous respections nos dirigeants et que nous leur soyons soumis. Ne pas les respecter, ne pas leur obéir, c’est ni plus ni moins s’écarter purement et simplement de la voie spirituelle. Nous aurons beau prier, beau chanter et réaliser tous les miracles possibles Dieu ne tiendra pas compte de toutes ces oeuvres. A ses yeux, ce sont là des oeuvres mortes, sans aucune valeur, car je crois savoir que s’il y a des chefs, s’il y a des dirigeants, à quelque niveau que ce soit, c’est bien parce que Dieu veut qu’il en soit ainsi. C’est pour cette raison que je vous dis qu’en désobéissant à toute autorité qu’en s’opposant aux directives, aux mots d’ordre qui nous viennent de l’Etat, nous nous opposons directement à l’Organisation P.H., à Dieu.

Notre O.P.H. exige de nous, soumission et obéissance. En conséquence, elle ne peut qu’être d’accord avec l’ordre établi. Beaucoup de frères et soeurs sont toujours surpris de n’être jamais exaucés. Ils se plaignent nuit et jour parce qu’ils sentent que Dieu ne les entend pas! Ils passent alors des journées entières à s’interroger. Ils sont scandalisés de se voir toujours malheureux et se disent : « Pourquoi ne suis-je pas exaucé alors que je remplis mes devoirs et mes obligations dans l’OPH? ».

      Je suis désolé, frères et sœurs! Pour beaucoup, les devoirs de l’OPH ne s’arrêtent qu’aux interventions, aux sanctifications de maisons, aux présences assidues dans les différents dambages, aux sorties dans les différents coins du pays. Mais ne leur parlez pas de cet autre devoir, tout aussi important sinon plus, le devoir du membre de l’OPH à l’égard de l’Etat. J’estime que c’est là un sujet particulièrement important pour nous qui voulons grandir en spiritualité.

      Mon point de vue à moi LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile en ce qui concerne la relation des frères et soeurs de l’OPH avec l’Etat est clair et précis et je demande avec insistance que vous ayez le même point de vue que moi. Ce point de vue est ni plus ni moins celui de la SOUMISSION et du RESPECT. J’insiste à force détails sur ces deux termes, parce qu’en tant que spirituel, cette soumission et ce respect ont toujours été reconnus, dans la Sainte Bible, comme étant la pensée de Dieu et le devoir qui incombe à tout croyant.

A la montagne, le jour de la Pentecôte, je m’étais appesanti, de façon péremptoire, sur cet enseignement auquel du reste, j’attache du prix. Personne donc, parmi vous tous, n’a le droit de désobéir à cette directive. L’obéissance et le respect aux autorités constituent la loi-cadre de tout Louzolifé. Aussi, j’exhorte les frères et soeurs, du Congo et du Monde non seulement en tant que communauté spirituelle ou en tant qu’Association mais en votre qualité d’individus, homme, femme, enfant et vieillard pris isolement, à se soumettre aux Autorités de l’Etat, au Gouvernement. Cette notion d’obéissance et de respect à laquelle je vous invite s’applique à tous les âges, car la vie spirituelle, c’est la mise en pratique des commandements de Dieu.

C’est bien parce qu’il était animé et inspiré par Dieu que l’Apôtre Paul exhortait les chrétiens de Rome en ces termes: « Tout homme doit se soumettre aux autorités qui gouvernent l’Etat. Car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu et les autorités qui existent ont été établies par Dieu. Ainsi, celui qui s’oppose à l’autorité, s’oppose à l’ordre établi par Dieu » Romains 13: 1 à 2.

souvenez-vous de cette chanson que j’ai toujours exécutée avec vous dans toutes les cérémonies où j’ai moi-même été présent:

Frères et soeurs, prenez à coeur cette directive et partout où vous irez, respectez-la scrupuleusement. Chacun de vous, s’il aime notre Organisation et notre Association, s’il aime le Président Fondateur de la dite Association, le Représentant Légal de notre Organisation, chacun de vous dis-je doit comprendre qu’il a le devoir de reconnaître l’Etat, et donc de se soumettre à ses lois et à ses mots d’ordre. Celui qui résiste à l’autorité s’exclut lui-même de notre Organisation P.H. et de son habit, qui est l’Association LOUZOLO AMOUR de bienfaisance. Inutile donc qu’il s’attende à être exaucé par Dieu. Il ne peut être exaucé parce que, en résistant à l’autorité, il désobéit, en fait à Dieu. C’est là un acte de rébellion, une attitude d’insoumission et d’irrespect. Une telle attitude ne peut attirer sur le rebelle qu’une condamnation car l’Apôtre Paul ajoute: « Ceux qui s’opposent à l’ordre établi attireront le jugement sur eux-mêmes » Romains 13 : 2.

Il serait mieux que je vous renvoie à ce beau verset de l’Evangile selon Saint Matthieu où Jésus-Christ Lui-même dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » Matthieu 22: 21.

Il est donc manifeste, chers frères et soeurs, que conformément à ce principe posé par Jésus-Christ, les frères et soeurs doivent, par obéissance à Dieu et par amour pour Lui, la soumission aux autorités. C’est en obéissant à ces préceptes que vous serez couronnés par notre Dieu et récompensés non seulement sur le plan terrestre mais aussi et surtout sur le plan spirituel.

Je viens là, frères et soeurs, de vous rappeler ce que je vous avais déjà dit à la Montagne. C’est mon ardente prière, qu’en parcourant cette Note Circulaire tous les frères et soeurs du Congo et du Monde puissent recevoir de notre Dieu, force et puissance et qu’ils réalisent enfin la beauté de la vie spirituelle lorsqu’elle est menée et vécue sous le contrôle de cette belle vertu qu’est l’obéissance.

                           LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE

                           Jardinier du Christ Jésus

D25.
LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile
Président Fondateur de l’Association
LOUZOLO « AMOUR »
Association de Bienfaisance
Siège Social : KIBOSSI GARE
Boîte Postale : KIBOSSI GARE
Téléphone : 6
République Populaire du Congo

LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE

SUR LE THEME :
« DONNER UNE PLACE A L’ESPRIT-SAINT DANS VOS COEURS
POUR QU’IL AGISSE EN VOUS »

      Il y a de cela neuf ans maintenant que je vous ai parlé de la place que l’Esprit-Saint doit occuper dans notre vie. A cet effet, j’avais dit, dans mon message de Noël, de l’an 1980: « Frères et soeurs, donnez une place à l’Esprit-Saint dans vos coeurs pour qu’il agisse en vous ». Et c’est précisément à partir de ce message que le Roi David avait été inspiré et qu’il avait composé la chanson suivante :
      NA NTIMA YA NGE, FRERE
      PESSA PLACE NA NDUNZIA PUNGU
      TAT’EMILE LOMBAKA YAU E
      NA NOEL 80
      A travers ce message, je voulais tout simplement dire qu’un véritable Louzolofié, qu’un membre sincère de l’OPH est celui qui ne peut plus revenir sur les pratiques ou comportements que défend notre Très chère Organisation. C’est l’Esprit-Saint qui devient le Maître de sa vie, son Guide et son Protecteur. En conséquence, son coeur appartient totalement à l’Esprit. Puisque cet esprit est pur, et saint, le membre qui veut qu’il vive en Lui, doit incontestablement, abandonner toutes pratiques fétichistes, il doit écarter de son coeur les mauvaises pensées, les mauvais désirs qui sollicitent son coeur. Il doit être fidèle à l’enseignement de l’OPH au lieu de faire le tour d’horizon des maisons mystiques répandues à travers le monde.
      Or, que constatons-nous? Le Saint-Esprit reste encore inconnu, relégué au dernier plan dans la vie de la plus part des frères et soeurs. Cela ne devrait pas être le cas pour les frères et soeurs de l’OPH. De plus, dans mes documents, dans mes notes circulaires, dans la plupart des cérémonies que j’ai dirigées avec vous, j’ai toujours mis l’accent sur l’importance de l’Esprit-Saint, de sa Personne et de son Action. Avons-nous encore en mémoire, l’enseignement que j’avais donné?
      Je sais que vous ne manquerez pas de me poser la question suivante: « Qu’allons nous gagner à laisser l’Esprit-Saint envahir notre être tout entier? Pourquoi LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile nous demande-t-il de donner à l’Esprit-Saint une place dans nos cœurs ? »
      Pour ceux qui font attention à mon enseignement, ils ont dû remarquer que je ne peux entreprendre une activité spirituelle de grande envergure sans demander l’assistance du Saint-Esprit. Lors de nos différents dambages, de nos cérémonies, j’ai toujours fait appel à l’Esprit-Saint. De même, je vous ai toujours demandé de prier l’Esprit-Saint afin qu’il vous assiste dans vos séances d’intervention, de sanctification de maisons ou de tout endroit quelconque... bref, lisez attentivement les notes circulaires que je vous adresse, les brochures et les documents vous verrez que j’ai toujours insisté sur ce point, parce qu’il est indispensable pour tout homme qui désire mener une vie spirituelle riche et féconde.
      Mon frère, ma soeur, je te demande de donner une place à l’Esprit-Saint dans ton coeur parce que sans cet Esprit tu ne peux ni progresser, ni ressentir la véritable joie d’un enfant de Dieu. Beaucoup de frères et soeurs se plaignent de n’être jamais exaucés dans leurs prières. Ils sont toujours tristes, déçus, maladifs parce qu’ils ne veulent pas obéir à mes directives. Il est vrai que je ne suis pas extraordinaire, mais, en raison de la mission qui m’a été confiée, j’ai ce pouvoir de vous orienter, de vous guider, de vous aider dans le domaine spirituel.
      Je vous demande d’obéir à mes directives parce que ces mêmes directives me sont dictées par l’Organisation. Si aujourd’hui, je prends la peine de vous rappeler ce message que je vous avais déjà adressé depuis NOEL 1980 c’est parce que, j’ai constaté que beaucoup d’entre vous ne prennent pas au sérieux les enseignements que je donne.
      Apprenez encore une fois, chers frères et soeurs que c’est nous qui avons besoin d’être remplis par l’Esprit de Dieu; c’est notre coeur qui cherche en Dieu sa satisfaction, son épanouissement, son repos, sa paix. C’est pourquoi, en donnant à l’Esprit-Saint une place dans nos coeurs, cet Esprit agit positivement en nous. L’homme ne peut se transformer en comptant sur ses propres forces ou en mettant en jeu sa propre intelligence qui, du reste, est très limitée. Mais quand l’Esprit est à l’oeuvre dans nos coeurs, quand l’Esprit y trouve sa vraie place, il effectue en nous une grande opération qui nous transforme de fond en comble. Nous devenons, par l’acte de l’Esprit en nous, des membres renouvelés, et puisque l’Esprit détruit en nous tout ce qui nous retarde dans notre marche spirituelle, nous quittons le monde des ténèbres pour accéder à un monde nouveau, merveilleux, un monde de paix, de joie véritable, de lumière, de beauté; ce monde n’est autre que le Royaume de Dieu. C’est alors que naît en nous l’amour de Dieu, l’amour de frères, l’amour sincère du prochain, cet amour que je ne cesse de vous demander depuis que je suis avec vous. Celui qui donne à l’Esprit-Saint sa vraie place dans son coeur, celui-là ne peut que rayonner de la présence de ce même Esprit.
      Puisqu’il est AMOUR, l’Esprit-Saint nous communique aussi son amour. Mieux, il envahit notre être entier, notre corps, notre âme, toutes nos facultés car c’est par ces moyens qu’il nous aidera à faire connaître Jésus autour de nous. Si l’Esprit-Saint prend place en nous, ce n’est pas pour y rester au fond de notre âme comme un robot. Il prend place en nous pour nous faire vivre, nous animer, nous rendre dynamique. Mais beaucoup de frères et soeurs l’étouffent, l’abandonnent et ne lui ouvrent qu’une toute petite partie de leur coeur. Se voyant relégué au dernier plan, il ne peut nous remplir efficacement. Si déjà notre cœur est rempli de haine, de jalousie, de médisance, de calomnies à l’endroit des autres; si déjà nous passons notre temps à causer des divisions, des scandales, à mélanger les pédales, à émettre des doutes par rapport à ce que nous apprend l’OPH, eh bien, l’Esprit-Saint ne peut rien faire de bon en nous. Si notre coeur est déjà saturé de mauvais désirs, de mauvaises pensées, si notre comportement est loin d’être exemplaire, il n’y a donc plus de place pour l’Esprit-Saint en nous. Il ne peut plus agir en nous. Il ne peut plus venir habiter en nous. Il veut bien nous transformer, mais hélas ! Nous lui coupons en quelque sorte les mains et les pieds.
      L’Esprit-Saint est Dieu. Il ne peut se contenter de la petite place que nous voulons lui donner. Il veut que l’homme lui donne tout son coeur.
      L’Esprit-Saint est comme je l’ai dit, AMOUR. Il veut donc communiquer son amour à celui qu’il aime. C’est à force de laisser cet Esprit occuper une place toujours plus grande en nous que nous grandirons dans l’amour sincère du prochain.
      Je vous rappelle également que, c’est par l’amour que nous avons du prochain, cet amour que nous communique le Saint-Esprit que nous connaîtrons le vrai secret de la puissance ou des mpandous que les hommes cherchent à travers le monde.
      Sur ce point, j’ai déjà été très clair. Quand un frère ou une soeur aime sincèrement les autres, il n’y a plus de barrière et les miracles se manifestent en nous de façon surprenante et partout où nous allons. L’Esprit-Saint est avec nous; il nous protège, nous garde. Si depuis 1980 nous étions restés fidèles à cette directive, nous serions déjà devenus de nouvelles créatures en Dieu, car, comme je l’ai toujours dit, c’est par l’amour que tout se règle puisque la base de toute spiritualité est dans l’amour. C’est pour cette raison d’ailleurs que je disais, dans la note circulaire du 4 Juillet 1983, que l’Amour était le fauteuil de l’Esprit-Saint en nous. L’Esprit-Saint qui est l’Esprit de vérité ne peut venir habiter en nous sans cette base, qu’est l’AMOUR. Faisons donc de notre coeur la demeure de l’Esprit-Saint et nous verrons que, par une simple pensée, par une simple imagination, les mpandous se manifesteront de façon prodigieuse.
      Si nous ne donnons pas une place à l’Esprit-Saint dans nos coeurs, si nous nous opposons volontairement à l’Esprit de vérité, nous n’entendrons plus les appels directs de Dieu et c’est l’endurcissement qui va commencer à nous gagner. Notre conscience ne peut plus être illuminée. Elle deviendra fausse et notre âme deviendra incapable de repentance. A chacun de faire son examen de conscience.
      Enfin, n’oubliez pas, chers frères et soeurs, que l’Esprit-Saint avait déjà été envoyé aux disciples par Jésus-Christ lui-même, et cela une bonne fois pour toutes. Inutile donc, de se tracasser, de se soucier et de s’époumoner pour posséder en soi l’Esprit. Il avait déjà été envoyé. Il nous reste une seule chose à faire et c’est ce que je vous rappelle maintenant: que chacun de nous sache comment découvrir cet Esprit qui est déjà en nous et comment le garder en soi.
      Si tu es dans l’OPH sache que tu as déjà découvert ton Esprit-Saint. Il te reste un effort supplémentaire à réaliser: garder l’Esprit-Saint en soi en manifestant tout simplement l’amour sincère du prochain. Souviens-toi du texte d’engagement qui t’interdit de faire le mal à ton prochain; et sous toutes ses formes.
      Souviens-toi également du Jour de la Pentecôte c’est bien en ce net moment que l’Esprit-Saint était venu dans le monde et c’est bien en ce net moment que les Apôtres l’avaient reçu. Mais malheureusement, le monde ne l’a pas connu. Il a fallu, pour que le monde comprenne que l’Esprit-Saint était à l’oeuvre que les disciples de Jésus commencent à prêcher, à guérir, à chasser les mauvais esprits.
      Ce message doit donc dissiper en nous toute illusion; en un temps qu’il doit nous inciter à faire notre examen de conscience. Il y a neuf ans de cela que j’avais et pourtant dit: « Donnez une place à l’Esprit-Saint dans vos coeurs pour qu’il agisse en vous ». Avons-nous obéi à cette directive? A chacun de répondre. Si nous nous efforçons de réaliser ce programme nous changerons de nature et nous mettrons en pratique cette exhortation de l’Apôtre Paul dans Galates 5: 16 à 25.
      Que l’Eternel, Dieu Tout-Puissant, vous illumine et vous rende apte à saisir le contenu de ce message et surtout qu’il vous donne la grâce nécessaire pour le mettre en pratique.

                                LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE

                           Votre Frère en Christ

D26.

LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE KIBOSSI, le 29 Août 1989

LOUZOLO « AMOUR »

ASSOCIATION DE BIENFAISANCE
SIEGE SOCIAL : KIBOSSI-GARE
BOITE POSTALE : KIBOSSI-GARE
TELEPHONE : 6
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
-*-*-*-*-*-*-*-

DOCUMENT DE SENSIBILISATION A L’ATTENTION DE TOUS LES

Les messages que je vous adresse ne sont jamais et ne pourront jamais être des trouvailles fantaisistes de LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile. Je sais que je suis le premier pêcheur du Monde et en tant que tel je n’ai aucune prétention de me comparer au Christ, car il est notre Dieu, notre Sauveur et notre Seigneur.

Toutefois, quand je vous écris, je suis dicté. Les directives que je vous donne ne sont guère une invention humaine. Je ne les reçois pas d’un homme ou je ne parle pas parce que je suis influencé par qui que ce soit. Les messages me viennent de l’Organisation car, c’est dans sa grâce que Dieu m’a choisi comme Représentant de Son Organisation et c’est en raison de cette mission qu’il est pour moi un devoir de vous transmettre les directives que je reçois. Je suis donc chargé de vous parler, non point par des hommes mais par l’Organisation P.H.

      Je prie mon Dieu afin qu’il vous donne cette intelligence et cette sagesse qui vous permettront de prendre au sérieux tout ce que je vous dis.

     En quoi consiste le message de ce jour ?

Et pourtant ce n’est pas pour la première fois que je parle d’échanges d’idées entre les frères et soeurs. J’ai toujours favorisé l’esprit de complémentarité en matière de spiritualité. Par contre, j’ai toujours combattu l’esprit d’orgueil, de suffisance. Un louzolifié, un vrai membre de l’OPH, un spirituel convaincu ne doit jamais se croire suffisant en lui-même. Il a toujours besoin d’écouter les autres, de suivre leurs conseils et d’améliorer ses connaissances bibliques, en se faisant petit enfant. Lorsqu’un homme est humble et simple, il éprouve le désir d’apprendre auprès des autres. Sans cette condition d’humilité et de simplicité, le message de Jésus-Christ ne pourra le pénétrer et il en résultera aucun changement de sa vie. Mais s’il accepte de se faire petit enfant, il connaîtra une vie nouvelle et une espérance nouvelle.

C’est avec beaucoup de regret que j’avais constaté il y a longtemps que, beaucoup de frères et soeurs manquent encore de cet esprit d’ouverture, de franche collaboration et d’échanges en matière de spiritualité : C’est pour ces raisons d’égoïsme que j’avais demandé à ce que les différentes Sections ou Sous-Section qui existent se fréquentent, se visitent pour qu’enfin, ils améliorent leur façon de sensibiliser, de parler de Dieu aux autres, de commenter la parole divine.

J’ai toujours voulu que les Présidents des Sections et des Sous-Sections, s’organisent afin de trouver dans leur programme d’activité des moments où les différentes Sections ou Sous-Section doivent se visiter. A cet effet, j’avais demandé qu’ils élaborent des programmes de descente dans les différentes Sections ou Sous-Sections, des calendriers de descente. Hélas, le temps ne fait que passer et cette directive n’a jamais été respectée ni exécutée, à l’exception de quelques rares sous-sections.

Je me demande pourquoi les frères et soeurs ne veulent pas m’obéir. Beaucoup en effet croient que ces directives sont le fruit de mon imagination alors qu’elles me sont dictées par l’Organisation. C’est l’Organisation qui veut que nous travaillions de cette manière. C’est l’Organisation qui veut favoriser ces échanges d’idées entre les frères et soeurs. Voilà pourquoi, dans mon introduction, j’ai pris soin de vous rappeler que je ne peux rien faire de moi-même et qu’en tous points ayant trait à la bonne marche de notre Organisation, je suis toujours téléguidé, l’Organisation me demande de vous parler et j’ai toujours pris grand soin de le faire. Quant à ceux qui ne veulent pas m’écouter, je ne peux rien car, chacun répondra de ses actes au dernier jour. C’est précisément, au sujet des notes circulaires, des documents, des brochures, que je vous envoie que tous nous serons jugés. Ceux qui s’amusent à fouler aux pieds ces différents enseignements, le regretteront amèrement, même les moindres petits détails, car en spiritualité tout compte.

En raison donc de l’importance que l’Organisation accorde à cette directive, je prends encore la peine d’y revenir.

Je demande donc à partir de cette date, le 29 Août 1989, aux Présidents des sections et des sous-sections de s’organiser à élaborer immédiatement des calendriers de descente, calendriers leur permettant de visiter les autres frères et soeurs appartenant à d’autres sections ou sous-sections. Ils doivent s’arranger de façon à insérer dans le programme de travail, cette autre activité à laquelle j’attache une importance capitale et que notre Très Chère Organisation voudrait se voir réaliser.

Les sections ou les sous-section ne doivent plus vivre en vase clos. Un Président d’une section ou d’une sous-section ne doit pas passer tout une année sans opérer ne fusse qu’une fois, un déplacement dans une Section ou une Sous-Section quelconque. J’ai toujours favorisé l’esprit d’ouverture, d’épanouissement et il ne doit pas exister de barrières entre les différentes Sous-Sections et Sections car, nous avons une seule et même Organisation, un seul Représentant et l’enseignement que nous donnons n’est autre que celui que nous avons reçu de Dieu, c’est à dire la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Cette Bonne Nouvelle est une, indivisible. Pourquoi alors cette réticence parmi vous ?

Lorsqu’il s’agit d’adhérer à des Maisons Mystiques répandues à travers le Monde, les gens s’activent, opèrent des déplacements parfois très coûteux, pour en fin de compte, ne rien récolter de bon. Je suis par contre, très étonné que vous puissiez être si indifférents à cette activité à la fois sanctifiante et utile pour votre propre avancement spirituel. Cela peut paraître difficile dans un premier temps mais avec l’habitude vous vous apercevrez des avantages spirituels énormes qu’une telle activité peut vous procurer.

    C’est précisément au cours de ces rencontres qu’il y a lieu de se donner des témoignages. Les autres frères et soeurs ont besoin de vos témoignages afin de fortifier leur foi et d’affermir leur position dans l’Organisation. C’est Dieu qui veut que vous aidiez les autres à fortifiez leur foi car il y a encore parmi vous, des frères et soeurs peu déterminés et peu convaincus. Ils ont donc besoin des témoignages pour se fixer, pour se maintenir et pour progresser spirituellement. Quant un témoignage est bien rendu, bien expliqué il arrive à toucher un grand nombre de coeurs. C’est ainsi que beaucoup arrivent par la suite, après avoir été si bien édifiés, à réaliser de bonnes oeuvres, de bonnes actions. Ils deviennent capables d’agir en faveur du bien, et avec l’aide du Saint-Esprit, ils retiennent l’attention de leur entourage.

      Les frères et soeurs n’ont pas le droit de garder les témoignages pour eux. S’ils arrivent à les vivre, c’est pour en faire part aux autres car c’est la volonté de Dieu que l’homme édifie son prochain par les témoignages. Si un frère ou une soeur a vécu un témoignage intéressant, c’est bien grâce à Dieu. C’est Dieu qui a voulu que ce frère ou cette soeur vive un tel témoignage afin que les autres, qui n’ont pas bénéficié de cette grâce en profitent eux aussi.

Le témoignage ne vient donc pas de nous, mais de Dieu lui-même. Pourquoi alors ne pas en parler aux autres ? Pourquoi cet égoïsme ? Pourquoi vouloir se vanter ou se glorifier parce qu’on aura vécu un témoignage ? Soyons dociles et n’étouffons pas la Parole de Dieu car, si nous bénéficions de certains privilèges, c’est par grâce de Dieu et non par nos efforts humains. L’apôtre Paul appuie cette vérité lorsqu’il s’explique en ces termes : « C’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres que Dieu a préparées d’avance pour que nous les pratiquions » (Ephésiens 2. 8-10)

Sachez, frères et soeurs qu’en visitant les autres, vous leur faites du bien, vous leur apportez du réconfort et vous permettez à ceux qui se sont refroidis, de se ressaisir. Vos visites n’ont rien à voir avec ces déplacements où l’on passe son temps à critiquer les autres. Vos visites doivent surtout apporter aux autres un grand soulagement, un grand enseignement spirituel.

Ouvrez seulement votre Bible et réfléchissez sur le livre des Actes des Apôtres ? Pourquoi ce titre des « Actes des Apôtres » ? Ce titre signifie que les Apôtres faisaient des témoignages après qu’ils aient reçu et assimilé l’enseignement de Jésus. Les apôtres témoignent sur ce que Jésus a fait et enseigné. Ils témoignaient aussi sur propre expérience. C’est pour cela d’ailleurs, qu’en l’espace de quelques années, les apôtres avaient accompli des choses extraordinaires.

Puisqu’ils se visitaient, ils attiraient beaucoup de frères et soeurs à travers leur témoignage et, de 120 qu’ils étaient au début, ils atteignirent facilement le chiffre 3000, et un peu plus tard, 5000 âmes étaient converties. Malgré la persécution, tout Jérusalem était rempli de leur enseignement. Ils se déplaçaient souvent, ils se visitaient, certains d’entre eux allaient en Judée et en Samarie, d’autres en Asie Mineure, en Macédoine, d’autres encore à Rome, en Grèce, Paul, en même temps voulait aller jusqu’en Espagne, d’autres frères accomplissaient une oeuvre analogue au Sud de la Méditerranée et dans les pays voisins de la Palestine.

Il en est de même pour vous, chers frères et soeurs. C’est en vous fréquentant, en élaborant des calendriers de descente que votre travail spirituel portera du fruit et que votre responsabilité de Président de section ou sous-section revêtira un caractère extrêmement profond puisque dans les sous-sections ou les sections que vous visiterez, vous sèmerez la bonne parole, la bonne semence.

Or, quelle constatation j’arrive à faire ? J’écoute les cassettes de certaines sous-sections, et je vois que l’enseignement ne porte pas. Finalement que font nos Présidents des sections et sous-sections ? Certaines sous-sections sont même malades et le nombre des frères et soeurs ne fait que diminuer. Ressaisissons-nous et mettons cette directive en application ! !

Je voudrais maintenant m’appesantir sur la manière dont il convient à une section ou une sous-section de recevoir les autres frères et soeurs qui viennent la visiter.

Tout d’abord, nous devons savoir que la section ou la sous-section qui se déplace vient pour communier avec la section ou la sous-section qui reçoit. Il s’agit donc d’une rencontre entre frères et soeurs. Le climat qui doit régner entre eux ne peut être qu’un climat d’amour, de compréhension mutuelle. Ce qui revient à dire, qu’en principe, pour de vrais spirituels, c’est à la section ou à la sous-section qui vient visiter que revient tout le programme de la journée. Le Président qui reçoit doit accorder la parole au Président de la section ou la sous-section qui vient en visite. Encore un fois, je dis que toute la direction de la cérémonie, tout le programme de travail revient à ce Président, au frère ou à la soeur désignée pour la circonstance.

Celui ou celle qui est chargée de diriger la séance garde ce pouvoir du début jusqu’à la fin. Pendant que la cérémonie se déroule sous la direction du Président de la section ou la sous-section qui visite, (ou alors sous la direction d’un des éléments de ladite section ou sous section) le Président de la sous-section qui reçoit n’a pas la parole, il doit écouter, prêter l’oreille à ce qui se dit, il doit chercher à apprendre et non à critiquer. Tout le travail est remis entre les mains de la section ou de la sous-section qui visite. C’est elle qui élabore le programme, qui choisit les passages Bibliques, les chansons appropriées, qui désignent les frères et soeurs pour la prière etc... Le président qui reçoit doit laisser la section ou la sous-section évoluer librement du début à la fin. Elle est libre de sensibiliser sur le thème qu’elle veut. Elle est également libre de mener son kimoko telle qu’elle a l’habitude de le faire quand elle évolue dans sa propre sous-section ou section. La section ou la sous-section qui visite ne doit recevoir des ordres de personne. Mais elle procède de la même manière que lorsqu’elle se trouve dans sa propre section ou sous-section.

Les autres frères et soeurs doivent suivre et se taire depuis le début de la séance jusqu’à sa fin. On ne doit pas constater de la part du Président qui reçoit ou des frères et soeurs de sa sous-section un sentiment de mépris, de mécontentement ou de déception parce que tout le programme revient à la section ou la sous-section qui vient visiter. Il ne s’agit pas là d’une question de personnes ou de personnalités, il ne s’agit pas non plus d’un problème de complexe, de rivalités ou de lutte d’influence. Il doit régner au contraire, entre les frères et soeurs, une parfaite entente. Que les Présidents des sections ou sous-sections qui sont appelés de recevoir les autres ne leur compliquent pas la tâche, qu’ils ne leur imposent pas de programme. Ils doivent être modestes, qu’ils laissent les frères et soeurs qui sont venus les visiter, évoluer en toute tranquillité, tout doit se passer sans orgueil, sans jalousie, car celui ou celle qui dirige la séance est aussi une personne créée par Dieu et à ce titre, elle mérite d’être respectée, suivie, et écoutée. A chacun de nous Dieu a donné des aptitudes, ne minimisons pas les autres.

Quel que soit leur niveau d’instruction, qu’ils soient des clients ou des clients confirmés, nous devons les écouter car Dieu parle à travers les hommes, même ceux que nous avons l’habitude de mépriser. L’homme tient souvent compte des apparences, or Dieu considère d’abord le coeur. Un vrai spirituel sait se faire petit enfant. Beaucoup de Présidents des sections ou sous-sections croient qu’ils seront diminués ou ridiculisés si au cours de telles cérémonies, on ne leur permettait pas de parler. Ils craignaient d’être jugés de moins doués, d’inaptes ou de moins compétents. Ceux qui pensent de la sorte sont dominés par l’orgueil et l’esprit de suffisance parce qu’ils souffrent de voir un autre occuper pendant un moment leur place ou leur fonction. La place du Président étant une place de prestige, qui met en vedette le frère ou la soeur, il y a souvent des difficultés à laisser une autre personne l’occuper.

C’est un constat, il est vrai, mais un constat amer et déplorable. Frères et soeurs, vous mes Présidents des sections ou sous-sections, apprenez à vous effacer, à vous faire petits enfants pour laisser aux autres, la place la plus en vue, même s’ils vous sont inférieurs. Vous devez plutôt les féliciter et chercher à apprendre auprès d’eux, car en matière de spiritualité, nul ne peut prétendre être supérieur aux autres. Penser de la sorte, c’est faire marche arrière et c’est s’écarter même de la voie de l’amour. Par contre, les frères et soeurs doivent se compléter, s’exhorter mutuellement. C’est plutôt à l’occasion de telles rencontres que les frères et soeurs doivent se sentir plus unis, car ces séances que je vous demande d’organiser ont pour but de vous rapprocher davantage les uns les autres. Si vous pouviez suivre ces petits conseils que je vous donne, en l’espace de quelques jours seulement, on ne verrait plus dans notre Association ces rivalités et ces susceptibilités mesquines qui font tant de mal à l’Organisation et à son Représentant et qui par voie de conséquence, ne font que retarder l’évolution des frères et soeurs.

Pour me résumer, je demande aux Présidents des sections et des sous-sections la modestie, la simplicité. Qu’ils se disent qu’ils ont toujours à apprendre car la Parole de Dieu est inépuisable et tant que l’homme vit sur cette terre, il ne cessera jamais d’apprendre, même auprès d’un inférieur. Je vais vous donner un exemple de simplicité remarquable.

Chez les Salutistes, la notion de hiérarchie est bien respectée. Ici à Brazzaville par exemple, le grade le plus élevé est celui du Colonel de l’Armée du Salut. Il est de par son titre, le Commandeur Territorial. Il détient donc le commandement suprême. Le Colonel de l’Armée du Salut peut à son niveau programmer des descentes dans le but de visiter ses fidèles. Il est donc libre de visiter tel ou tel poste de l’Armée du Salut. Cependant, malgré son titre de Commandeur Territorial, le Colonel ne peut intervenir au niveau du poste sans qu’il ait au préalable rencontré l’Officier Commandant dudit poste, donc un responsable qui lui est nettement inférieur. Le Colonel de l’Armée du Salut, lui qui est le Commandeur Territorial respecte les responsabilités de l’Officier Commandant. Il va d’abord chercher à s’entendre avec ce dernier afin de se renseigner sur le contenu de son programme. En effet, le Colonel en visitant un poste donné est bien conscient qu’il existe au niveau de ce poste un Officier commandant et que ce dernier a son programme d’activité établi à l’avance. Le Colonel qui est en même temps le Commandeur Territorial ne vient pas modifier ni détruire le programme de son Officier, quand bien même ce dernier lui est nettement inférieur. Tout au contraire, avec tout le respect, le Colonel ne vient que s’enquérir sur le contenu du programme de son Officier. Il ne l’annulera pas, il ne le modifiera pas puisque ce programme avait déjà était établi par l’Officier en l’absence du Colonel, depuis le premier point de la cérémonie jusqu’au dernier point. Le Colonel de l’Armée du Salut ne fera rien d’autre que jeter un coup d’oeil sur le programme établi. Par la suite, le Colonel, lui, fera une proposition laquelle consistera à demander à l’Officier Commandant s’il est possible qu’il accorde au Colonel, un court temps pendant lequel il pourrait éventuellement intervenir au cours de la séance. Mais je dis bien que c’est une proposition que lui fait le Colonel qui est le Commandeur territorial. L’Officier est libre de lui accorder la parole ou de la lui refuser. S’il veut que son supérieur prenne la parole, il le fera. S’il ne le veut pas, cela est de son droit, le Colonel qui est le Commandeur Territoriale ne pourra pas s’opposer aux idées ou aux décisions de son Officier puisqu’il est le responsable de son poste, quand bien même, il est bien entendu que c’est le Colonel qui supervise tout au niveau de Brazzaville. La liberté de parler dépend non du Commandeur Territorial, mais de l’Officier Commandant.
S’il estime qu’il peut modifier un tout petit peu son programme en accordant à son Chef , quelques minutes pour qu’il intervienne, il le fera, sans contrainte. Mais, s’il voit que son programme est chargé, il le fera comprendre au Commandeur Territorial. De son côté, le Colonel qui est, répétons-le, le Commandeur Territorial, se fera petit enfant. Il ne parlera pas. Il assistera à toute la séance et comme tous les autres Salutistes, il apprendra la Parole de Dieu, il méditera sur l’enseignement que donne son Officier, car la Parole de Dieu, peut être lue et expliquée par un petit enfant. Quand on sait écouter les autres, on apprend toujours quelque chose de nouveau, d’important et c’est ainsi que l’homme peut progresser en spiritualité.

C’est cet esprit de simplicité que l ’Organisation veut que nous cultivions. C’est cela faire la volonté de Dieu et non celle de l’homme. Pour plaire à Dieu, pour être en accord avec sa volonté, il faut tuer en soi l’esprit de suffisance. C’est en s’efforçant d’écouter les autres, c’est en se faisant petit enfant, c’est en faisant la volonté de Dieu que vous en retirerez des bienfaits et sur le plan terrestre et sur le plan spirituel, c’est par l’esprit de modestie, d’humilité et de simplicité que les frères et soeurs de l’OPH pourront se différencier des humains en général et qu’ils pourront attirer beaucoup d’âmes vers Dieu.

Voilà, chers frères et soeurs, la bonne manière d’apprendre, de comprendre la parole de Dieu. Ceux qui croient tout savoir en matière de spiritualité se trompent eux-mêmes, car aucun homme sur terre ne peut prétendre la connaître entièrement à moins de mentir. Si donc, il vous arrivait de recevoir dans votre section ou sous-section, un des vôtres et qu’il veuille vous nourrir dans la parole de Dieu, ne l’étouffez donc pas. Vous qui le recevez, laissez-le vous parler, donnez-lui toutes les responsabilités dans la direction de la cérémonie. Il est libre de parler du début jusqu’à la fin. Les autres frères et soeurs n’ont rien à dire pas même le Président qui reçoit. Tous, ils n’ont qu’un devoir : l’écouter, apprendre de lui. C’est lui qui va patronner, diriger la séance, du début à la fin. C’est encore lui qui va clôturer par la prière. La prière une fois terminée, les frères et soeurs rentrent chez eux. Le Président de la section ou de la sous-section n’a plus rien à dire.

Mais, c’est malheureusement le contraire que je constate. Après que le frère ou la soeur ait achevé son programme, le Président qui reçoit parle encore et il retient les frères et soeurs pendant plus d’une heure. Cette façon de faire n’est pas spirituel. C’est de l’orgueil mal placé. C’est une façon pour ce Président de se faire voir, de se faire admirer et apprécier des autres. Ces agissements déplaisent fort à notre Organisation et à son Représentant que je suis. Jusque à quand nous cesserons d’être orgueilleux ? Jusque à quand nous comprendrons qu’il y a une différence entre ce qui est terrestre et ce qui est spirituel ? Certains Présidents veulent à tout prix parler alors que la cérémonie est déjà terminée. Ils croient qu’en se taisant, ils perdront le titre de Président, qu’ils seront sous-estimés par les frères et soeurs de leurs sections ou de leurs sous-sections. Ils croient que ces rencontres sont des compétitions et qu’il faut rivaliser les autres pour ne pas se laisser battre ou ridiculiser. Selon eux, assister à une réunion ou séance sans parler, c’est se sentir diminué, c’est prouver de la honte. Pour montrer aux autres frères et soeurs qu’ils savent eux aussi sensibiliser ou qu’ils maîtrisent à leur tour, la Parole de Dieu, ils proposent encore d’autres passages bibliques à l’assistance. Ils les commentent pour faire sensation, pour éblouir, pour épater afin de réparer, selon eux la honte qu’ils viennent de subir.

Non! frères et soeurs, je dis NON! NON! NON!. Encore une fois, cela n’est pas de la spiritualité, c’est au contraire du sabotage de la part de ces Présidents. Ils sont enflés d’orgueil et ils n’ont pas leur place chez nous. Le frère ou la soeur qui a dirigé la cérémonie a tout dit. C’est à travers ce frère ou cette soeur que Dieu vient de nous parler. Nous venons d’être nourris de sa parole à travers celui ou celle qui vient de diriger la séance. Tout devrait s’arrêter là. Mais pourquoi vouloir parler encore. Pourquoi vouloir ajouter des détails ? Pourquoi chercher à faire une autre synthèse ? on ne devient pas Président d’une section ou d’une sous-section pour écraser les autres ou pour se faire admirer des autres. La Parole de Dieu ne doit pas être pour nous un moyen d’exhiber nos connaissances ou de se faire de la clientèle.

Beaucoup de frères et soeurs se sont toujours interrogés sur la façon de plaire à Dieu. Ils veulent savoir le secret de la réussite en spiritualité. La réponse est simple: soyons modestes et humbles; cherchons à devenir de petits enfants comme Jésus nous le demande. Voilà le secret de la puissance et du progrès en spiritualité. Frères et soeurs, nous avons beaucoup à faire pour donner au terme de « Membres de l’OPH » son sens véritable. Il faut, comme je l’ai dit plus haut que nous redevenions de petits enfants, des gens modestes. Il y a encore parmi nous tant de soi-disant membres mais qui négligent mes directives. Comprenons bien que si nous continuons à négliger les directives ou les instructions que l’Organisation nous envoie à travers son Représentant, tout progrès sera impossible. Nous serons perdus et nous le regretterons amèrement au dernier jour.

Voilà donc le contenu du message que je tenais à vous livrer. Que l’Eternel vous assiste et vous protège dans l’accomplissement de vos tâches.

                            Votre Frère en Christ,
                            LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE.-

LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE KIBOSSI, le 3 Septembre 1989

MESSAGE DE SENSIBILISATION ET D’INFORMATION
A TOUS LES FRERES ET SOEURS DU CONGO ET DU MONDE.

Le message que je me permets de vous adresser ce jour, a pour but de vous mettre au courant des décisions que notre Très Chère Organisation, l’OPH, a prises quant à la manière dont les frères et soeurs doivent désormais prêter serment.

Auparavant, je voudrai vous rappeler que, l’Organisation P.H. avait été sérieusement affectée, je dirai même scandalisée, du mauvais comportement que les frères et soeurs avaient affiché lors de la grande fête de Pentecôte 1988 à la Montagne. Nul d’entre vous ne peut ignorer l’atmosphère d’indiscipline, de désordre, qui a prévalu ce jour-là. A cela, il faudrait également ajouter le manque de respect et d’obéissance vis-à-vis de l’Organisation d’une part, et de son Représentant d’autre part. Bref, cet état de choses était si déplorable que jusqu’à présent, l’Organisation en reste affligée et même décontenancée.

En raison donc de ce mauvais comportement, je viens au moyen de cette brochure, vous informer sur les nouvelles dispositions prises par l’Organisation quant à la nouvelle manière de prêter serment dans notre Organisation.

A partir de ce jour, sachez que la Prestation de Serment ne se fera plus comme dans le passé. Au lieu que les frères et soeurs se déplacent en grand nombre pour venir prêter serment à Kibossi où réside LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE, ils seront désormais soumis aux mêmes directives que les frères et soeurs des autres pays du monde.

En quoi consiste ce changement ? Eh bien, c’est tout à fait simple. Vous savez chers frères et soeurs que les autres frères et soeurs qui évoluent à travers le monde, ne se sont jamais déplacés et ne se déplacent jamais pour venir prêter serment à Kibossi où se trouve Emile. Ils ne quittent jamais leurs pays respectifs pour venir prêter serment au Congo où je me trouve.

Ils prêtent serment chez eux, dans leurs maisons respectives parce qu’ils tiennent à obéir aux directives de notre Organisation. Je dis bien qu’ils ne se déplacent pas pour prêter serment à Kibossi devant Emile. Soumis, obéissants et surtout confiants en l’Organisation et à son Représentant, ils restent chez eux et tout se passe sans qu’Emile ne puisse bouger. Voilà la spiritualité, voilà comment Dieu éprouve notre foi et notre confiance en Lui.

Toutefois, quand bien même ces frères et soeurs disséminés à travers le monde prêtent serment en restant simplement chez eux, ils sont bel et bien reconnus, approuvés par l’OPH et ils reçoivent les mêmes privilèges que les frères et soeurs du Congo qui ont déjà prêté serment en ma présence. L’Organisation se réjouit et continue à se réjouir de leur obéissance et de leur esprit de soumission.

Voilà en quoi consiste ce changement. Et, l’Organisation vient de décider que c’est de cette manière que les frères et soeurs du Congo passeront désormais leur prestation de serment. Et vous me poserez peut-être la question suivante : « Mais comment le Grand Maître s’arrange t-il pour que la Prestation de Serment de ces frères et soeurs éparpillés à travers le monde ait exactement la même valeur que celle que nous avons déjà réalisé au Congo en sa présence ?

Sur cette question qui du reste est pertinente, je réponds en ces termes : Ne cherchons pas à comprendre ce qui dépasse notre intelligence, sachez du moins, qu’il y a une façon à moi, LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE, approuvée et dictée par l’Organisation, de donner à la cérémonie de Prestation de Serment toute sa valeur, toute son importance même si ceux qui prêtent serment sont bien éloignés de moi. Il n’est donc pas nécessaire pour ceux qui prêtent serment, qu’ils se déplacent pour que l’acte de prestation ait sa valeur aux yeux de Dieu. Ce qui compte aux yeux de l’Organisation, ce n’est pas la présence physique des intéressés ou même de son Représentant, mais plutôt la valeur symbolique que revêt l’acte de Prestation de Serment. Voilà la réponse à cette question. En outre, sachez frères et soeurs, qu’à travers le monde, nous avons des Membres en très grand nombre, il en est de même des Membres Confirmés, des Clients Confirmés et des Clients. Vous qui êtes au Congo, vous ne pouvez les connaître tous, tellement ils sont en nombre impressionnant. A ces derniers, j’avais intimé l’ordre suivant : « Tant que moi Emile, Grand Maître de l’OPH et Président Fondateur de l’ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR », je ne donnerai pas la permission de vous faire connaître aux autres frères et soeurs, de vous déplacer, tant que je ne vous autoriserai pas de vous manifester physiquement à eux, vous resterez dans la totale discrétion. »

Ces frères et soeurs, disséminés à travers le monde et que vous ne pouvez connaître, travaillent comme vous. Ils ont eux aussi un programme d’activités et poursuivent le même but que vous : l’entraide sociale, l’amour sincère du prochain, etc. et pourtant ils ne m’ont jamais vu!!!

En France même où vous avez la facilité d’aller, ils y sont ; mais ils ne se présentent guère aux autres frères et soeurs ; ils ne vont même pas dans les différentes sections de la place. Ce n’est pas de leur part, un comportement égoïste et casanier, mais ils agissent ainsi par souci de respect à l’égard de leur Grand Maître et d’obéissance à ses directives. Ils ne pourront se manifester à vous qu’avec mon accord, ma permission, mon assentiment. Tant que je maintiendrai cette loi, ils continueront à se soumettre et vous ne pourrez les connaître, ni les voir.

Le but de ce message est donc clair. Je viens de vous apprendre qu’il y a de par le monde, des milliers de membres, des Membres de l’Organisation P.H. Ils ne sont pourtant pas originaires du Congo, mais c’est toujours LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE qui les contrôle et je reste leur initiateur et leur Maître. L’acte de Prestation de Serment qu’ils ont déjà réalisé, même en étant bien éloignés de moi, a exactement, ni plus ni moins la même valeur que celui que les frères et soeurs ont déjà réalisé devant moi-même à la Montagne. Les privilèges, les mpandous que les frères et soeurs du Congo avaient reçu à la Montagne en présence d’Emile, sont exactement les mêmes en ce qui les concerne. Leur présence physique à Kibossi, en République Populaire du Congo n’est pas indispensable. La présence physique n’est pas la condition sine qua non pour prêter serment, car, je vous apprend que la Prestation de Serment se fait de façon mystique. Elle ne nécessite donc pas la présence physique des individus.

Au risque de me répéter, soyez informés, frères et soeurs, que nous avons, à travers le Monde, des Membres Confirmés, des Membres, des Clients Confirmés, des Sympathisants et au fur et à mesure que les jours, les mois et les années passent, l’Organisation PH ne fait qu’enregistrer des adhérents en très grand nombre. Alors, chers frères et soeurs, dites-moi, ces Membres Confirmés, ces Membres disséminés à travers le monde, les avons-nous vu ici à Kibossi pour prêter serment ? Les avons-nous vu un jour à la Montagne ? Ont-ils déjà vu Emile en chair et en os ? Nous ne le pensons pas, mais ils sont bel et bien reconnus par notre Organisation au même titre que les frères et soeurs du Congo. Ils ont le même Représentant que les frères et soeurs du Congo. Ce Représentant n’est autre que celui qui vous écrit en ce moment. De la même manière que les frères et soeurs du Congo, ils envoient leurs sacrifices à l’OPH, sacrifices provenant de partout : de l’Amérique, de l’Asie, des Pays-Bas, du Canada, etc...etc...

Aussi, l’Organisation PH m’a chargé de vous dire qu’à partir de cette date, 3 Novembre 1989, les Prestations de Serment au Congo se feront comme dans les autres pays du Monde. En d’autres termes, les frères et soeurs ne pourront plus venir à Kibossi prêter serment à la Montagne, devant LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE. Comme les frères et soeurs des autres pays du Monde, ils prêteront serment sans se déplacer. Ils resteront chez eux, à la maison, l’essentiel est qu’ils suivent les directives que leur donnera l’Organisation car, je le répète, la Prestation de Serment se fait de façon mystique . Inutile donc que les intéressés se déplacent. Depuis leur domicile, ils sont suivis par l’OPH et je sais ce que je dois faire à mon niveau pour que tout se passe comme si les frères et soeurs étaient devant moi, et comme s’ils se trouvaient à la Montagne en présence de l’Eternel.

Je suis convaincu que beaucoup d’entre vous vont se décourager, s’énerver même, en entendant ces nouvelles décisions prises par l’Organisation en matière de prestation de serment. Certains trouveront Ces changements anormaux, et peut-être peu réfléchis et les esprits fragiles risquent même de s’arrêter à mi-chemin parce qu’ils pensent que l’Organisation PH n’est plus puissante et que ce genre de décision ne peut que provoquer la déception, le désespoir.

De mon côté, je suis également désolé de constater que beaucoup parmi vous, n’ont pas encore compris la valeur de l’obéissance et de la soumission. Un spirituel obéissant et soumis est toujours agréable à Dieu parce qu’il sait que c’est Dieu qui est la Sagesse par excellence et que l’homme n’est que poussière. Un vrai spirituel sait garder, grâce à l’obéissance, de bons rapports entre lui et son Dieu car il est bien conscient, qu’en toutes choses, c’est toujours Dieu qui est le Souverain Maître et que c’est Lui qui dirige les événements.

L’OPH par la bouche de son Représentant que je suis nous informe et nous fait part de ses décisions. Qui sommes nous pour les contester ? Que gagnons nous à les remettre en question ? L’OPH n’a que faire des récalcitrants ! Elle veut au contraire que nous soyons présentés à notre entourage comme étant des modèles de soumission confiante à la volonté divine.

Ne croyez surtout pas, mes bien-aimés que l’OPH ne vous aime pas ou qu’elle vous brime en décrétant de telles directives. Lorsque notre Organisation énonce une loi, cette loi se doit d’être respectée et suivie par tous, que vous soyez au Congo ou non. Notre OPH ne fait acception de personne, mais la loi qu’elle énonce concerne tous les frères et soeurs du Congo et du Monde.

bien avant vous, il y a eu des milliers et des milliers des frères et soeurs qui ont prêté serment de la manière dont je vous fait état maintenant, sans qu’ils aient bénéficié de la présence physique du Représentant de l’OPH que je suis. De nos jours également, partout ailleurs, il y a des milliers et des milliers de frères et soeurs qui continuent à prêter serment selon la nouvelle méthode instaurée par l’OPH sans pour autant que ma présence physique soit nécessaire.

De même, tous ceux qui, demain ou à l’avenir prêteront serment ne sauraient en aucune façon se soustraire des mêmes exigences de notre OPH. Tant que je continuerai à vivre, tous ceux qui prêteront serment pourront le faire mais, par ordre de l’Organisation, et comme çà été le cas pour ceux qui prêtèrent serment avant vous comme c’est le cas pour ceux qui prêtent serment actuellement, ceux qui le feront dans l’avenir le feront sans que je sois présent physiquement.

Il est donc inutile de se faire des soucis ou de se croire brimé. Nous n’avons qu’une seule Organisation et un seul Représentant. L’OPH ne voit aucun intérêt à favoriser certains et défavoriser d’autres. Ce qu’elle demande aux frères et soeurs du Congo et à d’autres disséminés à travers le monde, c’est la soumission et l’obéissance à ses directives. Je pense même que c’est vous, frères et soeurs du Congo qui êtes les plus favorisés et les plus privilégiés puisqu’au moins, vous m’avez déjà vu, vous m’avez déjà entendu parler. J’ai été plusieurs fois en contact physique avec vous, et cela, durant la plupart des cérémonies programmées par notre Organisation. Beaucoup d’entre vous, depuis l’an 1980 jusqu’en 1988, ont prêté serment à la montagne, moi-même étant présent.

Or, pendant ces 8 ans, les autres frères et soeurs éparpillés à travers le monde n’ont jamais pu jouir des mêmes privilèges que vous ! S’il y avait des gens qui auraient raisons de se plaindre, ce serait, à mon humble avis, les frères et soeurs qui sont hors du Congo, puisqu’ils ne m’ont jamais vu. Ne croyez-vous pas qu’ils ont eux aussi ce désir de me rencontrer physiquement ? Ne pensez-vous pas qu’ils souhaiteraient venir au Congo prêter serment à Kibossi pour enfin bénéficier de ma présence physique ? Mais, ils ont toujours, depuis des années, respecté scrupuleusement mes directives. C’est avec une totale soumission qu’ils suivent mes instructions.

En effet, c’est bien moi Emile qui jusqu’ici, leur interdit de se faire voir et de se faire connaître à vous, frères et soeurs du Congo. Tant que cette directive ne sera remise en question, ils obéiront toujours parce qu’ils savent que c’est ainsi que le veut notre Organisation. Ils ne conteste pas, ne se plaignent pas, ne murmurent même pas. Voilà qui est bien et qui plaît à notre OPH. et pourtant, c’est de leur droit de se plaindre puisqu’ils ne m’ont jamais vu, pas même une seule fois. Mais, ils ont compris la valeur de l’obéissance et par leur humilité même, ils rehaussent en quelque sorte la grandeur de notre Dieu et de l’Organisation PH est très satisfaite quant au comportement que manifestent les frères et les soeurs disséminés à travers le monde, parce qu’elle note, année par année leur respect et leur soumission à l’OPH et ses instances. Ces frères et soeurs montrent, par leur attitude d’humilité qu’ils ne sauraient se soustraire à la loi divine.

En France, par exemple, vous n’ignorez pas qu’il existe un Bureau où tout est bien organisé. Mais ce bureau n’a jamais reçu en son sein les frères et soeurs de ce pays, qui, et pourtant sont bel et bien des Membres, des Membres confirmés de notre OPH. Ils sont contrôlés par Emile qui vous parle. Pourquoi le Bureau de Paris ne peut les connaître ? C’est tout simplement parce que je ne les ai pas encore branché avec ce même Bureau. Eux aussi ne pourront jamais se faire voir ou se faire connaître aux Membres de ce Bureau parce qu’ils n’ont pas reçu de moi cette autorisation. Puisqu’ils sont obéissants et conformes aux directives de l’OPH et de son Représentant, ils continuent à vivre et à évoluer dans la totale discrétion.

Il y a également notre comportement, chers frères et soeurs qui a besoin d’être révisé si nous voulons un jour rencontrer nos frères et soeurs des autres pays du Monde. Je veux bien les brancher avec vous, mais j’attends que votre amour envers les autres soit sincère. En effet, ces frères et soeurs qui appartiennent à notre Organisation et que vous ne connaissez pas encore, veulent, en vous rencontrant découvrir en vous la base, le fondement de toute vie spirituelle véritable; cette base, ce fondement, c’est l’AMOUR sincère du prochain, amour que je ne cesse de vous demander de pratiquer. Mais, nous sommes encore bien loin de vivre une vie d’amour entre nous. Comment voulez-vous alors que je vous branche à ces frères et soeurs ? Mon coeur est souvent affligé quand c’est l’hypocrisie qui domine encore dans notre communauté. Nous n’avons pas encore le sens du pardon. Au lieu de pardonner, nous endurcissons notre coeur. Mais, sachez, frères et soeurs que la rancune et la colère sont des maux que notre OPH déteste, mais où malheureusement la plupart d’entre vous sont passés Maîtres. Dans mes enseignements, j’ai interdit l’esprit de vengeance, car le frère ou la soeur qui se venge éprouvera aussi à un moment donné la vengeance du Seigneur. J’ai toujours demandé que chacun de vous pardonne à son prochain pour que, vos prières soient exaucées et que Dieu aussi vous pardonne. Si un frère, si une soeur nourrit des mauvais sentiments envers les autres, si vous laissez la colère vous dominer, comment pouvez-vous espérer être exaucés dans vos demandes ? Comment pouvez-vous demander au Seigneur la guérison.

Si vous n’avez pas pitié des autres, qui sont vos semblables, croyez-vous que Dieu aura pitié de vous ? Souvenons nous du commandement de Jésus : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». C’est en prenant au sérieux ce mot d’ordre de Jésus, que nous apprendrons à ne pas garder rancune à notre prochain à éviter les querelles et les mauvaises langues. Ce n’est que par la transformation que vous aurez la possibilité de rencontrer vos frères et soeurs des autres pays. Sans cette transformation, je continuerai à hésiter et alors, il vaut mieux qu’ils continuent à vivre dans la discrétion que de scandaliser sur notre mauvais comportement.

A quoi bon se retrouver lors de grandes cérémonies pour prêter serment lorsque nous ne sommes pas unis ? A quoi bon se retrouver pour prêter serment lorsque nous nous haïssons entre nous ? Le membre de l’OPH doit briller par l’exemple et doit s’efforcer d’aimer son entourage. Quelle est notre Mission ? N’est-ce pas d’aimer, d’aimer et d’aimer toujours ? Mais, beaucoup parmi nous continuent toujours à dormir, à s’enfoncer dans le mal. Mais quand alors, commencerons nous à nous réveiller ? Quand alors nous les Membres qui avons prêté serment, quand est-ce que nous prendrons conscience de nos responsabilités envers le monde païens ? Les messages que je vous envoie ne parlent que de l’amour, et de l’amour sincère du prochain. Si nous les suivions vraiment, on ne parlerait plus de divisions parmi nous et nous serions déjà abondamment bénis de Dieu et beaucoup de gens découvriraient en nous les propagandistes de l’amour, Mais hélas !!!

Les gens se sont beaucoup agités parce qu’Emile ne se faisait pas voir. Jusqu’à maintenant même, les murmures continuent de part et d’autres. Je ne voudrai pas que les mêmes plaintes reviennent dans nos milieux parce que l’Organisation a décidé que les Prestations de Serment se passeront désormais en l’absence du GRAND MAITRE LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE. Cette brochure que je mets à votre disposition devrait suffire pour que tout le monde comprenne le bien fondé de cette directive et je compte beaucoup sur notre Prédicateur, le Roi David, pour qu’il fasse à ce sujet une large sensibilisation.

Je préfère me répéter en vous disant qu’il y a eu des Membres qui ont prêté serment, parce qu’ils avaient connu et intégré notre Organisation bien avant la plupart d’entre vous. Quand ils ont intégré l’Organisation, la grande majorité des frères et soeurs du Congo ne savaient pas qu’il existait une Organisation, appelée Organisation PH. Ces Membres qui ont prêté serment avant que vous n’intégriez l’Organisation sont encore en vie, mais vous ne pouvez les connaître. Même au moment où je vous adresse ce message, il y a des membres qui prêtent serment depuis chez eux selon le programme que leur donne l’Organisation. Et, tant que je serai en vie, les prestations de serment auront tous lieu mais nous devons nous conformer aux nouvelles méthodes de notre OPH.

Beaucoup d’entre vous pourront me poser la question suivante : Comment se fait-il qu’il y a des frères et soeurs dans notre Organisation , une Organisation unique avec un Représentant unique et que nous puissions évoluer au sein de cette Même Organisation sans pour autant les connaître ?

Eh bien, je réponds comme suit: dans un premier temps, vous ne pouvez les connaître parce qu’ils ont connu l’OPH bien avant vous. Quand ils ont fait leur premier pas dans l’OPH nous Congolais, nous n’étions même pas informés sur l’OPH, ignorant complètement qu’il existait une telle Organisation.

Je sais par ailleurs que, le Monde est vaste et qu’il y a (**)* sur terre, un nombre impressionnant de pays où vivent nos Membres qui ne sont pas du Congo. Nous ne pouvons pas non plus les connaître tous parce que nous ne sommes sensés connaître tous les pays disséminés à travers l’espace. Ce faisant, tant que je ne recevrai pas de l’OPH un ordre qui m’autoriserait à provoquer une rencontre de tous les frères et soeurs disséminés à travers le Monde, ces frères et soeurs qui vivent dans d’autres pays que le Congo et qui observent la discrétion telle que je le leur avais demandé; ces frères et soeurs dis-je, par souci d’obéissance et de totale soumission, ne pourront jamais être vus, ni connus de nous Congolais.

Enfin, c’est notre mauvais comportement qui fait que moi Emile je ne peux les brancher aux frères et soeurs du Congo. Que chacun révise sa conscience et qu’il se ressaisisse. Ainsi l’Organisation pourra permettre un jour que les frères et soeurs du Congo et du Monde se voient, se connaissent.

Bien plus, ils sont toujours soucieux de respecter scrupuleusement le Texte d’Engagement qu’ils ont signé de leur propre et libre volonté. Par dessus tout, ils tiennent à se conformer à la promesse suivante : « J’obéirai aux ordres légitimes de mon Représentant légal de l’Organisation PH ». En effet, c’est bien moi-même GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO qui leur ai demandé de demeurer dans la totale discrétion et par respect du Texte d’Engagement, ils ne peuvent désobéir à mes directives. Ceci explique leur maturité et la compréhension qu’ils ont de la notion de hiérarchie.

Mais, il est incontestable que, malgré leur discrétion, il y a eu des milliers et des milliers qui avaient déjà prêté serment bien avant que beaucoup d’entre vous n’intègrent l’OPH. D’autres continuent à le faire en fonction du programme que leur dicte l’Organisation. Et, puisque les Prestations de Serment, il y en aura toujours tant que je vivrai, il faut bien se mettre dans l’esprit que ceux qui viendront plus tard, du vivant d’Emile, prêteront serment selon les méthodes où les directives de l’OPH.

Si donc, ces frères et soeurs dissémines à travers le Monde ont pu prêter serment sans que cela nécessite ma présence physique, je ne vois pas comment une telle directive puisse présenter des difficultés au niveau de nos frères et soeurs du Congo. Qu’Emile soit présent ou pas, les avantages spirituels sont les mêmes, les privilèges que notre Dieu accorde aux uns et aux autres sont exactement les mêmes.

L’OPH nous demande d’être obéissants à ses décisions. Frères et soeurs, écoutons notre Dieu et nous serons toujours sous sa Sainte protection. Il est le Seigneur, il est le Tout Puissant, le Dieu des dieux. Dieu ne nous demande pas des choses impossibles. Il n’exige de nous qu’une seule chose : que nous écoutions sa voix, que nous respections ses directives, que nous obéissions à ses ordonnances et comme il est dit dans le livre de Jérémie, « le Seigneur deviendra Dieu pour nous, et nous, nous deviendrons un peuple pour lui. l’essentiel est que nous suivions bien le chemin qu’il nous trace ». Mais, si nous ne voulons pas écouter notre très Chère Organisation à travers le pauvre Emile qui est son Représentant, si nous ne voulons pas tendre l’oreille aux messages qui nous parviennent, si nous agissons à notre guise dans un entêtement exécrable, l’OPH nous tournera le dos et notre vie spirituelle va péricliter.

Quelques uns parmi vous me feront peut-être la remarque suivante : s’il est vrai que les frères et soeurs reçoivent les mêmes privilèges, qu’Emile soit présent ou absent, pourquoi donc ici au Congo, ceux qui nous ont précédé ont prêté serment devant Emile ? Pourquoi cette décision de prêter serment sans Emile n’était pas prise depuis longtemps comme ce fut le cas pour les autres pays du Monde ?

En réponse, je dirai simplement qu’il s’agit là d’une simple question de situation géographique. Si moi Emile, je vivais par exemple au Bénin ou aux Antilles, vous les frères et soeurs du Congo, vous prêteriez serment dans les mêmes conditions que les autres frères et soeurs disséminés à travers le Monde, c’est à dire que votre Prestation de Serment se passerait sans que cela nécessite ma présence physique. Par contre, les frères et soeurs du Bénin ou des Antilles prêteraient serment devant moi, puisque je vivrais au Bénin ou aux Antilles.

Ce petit exemple m’amène à vous dire ceci : Puisque je vis au Congo, il était normal que les frères et soeurs du Congo aient ce privilège de prêter serment devant moi. Ils ont bénéficié de ce privilège parce que le Représentant de l’OPH est au Congo et tous ceux des Membres de l’OPH qui ont prêté serment au moment où je recevais ne pouvaient que jouir de ce privilège. L’Organisation n’avait pas encore pris la mesure qui est tombée en 1988. Depuis 1980 jusqu’en 1988, j’avais reçu de l’Organisation l’Autorisation de vous faire venir à Kibossi pour prêter serment en ma présence. Le privilège des Congolais est donc celui-ci : Emile vit au Congo. Les membres de l’OPH dont il est l’unique Représentant sont au Congo. Il ne pouvait qu’être normal que je sois avec ses Membres au moment où ils vont prêter serment et ce privilège à duré jusqu’en 1988.

Maintenant, au moment où je vous adresse ce message, l’Organisation a changé de méthode. Pour elle, le moment est arrivé pour procéder autrement. Elle estime que pendant 10 ans environ, les frères et soeurs du Congo ont pu me voir, ils ont pu m’entendre parler et enseigner, j’ai mis à votre disposition tous les moyens pour accomplir efficacement votre mission de membres. Vous avez reçu la connaissance nécessaire pour entreprendre le travail de l’OPH. Je ressemble à un patron qui détient dans son magasin toutes sortes de munitions : les fusils, les cartouches, les armes nécessaires pour chasser le gibier. Je vous ai tout remis et les munitions et les fusils et les cartouches. Il n’est plus de mon ressort d’engager la chasse au gibier. C’est à vous maintenant, frères et soeurs de chasser. Emile a fait son travail. Il a tout donné. le moment est à la mise en pratique du bagage spirituel que je vous ai donné. Les frères et soeurs m’ont déjà vu, entendu. Je vous ai expliqué de vive voix l’enseignement de l’OPH. J’ai même reproduit ce même enseignement dans des ouvrages ou des documents que vous détenez tous. L’enseignement concernant la Prestation de Serment a été donné dans ses plus amples renseignements. Nul d’entre vous ne peut ignorer que la Prestation de Serment est un symbole purement divin, sans qu’elle ait à se confondre avec tout ce qui est humain et terrestre. Nul d’entre vous ne peut ignorer que pour prêter serment, l’intéressé doit au préalable réviser son degré de détermination et de conviction.

J’ai toujours dit que c’est là, un acte sacré et très sérieux. Celui qui n’est pas déterminé, ni convaincu , celui qui n’est pas encore fixé définitivement dans la voie, celui qui s’amuse encore à mélanger les pédales, celui-là frères et soeurs, ne peut être digne de prêter serment. On ne prête pas serment par enthousiasme pour faire plaisir à X ou Y, on prête serment parce qu’on est convaincu que son comportement satisfait notre Organisation et qu’on a assez réfléchi avant de s’engager, qu’on croit fermement que Dieu existe et qu’on désire de tout son coeur se mettre à son entière disposition, au service des frères et soeurs. L’OPH n’étant pas une voie de ce monde, elle exige que ses Membres soient des Membres sérieux, convaincus et craignant Dieu.

Frères et soeurs, tout ce que je viens de dire sur la Prestation de Serment n’est qu’un simple rappel, vous le savez bien. Lisez et relisez vos notes circulaires et en particulier celle du 1er Avril 1986 et vous vous rendrez compte que j’avais déjà donné à propos de la Prestation de Serment, un enseignement touffu, riche et complet.

Tout ceci vient confirmer l’idée selon laquelle il n’est point besoin que vous exigez ma présence physique pour prêter serment. L’Organisation n’a donc pas agi de façon prématurée. Elle vous a accordé un temps suffisamment long pour que chacun de vous grandisse, qu’il mûrisse qu’il soit adulte en spiritualité.

Pour mieux clarifier ma pensée, je me permets encore de dire que, si les frères et soeurs du Congo ont jusqu’ici, prêté serment en présence d’Emile, c’est bien parce qu’Emile vit au Congo et que ce Faisant, ils ne pouvaient que jouir de ce privilège. Mais, le moment est là. L’Organisation a vu que le travail que j’ai réalisé à votre niveau est nettement suffisant pour que les Prestations de Serment se passent désormais sans ma présence physique. Les Congolais seront désormais soumis en matière de Prestation de Serment à la même discipline que les autres frères et soeurs qui évoluent à travers le Monde.

Pour mieux vous édifier, permettez que je vous pose cette autre question: « Quand j’étais à Brazzaville, combien de frères et soeurs savaient que j’étais un Grand Maître ? Pouvait-on même en compter une dizaine ? Je dis qu’il n’y avait même pas plus de trois frères ou soeurs qui savaient qu’Emile était un Grand Maître. Pourtant, il y avait déjà à cette époque, un nombre impressionnant de frères et soeurs qui étaient Membres de notre Organisation. Ils étaient des milliers et des milliers. Comment alors Emile agissait pour suivre ces frères et soeurs éparpillés à travers le Monde. Depuis Brazzaville, je leur donnais des directives en provenance de l’Organisation. Je savais comment leur dicter les Messages que je recevais. Ce qui revient à dire qu’ils ne se déplaçaient pas, et moi non plus. Ils respectaient scrupuleusement mes directives et ils travaillaient selon les exigences et les orientations de notre Organisation. Je dis bien qu’ils ne se déplaçaient pas. Chacun travaillait chez soi, mais je restais toujours et je reste encore leur Grand Maître.

Dans leurs pays respectifs, ils suivent mes directives, ils font des interventions comme vous le faites ici, ils aident matériellement et spirituellement. Mais eux, aucune fois, ils vont se mettre à faire des réunions ou des assemblées spirituelles. De moi LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE, ils n’ont pas reçu cette directive car ils doivent évoluer dans une totale discrétion. Ils ne gardent pas les malades chez eux, mais quand les gens viennent, ils leur imposent les mains et c’est tout. Ils les aident sans tambour ni trompette. Quand un patient a un problème, il le soumet au frère ou à la soeur. Le frère ou la soeur sensibilise le patient, lui donne des conseils. Si le patient est intéressé et s’il veut prier, ils prient ensemble et se séparent chacun rejoint sa demeure. Le malade, une fois guérit peut revenir approfondir sa connaissance de Dieu ou de l’Organisation. Le frère ou la soeur lui parle de tout : de la hiérarchie dans l’OPH, des sacrifices de purification, de Membres, de Membres Confirmés, du Représentant légal de l’Organisation PH, etc...etc...et tout s’arrête par là. Les gens ne poussent plus leur curiosité en cherchant à voir le Grand Maître de l’OPH. Jamais, je dis bien jamais les gens ne cherchaient à me voir. Et pourtant, tenez vous bien, ces gens sont des hauts cadres, des hommes de culture, des érudits, des chercheurs, des savants. Mais, malgré leur haut niveau de culture, leur maturité et leur grande expérience dans la vie pratique et même dans le domaine spirituel, je le répète encore, jamais ils ne cherchaient à me voir. Voir le Grand Maître n’était pour eux ni un souci, ni une préoccupation. Ils se contentaient tout simplement de la sensibilisation qu’ils recevaient sur l’OPH et ses méthodes. Ils n’avaient pas en tête l’inquiétude ni la préoccupation que nos frères et soeurs du Congo ont toujours eu et cela de façon permanente, à savoir, voir Emile, le toucher.

La sensibilisation qu’ils recevaient étant totale, complète, consistante et satisfaisante, ils ne trouvaient plus nécessaire de voir le Grand Maître, de le déranger ou de lui demander de se déplacer. Ce sont des gens conformes, des gens obéissants et soumis, de tous les pays, de toutes les nationalités de toutes les races, mais qui n’imposent pas leurs désirs à leur Grand Maître qu’ils n’ont jamais vu, pas même une seule fois. Les directives que je leur ai données leur suffisent pleinement. C’est ce qu’ils suivent : ils savent qu’ils sont suivis par l’Organisation et qu’ils ont un Grand Maître. Ils font confiance en Dieu et ils mettent quotidiennement en pratique le commandement de Jésus : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Bref, ils suivent mes directives à la lettre avec une totale soumission. Même lorsqu’ils sont en difficultés, ils remettent leur cause à Dieu et par la foi et la prière fervente, ils obtiennent toujours gains de cause. Ils ne perdent pas la tête, même dans des situations difficiles.

Mais, pourquoi nous, les frères et soeurs du Congo n’arrivons pas à imiter leur exemple de soumission et d’obéissance ? Et pourtant, nous avons tout à notre disposition. Tout est dans la bible, dans les documents, dans les notes circulaires. Au cours des dambages, j’ai toujours parlé, sensibilisé, conseillé, mis en garde. Dans les sections et dans les sous-sections, les sensibilisations passent. Mais, les gens veulent encore compliquer jusqu’à pousser très loin leurs analyses. Jusqu’au moment où je vous parle, beaucoup d’entre vous ne sont pas encore convaincus de ce que je dis et de ce que me dicte l’Organisation. Ils passent temps à s’interroger, à émettre des doutes. Ils veulent même percer les mystères divins alors qu’ils oublient que l’intelligence humaine est très limitée. Quand on est orgueilleux, on n’éprouve même plus la crainte de Dieu. Et pourtant, nous savons tous que c’est de Dieu que nous détenons notre souffle. L’orgueil nous empêche de comprendre les choses simples et Dieu ne peut instruire ceux qui contestent ses lois et ses ordonnances. C’est l’homme qui cherche Dieu avec humilité, qui lui fait confiance qui obtient sa faveur.

L’hypocrite n’ira jamais loin dans notre Organisation, mais c’est celui qui scrute la loi de Dieu et qui la respecte qui jouira sans cesse de la présence divine. Souvenez-vous du beau passage que je vous avais demandé de méditer il y a de cela quelques années. Laissez-moi vous rappeler quelques beaux versets de ce livre de Siracide. Vous les connaissez pourtant, mais vous ne les relisez plus. Il est dit « ce qui est trop difficile pour toi, ne le recherche pas. Ce qui est au dessus de tes forces, ne l’examine pas. Réfléchis sur les commandements qui t’ont été donnés, tu n’as pas besoin des choses cachées. Ne t’acharne pas à des oeuvres qui te dépassent, ce qui t’a déjà été montré est plus que ne peut concevoir l’esprit humain car beaucoup ont été égaré par leurs spéculations, leur imagination perverse a faussé leurs pensées. Le coeur endurci finira dans le malheur, celui qui aime le danger y périra » (Siracide 3 versets 21 à 26).

Non ! Chers frères et soeurs ! ne poussons pas loin nos analyses. Beaucoup vont jusqu’à dire « Mais au fait, ce qu’Emile me demande est-ce bon ? N’est-il pas un féticheur ? N’a-t-il pas signé des pactes avec des Maisons Mystiques ? L’Organisation dont il est le Représentant ne demande-t-elle pas le sang des humains ? etc...

Quel dommage ! Quelle pitié ! Nous sommes terribles, nous sommes incrédules ! Et pourtant, je ne contrôle pas seulement les frères et soeurs du Congo, mais du Monde entier. Mais, dans ces grands pays, n’existent-ils pas des gens instruits, doués, expérimentés et qui certainement savent plus que nous ? Ces hommes disséminés à travers le Monde ont une grande expérience. Ils ont même vieilli dans leurs différentes carrières, ayant acquis une grande sagesse, un sens profond des exigences de la vie, de ses lois et de ses vérités. Mais, ces mêmes hommes m’écoutent, m’obéissent. Ils ne tiennent pas compte de leur instruction, mais, ils me font confiance parce qu’ils savent qu’en matière de spiritualité, ce n’est pas toujours l’instruction qui compte, c’est avant tout la mission que chacun de nous a reçue de Dieu. Ils savent que Dieu peut choisir un illettré pour faire son travail. Dieu peut se servir d’un homme simple pour réaliser des grandes choses. La bible est d’ailleurs riche en des situations de ce genre. C’est pourquoi conscients de cette grande vérité, ils m’obéissent parce qu’ils savent que les pensées de Dieu ne sont pas les pensées des hommes, même si ceux-ci sont très instruits, ils savent donc que ce que Emile fait n’est pas du domaine terrestre, mais du domaine céleste. Ce qui est de la terre est de la terre, ce qui est du ciel est du ciel, ce qui est humain est humain, ce qui est divin est divin. Ayant expérimenté une telle vérité, ils sont persuadés que la voie de l’OPH est sûre : ils ont déjà découvert la vérité qu’ils cherchaient. Ils sont tranquilles, en paix chez eux. Ils prient, sensibilisent et par leur comportement et leurs conseils, ils attirent vers Dieu beaucoup d’âmes. Il n’y a pas que vous, chers frères et soeurs qui faites entrer des gens dans l’Organisation. Ils le font également et je reçois même les sacrifices de ceux qu’ils sensibilisent. Ces sacrifices me parviennent très bien. Mais vous ne pouvez le savoir car ils sont discrets et surtout obéissants.

Chez nous par contre, c’est l’orgueil qui nous tue ! Prêter serment sans qu’Emile soit présent en chair et en os est une directive de l’OPH, mais pourquoi avons-nous de la peine à la respecter ? Qui sommes nous pauvres terriens pour remettre en question ce que veut l’Organisation ? Notre orgueil nous rend aveugles et nous fait croire que nous détenons la vérité. L’homme orgueilleux croit toujours que ce qu’il sait c’est toute la vérité. C’est pour cette raison d’ailleurs, chers frères et soeurs que beaucoup d’entre vous sont imperméables à la parole de Dieu, car l’orgueil a endurci leur coeur.

Je ne mets pas en doute votre culture ou votre intelligence. Vous êtes des gens instruits, éclairés, lucides, je n’en disconviens pas. Mais comprenez bien ceci : ce qui est de Dieu est de Dieu, ce qui est de la terre est de la terre. Les vérités divines ne doivent pas se confondre avec les conceptions terrestres ou humaines. Voilà ce que beaucoup d’entre vous oublient, et c’est à partir de cette confusion qu’ils arrivaient à mettre l’OPH au même pied d’égalité que les organisations répandues à travers le Monde. Je dis non, non et non ! L’OPH est une Organisation exceptionnelle, unique en son genre car c’est la Mission secrète de Jésus que les Membres de l’OPH continuent. Et pourtant le Texte d’Engagement nous rappelle que l’Organisation n’a rien de terrestre, mais qu’elle est d’origine divine, puisqu’il est dit : « Je crois que l’Organisation PH a été suscitée par Dieu , Qu’elle est soutenue et dirigée par lui ».

Par ailleurs, je voudrai ici dissiper une équivoque quant à ses deux phrases apparemment contradictoires.

Dans la note circulaire du 1 er avril 1986, parlant de la Prestation de Serment, j’avais dit : l’acte de Prestation de Serment n’est pas humain, mais il représente un symbole purement divin qui nécessite une bonne préparation. Cet acte qui est un engagement personnel purement individuel ne peut être exécuté en vain. Prêter serment, c’est être fixé définitivement dans la voie sans détour. »

Dans le Texte d’Engagement par contre, nous lisons : Je prends à témoin toutes les personnes ici présentes pendant que je prends ces engagements ».

Où apparaît la contradiction ? d’un côté, Il est dit que la prestation de serment est un acte purement individuel. De l’autre, cet acte est fait devant des témoins. Comment un acte personnel purement individuel, peut-il exiger la présence des témoins ou être exécuter devant eux ?

Je ne vois là, pour ma part, aucune contradiction. Quand il est dit que l’acte de Prestation de serment est purement individuel, il sous-entend que celui qui réalise cet acte peut le faire chez lui, dans sa propre maison, sans par conséquent qu’il soit nécessaire de faire intervenir des témoins. Mais, je précise ce qui suit : même si l’intéressé qui prête serment se trouve dans sa propre maison comme l’OPH le demande maintenant, il est toujours entouré de témoins. Quels sont ces témoins ? Ces témoins invisibles sont bien présents. L’intéressé en effet est entouré de l’Esprit-Saint, premier témoin, et des Anges qui constituent la grande assemblée divine. Ainsi, le jour de la Prestation, jour fixé par l’Organisation, à l’heure où moi Emile, je dois prier pour tous les Membres disséminés dans le Monde et qui prêtent serment dans leurs pays respectifs, à cette heure, dis-je, quand je vais m’agenouiller pour prier, que le frère ou la soeur qui prête serment depuis sa propre maison ne se sente pas isoler, mais nous devons imaginer que tous les frères et soeurs du Monde qui prêtent serment à une date, à une heure précisée par l’Organisation, sont effectivement en un seul et même lieu et qu’ils forment un tout, et qu’ils sont en Christ, un. Puisque je prie pour tous les frères et soeurs du Monde qui prêtent serment à une heure, à une date commune à tous et fixée par l’Organisation, il est loisible de penser que l’on est plus seul, mais que l’on est uni avec tous les autres frères et soeurs qui se sont déjà préparés pour la Prestation de serment, chacun évoluant dans son propre pays ou sa propre ville.

Cela peut paraître bizarre aux yeux de certains d’entre vous, mais à partir du moment où ce pouvoir m’a été accordé et qu’il fait partie intégrante de ma Mission, toute incompréhension n’a plus sa raison d’être et tout devient claire et manifeste. Ma Mission est telle que chacun doit comprendre que tout se passe comme si Emile était en présence de tous les frères et soeurs. Tout se passe comme si Emile était en présence de tous les frères et soeurs. Tout se passe comme si je me trouvais avec tout le monde à la Montagne et que je priais pour eux dans la même ambiance que celle que nous avons vécue à Kibossi, chaque fois qu’il y avait prestation de serment. Je prie donc pour tous ces frères et soeurs disséminés à travers le Monde c’est toujours moi Emile qui prie et donc par la pensée et selon le pouvoir de l’Esprit-Saint, je suis partout en esprit.

Pour cette fois donc, au lieu que les gens viennent à la Montagne à Kibossi, tout se passera de la même façon avec la même atmosphère, mais dans la maison de chaque frère, de chaque soeur. Il n’est pas nécessaire que les gens se déplacent pour se trouver en un lieu commun, puisque je vous dirai à quelle heure l’Organisation voudrait que chacun prête serment depuis sa propre maison. Puisque cette heure sera unique pour tous, tout se passera comme si l’ensemble des frères et soeurs se trouvaient devant moi en un seul et même lieu. Je saurai moi-même l’heure, la date que me dictera l’Organisation pour que vous soyez informés à temps.

Il est vrai que je serai absent physiquement mais spirituellement je serai avec tous les frères et soeurs avec chacun d’eux dans leurs maisons respectives même s’ils sont d’autres pays, des pays autres que le Congo. A la même minute, je serai présent en esprit partout où, dans le monde, chaque frère ou chaque soeur va prêter serment. Je serai présent parce que pendant la prière. Mon Dieu fera tout le reste comme si nous étions face pendant la prière. Mon Dieu fera tout le reste comme si nous étions face à face avec vous. En une seconde, par la Puissance de son Esprit, Dieu Lui même sillonnera le Monde et accordera à chacun individuellement, là où il se trouve les bénédictions et les privilèges qu’il a réservés. L’Esprit-Saint passera partout où vous serez et il visitera chacun de vous, accompagné des Anges de l’Eternel. Chacun sera comblé de bénédictions et de privilèges de tout genre.

Quant à la date de la prochaine prestation de serment, je ne peux la connaître, car c’est pas un pauvre Emile qui peut la fixer ou la déterminer, c’est l’Organisation elle même ! Ne me posez donc plus cette question, je vous en prie, chers frères et soeurs car je ne suis pas l’Organisation, mais un simple Représentant. Toutefois dès que je recevrai cet ordre de l’Organisation, m’autorisant de vous informer de la date de la prochaine Prestation de serment, je vous avertirai par note circulaire et je vous donnerai toutes les orientations pour que chacun prête serment dans sa propre maison et selon les directives strictes de notre Très Chère Organisation. Soyez sans crainte. Vous serez prévenus à temps et vous saurez ce qu’il faudra faire dans les moindres détails.

Si, parmi vous il y a des récalcitrants ou des mécontents par rapport à ces nouvelles directives, ils sont libres d’adhérer à une organisation de leur choix. Nous ne retenons personne. Par contre pour ceux qui veulent rester dans notre Organisation, malgré ces changements, c’est de la manière expliquée plus haut qu’ils prêteront serment désormais.

Généralement, les Prestations de Serment se font toujours lors des grandes fêtes : Noël, Pâques, Pentecôte. Mais à partir de maintenant, elles se feront de la manière suivante :

Si c’est pendant la fête de Noël que l’Organisation a décidé que l’on prête serment, l’acte de prestation proprement dit aura lieu le Dimanche de l’Avent, fête préparatoire à la grande fête de Noël.
Si, c’est pendant la fête de Pâques que l’Organisation a décidé que l’on prête serment, l’acte de prestation aura lieu le dimanche des Rameaux, fête préparatoire à la grande fête de Pâques.

Si, enfin c’est pendant la fête de Pentecôte que l’Organisation a décidé que l’on prête serment, l’acte de prestation de serment aura lieu le Dimanche de l’Ascension, fête préparatoire à la grande fête de Pentecôte, fête de la venue du Saint-Esprit sur les Apôtres.

Qu’il s’agisse de la grande fête de Noël, de Pâques ou de l’Esprit-Saint, l’Organisation prendra le soin de fixer le jour, la date, l’heure et l’année, bien avant ces grands événements de façon à ce que tous les frères et soeurs soient tenus au courant de toutes les directives. Lorsque tous les frères et soeurs se retrouveront pour le dambage proprement dit qu’il s’agisse d’un dambage de Noël, de Pâques ou de Pentecôte, il ne sera plus question de procéder à une quelconque cérémonie. Le dambage ne sera donc qu’une façon de glorifier notre Dieu, de le remercier des privilèges qu’il nous a accordés, de lui rendre grâce, de lui témoigner notre amour, notre gratitude et votre soumission. C’est la joie qui doit ressortir au cour de ces grands dambages de Noël, de Pâques ou de Pentecôte puisque les Membres auront déjà prêté serment aux dates qui précédaient les fêtes de Noël, de Pâques et de Pentecôte. Ce qui revient à dire que...

Par ailleurs, c’est toujours l’Organisation qui fixera le lieu où se dérouleront ces différents dambages.

Il est également bien entendu que les frères et soeurs doivent respecter les trois jours de méditation précédant l’acte de prestation de serment. Trois jours avant la cérémonie proprement dite, ils doivent s’abstenir des relations sexuelles. L’acte de prestation de serment étant un symbole purement divin il est bon que cette cérémonie soit préparée comme le voudrait notre Organisation et que les frères et soeurs soient saints et purs. Notre Dieu est un Dieu de Sainteté. Ses enfants doivent aussi tendre à cette même sainteté car l’Eternel a dit : « Je serai pour vous un Père, et vous serez pour moi des fils et des filles. » (2 Corinthiens 6. v 18 )

Pour ceux qui ne le savent pas encore ou qui croient que mes directives ne sont que plaisanterie ou fantaisie, je voudrai répéter ce qui suit : Moi, Emile je ne peux rien inventer. Tout ce que je dis m’est dicté par l’Organisation. C’est Dieu qui veut que les choses se passent ainsi. S’il y a parmi vous des incrédules, je n’y peux rien. Mais, sachez, que je n’ai pas le droit d’agir selon ma propre volonté. Je serai puni par cette même Organisation. Mais je n’oblige personne à me croire. Au temps de Jésus, il y avait des croyants tout comme il ne manquait pas d’incrédules, même au niveau de ses propres disciples c’est au dernier jour que tout sera mis au clair. Qui vivra verra !!

Puisque la Prestation de serment se fait de façon mystique, elle revêt la même importance qu’au moment où elle se déroulait à la Montagne devant Emile. Frères et soeurs, n’écouter pas les mauvaises langues qui sont prêtent à vous divertir. Ceux qui prêteront serment à partir de maintenant, selon les nouvelles méthodes instaurées par l’Organisation auront les mêmes privilèges, les mêmes mpandous que ceux qui les avaient précédés. Tout est une question de foi et de confiance en Dieu. Si les frères et soeurs n’émettent pas de doutes, ils obtiendront de Dieu tout ce qu’il leur a réservé : Tout se règle une bonne fois pour toutes.

J’ajoute ici un détail non moins important : c’est pendant que LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE vit que les prestations de serment pourront toujours avoir lieu. Les Membres, il y en aura toujours. Mais, dès que je ne serai plus sur cette terre, il n’y aura plus des cérémonies de Prestation de serment et du coup, plus de Membre ! L’Esprit de Dieu travaillera avec les Membres actuels c’est-à-dire ceux qui le sont devenus de mon vivant.

Ceci dit, je mets solennellement en garde ces soi-disant « Mbikudi » infiltrés dans notre Organisation, ou ces frères et soeurs qui ont la démangeaison de tromper les autres par des rêves ou des visions fantaisistes ! Que ces frères et soeurs n’essaient pas d’enseigner de fausses doctrines aux autres ou de séduire les esprits fragiles en leur disant par exemple : « J’ai vu le Christ en rêve et derrière lui le Grand Maître Emile. Christ m’a dit : Va dire aux autres frères et soeurs qu’ils doivent prêter serment tel jour, à telle heure ! », etc...etc...

Les frères et soeurs qui s’aventureront de la sorte sont enflés d’orgueil et corrompus. Ils vivent dans les ténèbres parce que Dieu les a privés de sa lumière et de sa vérité. Ce qu’ils disent ne peut venir de Dieu, mais de Satan, le père du mensonge. Eux aussi, veulent suivre les traces de leur père, ils chercheront des occasions pour vous raconter toutes sortes de sortilèges. Ceux qui se laisseront leurrer, connaîtront la ruine et la perdition. Quant aux auteurs eux-mêmes qu’ils s’attendent à recevoir de Dieu le châtiment qu’ils auront recherché eux-mêmes. C’est la Bible qui le dit; je n’invente rien. Aussi, je vous prie de méditer sur ce beau passage afin que vous soyez vigilants et que vous ne vous laissez pas leurrer par ces fauteurs de trouble : « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité et se tourneront vers les fables. Mais toi sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’oeuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère » (2 timothée 4. 3 à 5). Encore une fois, après Emile , plus jamais il y aura de prestation de serment, plus jamais il n’y aura des Membres.

Frères et soeurs, je crois que j’ai été clair. Je vous demande une seule chose : le respect strict de ces directives et de leur application. Ceux qui négligent ce que je dis, ceux qui considèrent que mes paroles n’ont aucune valeur, alors que je suis dicté par l’Organisation, ceux-là dis-je, regretteront amèrement d’avoir été négligents et désobéissants. Pour l’instant, ils ne réalisent pas la gravité de leur acte. Mais c’est au dernier jour qu’ils regretteront amèrement d’avoir négligé Emile, son enseignement aussi bien dans les notes circulaires que dans les documents de l’Association. Tout ce que j’ai dit et que je continue à dire, même au cours des dambages n’est pas à négliger. Car les petits détails comme les points essentiels constituent l’ensemble de mon enseignement, l’enseignement que l’OPH me charge de vous transmettre. Rien n’est à négliger même les moindres détails. Et souvent, ce qui nous fait échouer c’est bien la négligence que nous avons des petits détails. A bon entendeur Salut.

Très chers frères et soeurs, je ne peux terminer ce message sans vous expliquer comment moi aussi, votre frère en Christ, je souffre par rapport à cette décision prise par notre Très Chère Organisation. Je souffre parce que je suis devant un fait accompli. Pour moi Emile, le temps n’était pas encore arrivé de me voir séparer de vous. J’ai toujours désiré vous revoir damber avec vous, partager ma joie parmi vous, vous qui êtes mes frères et soeurs que j’aime tant. Croyez-vous que cela me fait du bien de ne plus vous revoir ? Si vous pouvez ouvrir mon coeur vous comprendriez mon souci, le chagrin que j’ai d’être privé de cette joie immense , à savoir damber avec vous, prier avec vous et me réjouir avec vous en communion avec le Seigneur.

Chers frères et soeurs, c’est de façon sincère que je vous explique mon état d’âme. Mon désir le plus ardent a toujours été de vous revoir, de passer de longs moments avec vous. Sincèrement parlant, il m’arrive même de pleurer devant une telle situation car, je le répète, pour moi Emile, le moment de me séparer de vous n’était pas encore arrivé. je voulais toujours continuer à savourer cette joie particulière que je ressentais à être à vos côtés. Vous savez bien que Dieu accorde toujours ses bénédictions, ses privilèges à des frères et soeurs qui se retrouvent pour le glorifier d’un seul et même coeur. C’est cette atmosphère que je ne trouve plus et que je ne peux plus goûter étant donné les réalités actuelles.

Quand je réalise que je ne peux plus être parmi vous en chair et en os, un sentiment de pitié, mêlé d’angoisse me saisit. Par souci d’Obéissance à mon Dieu, je suis bien obligé d’accepter, cet état de choses, mais en tant qu’individu, j’ai de la peine à mener une vie aussi solitaire. Je me trouve physiquement du moins éloigné de vous, vous qui former le peuple de Dieu, la famille des enfants de Dieu. J’ai toujours mis en valeur l’idée d’unité, la plupart de mes notes circulaires mettent l’accent sur le thème de la joie fraternelle. C’est à dire, que la vie solitaire que je mène est pour moi une dure épreuve. Les dambages que je réalisais avec vous étaient pour ainsi dire, des occasions exceptionnelles pour que chacun de nous exprime à Dieu sa joie, la joie de se retrouver au milieu de ses semblables et de communier avec eux. Ces rencontres étaient pour moi l’équivalent de ces grandes fêtes que les croyants réalisent lors des grands pèlerinages.

Même au moment où je vous écris, je me demande si ce sentiment de pitié que je ressens tous les jours pourra à la longue s’apaiser en moi. De toute façon, cela ne sera pas facile car c’est là une situation regrettable pour moi.

Ne croyez donc pas que je suis le premier à me réjouir de me voir séparer de vous. Ne croyez surtout pas qu’il y a de ma part, un manque d’amour pour vous loin de là : penser de la sorte, c’est à mon avis avoir une mauvaise interprétation des choses. Si je m’exprime ainsi, c’est précisément, pour essayer de vous enlever toute imagination contraire à ce que je ressens réellement. A partir du moment où je ne peux rien faire sans que je reçoive l’ordre ou la permission de l’Organisation, je me vois dans l’obligation de me soumettre à ce mode de vie, car je ne peux rien faire de ma propre et libre volonté. Je dépens étroitement de l’OPH et ma vie est toute entière soumise à la Direction de notre Organisation.

Il est certes vrai que l’Organisation avait déjà prévu que plus tard, je me retirerai des frères et soeurs pour que je puisse avoir plus de temps à m’occuper des autres frères et soeurs du Monde. En effet, ma Mission ne s’arrête pas seulement aux Congolais, elle s’étend de par le monde et mon devoir, ma mission consiste effectivement à prier pour l’humanité toute entière. Ainsi, tout ceci m’amène à vous dire, que de gré ou de force, le moment arriverait toujours, moment qu’allait fixer l’Organisation elle-même pour que votre frère en Christ, LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE se sépare de vous en chair et en os.

Mais cette décision qui consistait à ne plus me faire voir des frères et soeurs, arrive de façon prématurée, sinon brutale, alors que je voulais encore être parmi vous pendant plusieurs années, alors que je voulais encore me tremper dans cette atmosphère de joie fraternelle. Or, notre Dieu est toujours présent partout où la joie existe: en effet, l’Eternel Dieu a toujours béni et sanctifié ses enfants au moyen de leur communion fraternelle. Dieu accorde toujours ses dons, ses mpandous, ses privilèges à son peuple, quand ce peuple, constitué de Sympathisants, de Clients, de Membres et de Membres Confirmés est uni et joyeux. Cette joie que je ressentais lors de mes débats, me mettait en communion avec vous et de votre côté, vous les frères et soeurs, vous étiez également en communion fraternelle les uns les autres. Car n’oubliez pas que la communion fraternelle est vraiment un miracle de la grâce divine. Elle permet de partager les bénédictions individuelles dans l’intérêt commun. Mais hélas, à la place de la joie, c’est le souci qui me domine, c’est la pitié qui se fait beaucoup ressentir.

Pourquoi alors cette décision fut-elle précipitée par l’Organisation ? Pourquoi l’Organisation a-t-elle agi aussi brutalement ? C’est toujours en raison de nos propres fautes. Ce sont les fautes que les frères et soeurs commettent pendant les dambages qui amènent l’Organisation à prendre des mesures parfois dures et sévères. Si au cours des dambages écoulés, nous nous étions efforcés d’éviter de déplaire à l’Organisation, si au cours des dambages écoulés, nous avons respecté les directives de l’Organisation, les choses n’allaient pas se passer telles qu’on les constate actuellement. Emile allait toujours être parmi ses frères et soeurs pour damber, pour prier, pour sensibiliser et pour prêter serment.

C’est dommage que nos fautes aient amené l’Organisation à agir de la sorte. Et me voilà séparé de vous alors que le moment n’était pas encore arrivé. Je ne peux plus, malgré moi, être présent aux dambanges, je ne peux plus me faire voir. Si j’arrivai à désobéir à cette directive de l’OPH, cela tournerait sérieusement à votre plus grand désavantage. Je ne peux rien. Les fautes des frères et soeurs, fautes que l’Organisation enregistre dans les dambages, sont la cause principale des mesures que vous constatez actuellement. Mais , encore une fois, comprenez-moi bien: je suis mal à l’aise à cause de ces décisions qui me frappent et qui tombent de façon brutale et prématurée parce que je voulais encore rester parmi vous. Je savais encore une fois, que ce moment de séparation devait toujours arriver car ma mission me l’obligeait, mais j’avais encore l’occasion, pendant plusieurs années, de partager ma joie avec vous.

Les choses étant déjà ce qu’elles sont, l’attitude est à la soumission et à l’obéissance. Toutefois, que Dieu pardonne à tous car s’il est un Dieu de Justice et de Jugement, il est aussi un Dieu de miséricorde et d’amour.

Je m’arrête par là pour l’instant. Que le Seigneur vous assiste et qu’il vous fortifie ! A lui soit la gloire aux siècles des siècles ! AMEN !

                                                                  votre frère en Christ,

                           GUY EMILE LOUFOUA-CETIKOUABO.-
                           Jardinier du Christ Jésus.

KIBOSSI, le 30 Septembre 1989

LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE

Président Fondateur De L’association
Louzolo « Amour »
Association De Bienfaisance
Siège Social    : Kibossi-Gare
Boite Postale : Kibossi-Gare
Téléphone : 6
République Populaire Du Congo
N° 135/LCGE/PF/ASLA/AB/89
                           Note Circulaire De Sensibilisation          Et D’information A Tous Les Frères          Et Soeurs Du Congo Et Du Monde
      Frères et soeurs,

Pour tous ceux-là qui suivent attentivement mes enseignements et qui prennent au sérieux les Messages que je leur transmets de la part de notre Très Chère Organisation, je crois qu’ils ont encore en mémoire la cérémonie décisive du 3 septembre 1989, cette grande cérémonie de sensibilisation qui s’était déroulée à Loua.

Au cours de ce dambage de sensibilisation et de relance des activités, je vous avais parlé par la bouche de notre Prédicateur, le Roi David, de la manière dont les frères et soeurs allaient désormais prêter serment. J’avais suivi avec attention la sensibilisation du Roi David sur cassettes et je crois que toutes les directives avaient été données même dans les moindres détails.

Je voudrai tout de même, en guise de rappel vous repréciser les points saillants de cette sensibilisation. L’Organisation m’avait en effet chargé de vous dire que les Prestations de Serment se passeront désormais en l’absence de son Représentant que je suis, en d’autres termes, il n’y aura plus de rassemblement de tous les frères et soeurs à Kibossi pour la prestation de serment. Au lieu qu’ils se déplacent pour venir prêter à Kibossi en ma présence, ils resteront chez eux. Chaque frère, chaque soeur bénéficiera des privilèges de l’OPH dans sa propre maison, dans sa propre ville ou dans son village, comme cela s’est toujours passé dans les autres pays du Monde.

Effectivement, dans ces pays autre que le Congo, nous avons des milliers et des milliers de membres qui avaient déjà prêté serment. Ces frères et soeurs membres ne s’étaient pas déplacés pour venir prêter serment à Kibossi. La prestation de serment étant une opération d’ordre mystique, ces frères et soeurs disséminés à travers le Monde, ont reçu les privilèges, les avantages, les mpandous de l’OPH comme s’ils m’avaient vu et comme s’ils s’étaient retrouvés ensemble avec moi à la montagne à Kibossi.

      Tout ceci m’amène à vous dire qu’il n’y a pas de différence entre prêter serment en présence d’Emile et prêter serment en son absence, car encore une fois, la prestation de serment se fait de façon mystique. Tout est une question de foi et de confiance en Dieu. Si celui qui prête serment, même s’il se trouve éloigné de moi, n’émet pas de doute, toutes les grâces que Dieu lui réservées, lui seront données en abondance au même titre que celui qui prêterait serment en ma présence.

      Bref, tout ce que je suis entrain de vous dire n’est qu’un rappel puisque le 3 septembre 1989 à Loua , le Roi David avait fait au sujet de la nouvelle façon de prêter serment une très large sensibilisation, sensibilisation au cours de laquelle il avait évoqué tous les aspects relatifs à cette nouvelle méthode.

A présent, cette note circulaire a pour but de préparer tous les frères et soeurs qui vont prêter serment d’après la nouvelle formule que nous connaissons maintenant. Ils doivent en conséquence, respecter scrupuleusement les directives que je vais leur donner, ils doivent les noter point par point et les mettre en pratique au moment venu.

Tout d’abord, je m’en vais vous informer que la prochaine prestation de serment, la toute première qui se passera en l’absence du Grand Maître LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE, aura lieu en 1990, plus précisément lors de la fête de l’ASCENSION, fête qui commémore la montée de Jésus au Ciel en présence de ses disciples. Je dis bien que c’est pendant la fête de l’Ascension que la cérémonie de prestation de serment aura lieu de la manière expliquée plus haut. C’est ce jour-là, le jour de l’ascension, que chaque frère, que chaque soeur prêtera serment à domicile et dans sa propre ville ou son propre village, sans qu’il soit question de venir à Kibossi ou d’exiger ma présence. Je serai absent en chair et en os, les frères et soeurs ne me verront pas avec les yeux du corps, mais pendant toute la cérémonie de prestation de serment, je serai présent en esprit dans la maison de chaque frère et de chaque soeur. Cette information, vous l’avez déjà reçu lors de la sensibilisation faite à Loua par le Roi David. Mon devoir étant de prier pour tous ceux qui prêteront serment à travers le Monde, il devient compréhensible que par la puissance de Dieu, je puisse être présent en Esprit partout où se trouveront les Membres de l’OPH pour prêter serment. Au même moment, en l’espace de quelques secondes l’Esprit de Dieu, sera en tout lieu et pendant qu’ici à Kibossi où je me trouve, je prierai, à genoux, pour tout le Monde. L’Esprit Saint sera à l’oeuvre en chacun de vous et sur le champ, Dieu accordera ses privilèges, ses mpandous à tous les frères et soeurs préparés pour la circonstance.

Durant la fête de la Pentecôte proprement dite, fête qui aura lieu 10 jours après l’Ascension, il n’y aura donc plus de cérémonie particulière à faire. Elle ne deviendra pour les frères et soeurs, qu’une occasion de manifester leur joie, leur gratitude, leur reconnaissance, envers Dieu qui leur a accordé Ses privilèges, Ses faveurs et Ses bénédictions durant leur cérémonie de prestation de serment.

Je répète que toute cérémonie visant encore à rappeler l’acte de prestation n’aura plus de sens, ni sa raison d’être car tout se réalisera le Jour de l’Ascension. C’est pendant cette fête de l’ascension, que moi Emile qui suis le Représentant de l’OPH prierai pour que tous ceux-là qui vont prêter serment au Congo et dans le Monde. Et ce devoir, ce droit, cette obligation, je le rappelle, ne revient qu’à moi seul puisque c’est ainsi que sont définies les grandes lignes de ma mission. Tous ceux qui auront la prétention de singer une quelconque cérémonie ayant trait à la cérémonie de Prestation de Serment, tous ceux qui vont simplement se faire des imaginations quant à cette question, se verront exclus d’eux-mêmes de la famille des Louzolifiés et de notre Organisation. C’est la joie seulement qui va dominer au cours de ce dambage de Pentecôte 1990. C’est au cours du dambage qu’on aura la joie d’annoncer, de proclamer, de répandre la nouvelle selon laquelle la Prestation de serment a bel et bien eu lieu le jour de l’Ascension. On dira aux frères et soeurs qui viendront à cette grande fête de la Pentecôte ce qui suit : « Frères et soeurs , nous vous informons que la Prestation de serment a bel et bien eu lieu le dimanche de l’Ascension. Maintenant, si nous nous retrouvons ensemble pour la fête de Pentecôte, c’est tout simplement pour remercier notre Dieu des faveurs qu’il nous a accordées durant cette cérémonie de prestation de serment. Cette fête est donc pour nous une occasion de vous proclamer cette bonne nouvelle et de vous certifier que la prestation de serment a bel et bien eu lieu. Exprimons donc notre joie, notre allégresse, notre reconnaissance à l’Eternel. »

C’est ce message de joie que l’on doit entendre le jour de la Pentecôte, et rien d’autre. Ceux qui viendront à ce dambage dans l’espoir d’assister encore à une quelconque cérémonie de prestation de serment seront déçus, car nous devons respecter les nouvelles directives de l’Organisation si nous voulons avoir la conscience tranquille.

Le lieu de prédilection, choisi par l’Organisation, est la ville de Pointe-Noire. C’est dans cette ville, la capitale économique du Congo que nous passerons notre fête de l’Esprit-Saint, la fête des Purifiés. Si dans la pratique, ou pour de multiples raisons, nous ne pouvons aller à Pointe-Noire, le lieu que choisira l’Organisation, à défaut de Pointe-Noire sera la ville de Loubomo.

Voici, très chers frères et soeurs, d’autres dispositions pratiques que l’Organisation vous demande de prendre, à vous qui prêterez serment le jour de l’Ascension.

Dans un premier temps, il est demandé à tous ceux qui vont prêter serment d’avoir:

A) Leur tenue : En effet, le Membre doit se présenter au Seigneur de façon digne et respectueuse. Tous ceux qui n’auront pas leur tenue, auront déjà montré par leur attitude , qu’ils sont désobéissants et indisciplinés. Encore une fois, ce jour-là, le port de la tenue est obligatoire.

B) Les documents suivants : Le « Faut-il vous rappeler que » (tome I et II);
les « méchants n’ont jamais de paix véritable »; le « Guide pratique des Membres »; la « Sensibilisation imagée » et surtout la « Sainte Bible ».

Ces documents, vous les poserez devant vous, soit sur une chaise ou sur une table, l’essentiel est que vous les ayez au complet devant vous.

Par ailleurs, tous les frères et soeurs qui prêteront serment doivent se trouver en méditation dès 8 h 45’ du matin, car c’est à neuf heures précises que l’Esprit-Saint commencera à opérer mystiquement en eux. La Prestation de serment est un acte qui nécessite une préparation au préalable. Aussi, les intéressés doivent se trouver prêts, et en méditation au moins 15 minutes avant l’heure que l’Organisation a choisi elle-même, C’est à dire, avant 9 heures du matin.

Dès 8 heures 30 minutes déjà, les membres qui vont prêter serment devraient déjà se trouver dans leurs demeures respectives. Peu importe le lieu qu’ils auront choisi pour la cérémonie. Ils peuvent être, soit au salon, soit dans leur chambre à coucher, soit dans le bureau de travail, etc..., l’essentiel est qu’ils s’apprêtent 15 à 30 minutes avant. Pendant ces 15 à 30 minutes de préparation, tout devrait être prêt : les documents dont je viens de parler, les bougies (de préférence 3) devraient déjà être allumées.

Dès que l’heure de 9 heures sonnera, le membre qui va prêter serment doit se mettre à genoux. Il se mettra à prier du fond de son coeur, ou à voix basse, tout dépend de la manière qui lui plaira. Dans sa prière, il demandera à Dieu de lui accorder tout ce que son coeur désire et pendant sa prière, il lèvera la main droite, l’index dirigé vers le ciel.

Avant la prière proprement dite, le membre ne manquera pas de chanter les cantiques qui le touchent le plus et qui sont susceptibles de le rapprocher de Dieu. Qu’il choisisse les chansons qui favorisent la méditation et dont (il)* connaît bien l’air, les couplets et le refrain.

respectée pendant une durée de 30 minutes environ. Pendant ces grands moments de prière, l’Esprit-Saint agira sur chacun des membres, car c’est bien ce que je demanderai dans mes prières. C’est bien moi Emile qui vais prier pour tous.

C’est toujours pendant ces minutes solennelles et décisives que les membres qui vont prêter serment poseront la main gauche sur une Bible, une Bible qu’ils auront apprêtée pour la circonstance. Ils pourront la mettre sur une chaise par exemple et par la suite, il posera sa main sur cette Bible.

Je répète que ceux qui obéiront à (ces)* directives seront bénis de l’Eternel. Mais ceux qui tiennent à tout prix à me voir, ceux qui veulent à tout prix prêter serment en ma présence seront déçus. Je vous ai déjà dit que c’est de façon mystique que se fait la prestation de serment. Dans ce sens, me voir ne sert donc à rien et de là, il devient inutile que j’interroge chacun des membres sur le travail qu’ils ont accepté librement. Quand la Montagne était ouverte et quand je faisais prêter serment aux frères et soeurs, je leur posai quelques questions relatives au Texte d’Engagement. Mais, d’après la nouvelle procédure, je ne leur poserai plus de question mais, ils réaliseront au fond d’eux-mêmes, l’importance de l’acte qu’ils auront posé. A partir du moment où chaque frère ou chaque soeur signe librement et de sa propre volonté le Texte d’Engagement, cela suppose fort bien qu’ils ont tout accepté. En signant le Texte d’Engagement, tout se passe comme si moi Emile je leur avais posé devant tout le monde des questions auxquelles ils ont répondu favorablement. Signer le Texte d’Engagement signifie qu’on accepte de travailler pour Dieu et la présence physique du Grand Maître ne s’avère plus indispensable. Les questions qu’il allait poser aux membres s’il était devant eux en chair et en os, sont considérées comme étant réglées, puisqu’en signant le Texte d’Engagement, on répond favorablement à la plupart des questions que pose souvent le Grand Maître.

J’apporte ici cette précision pour dissiper l’inquiétude de certains d’entre vous qui pourraient dire : « c’est bien beau de prêter serment en l’absence du Maître, mais comment allons-nous faire désormais pour répondre aux questions que le Grand Maître a l’habitude de poser à ceux qui prêtent serment puisqu’il ne sera pas présent physiquement ?

Je réponds que je ne vois plus la nécessité de poser des questions aux frères et soeurs . Je sais que je le faisais quand je vous voyais. Mais puisque vous avez déjà signé le Texte d’Engagement de votre propre et libre volonté, cela revient à dire que vous avez d’office répondu à toutes les questions que j’aurai dû vous poser. Toutes les questions que j’ai l’habitude de poser aux frères et soeurs, sont déjà connues dans le Texte d’Engagement. Or, vous l’avez déjà signé. C’est à dire que vous avez tout accepté.

J’espère avoir été suffisamment clair quant aux dispositions pratiques à prendre pour la prochaine prestation de serment, que l’Organisation m’a demandé de vous transmettre.

Que le Tout-Puissant vous aide et vous assiste dans la préparation de cette grande cérémonie.

GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO Brazzaville, le 04 Octobre 1989

       Président Fondateur De
L’association Louzolo Amour
    Association De Bienfaisance
Siège Social : Kibossi-Gare
B.P.: Kibossi-Gare        Tel.: 6
République Populaire Du Congo
                  --------------------
Bureau Coordonnateur International
(B.C.I.)
1, Rue Delamart - Moukondo
République Populaire Du Congo

                       Note Circulaire
                       A Tous les Frères et Soeurs En Christ
                       Du Congo et Du Monde.-

Nous avons la grande Joie de vous annoncer qu’une soirée culturelle sera organisée du 11 au 12 Novembre 1989 à Madingou sur la demande des Autorités régionales de l’U.N.E.A.C.

Mission est confiée aux responsables des Sections et sous Sections, aux Présidents Inspecteurs de sensibiliser les frères et soeurs de leurs circonscriptions. Toutes les délégations doivent être à Madingou au plus tard Samedi 11 Novembre 1989 au matin.

La Direction de l’OPH souhaite que cette assemblée connaisse un éclat particulier.

Le billet Aller-retour est fixé à 3500 Frs pour les frères et soeurs de Brazzaville y compris la bieramicyne dont le montant est de 600 Frs pour tous les frères et soeurs.

Kibossi, le 26 Octobre 1989

GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO

PRESIDENT FONDATEUR DE L’ASSOCIATION
LOUZOLO « AMOUR » ASSOCIATION DE
BIENFAISANCE
SIEGE SOCIAL      : KIBOSSI-GARE
BOITE POSTALE   : KIBOSSI-GARE
TELEPHONE : 6
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
------------------------------
N°138/GELC/PF/ASLA/AB/89
                                D E C I S I O N
                                  -----oOo-----

En application de la Note N°138/GELC/PF/ASLA/AB/ 89 de ce même jour, nous mettons en place un Bureau des Sages composé comme suit :

1)- Président : MIAMBAZILA Simon ; membre confirmé, Brazzaville
2)- Première Vice-Présidente : DIATOULOU Henriette ; membre confirmée Brazzaville.
3)- Deuxième Vice-Président : ATTA Jean Pierre, membre confirmé, Brazzaville
4)- Secrétaire chargé à l’organisation : MISSAMOU Joseph, membre confirmé, Brazzaville.
5)- Secrétaire chargé de la Trésorerie et Equipement : KOULOUNGOU Delphin ; membre confirmé, Brazzaville.
6)- Secrétaire aux affaires Spirituelles :

   - BAKABADIO   Robert, Brazzaville
   - NGOMA   Jean,   Loudima
   - MBAMA-MOUILA Charlotte    Pointe-Noire

       Economiques et Financières :
   - BIYAKOUDI Eugène       Pointe-Noire
   - LOUZOLO   Daniel       Brazzaville
   - GALESSAMY Jean Louis   Brazzaville

   - EBONGABEKA Stéphane     Pointe-Noire
   - ROGER Léon              Brazzaville
   - OUAMBA Thomas           Brazzaville

   - MANTISSA Catherine Brazzaville
   - NGUIMBI   Marcel     Pointe-Noire
      Que nos meilleures pensées vous accompagnent.
                           Votre frère en Christ,
                           LE GRAND JARDINIER DU CHRIST

GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO Kibossi, le 26 Octobre 1989

PRESIDENT FONDATEUR DE L’ASSOCIATION
LOUZOLO « AMOUR » ASSOCIATION DE
BIENFAISANCE
SIEGE SOCIAL : KIBOSSI-GARE
BOITE POSTALE : KIBOSSI-GARE
TELEPHONE : 6
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO

N°139/GELC/PF/ASLA/AB/89.-

NOTE CIRCULAIRE
A TOUS LES FRERES ET SOEURS EN
CHRIST DU CONGO ET DU MONDE.
Frères et Soeurs,

      Afin d’alléger le fonctionnement de la structure des Sages et d’éviter tout chevauchement avec le Bureau Coordonnateur International (B.C.I.), les frères et soeurs cumulativement Membres du B.C.I et du Conseil de Sages de l’Association Louzolo Amour « OPH », ne font plus partie de ce Conseil à compter de la date de signature de la présente note.
      A cet effet, les frères et soeurs non Membres du B.C.I dont les noms et prénoms sont cités ci-dessous sont nommés Membres du Conseil de Sages. Il s’agit des Membres et Membre confirmés ci-après :
1- ATTA Jean Pierre Membre Confirmé      Brazzaville
2- BAKABADIO Robert Membre              Brazzaville
3- DIATOULOU Henriette Membre Confirmé Brazzaville
4- GALESSAMY Jean Louis    Membre Confirmé     Brazzaville
5- KOULOUNGOU Delphin Membre Confirmé         Brazzaville
6- MISSAMOU Joseph Membre Confirmé            Brazzaville
7- MIAMBAZILA Simon Membre Confirmé          Brazzaville
8- EBONGABEKA Stéphane   Membre Confirmé     Pointe-Noire
9- PAMBOU Albert   Membre Confirmé             Brazzaville
10- NGUIMBI Marcel Membre Confirmé           Pointe-Noire
11- OUAMBA Thomas Membre                Brazzaville
12- BIYAKOUDI Eugène Membre Confirmé    Pointe-Noire
13- ADJOUA Rosalie Membre Confirmé       Pointe-Noire
14- MBAMA-MOUILA Charlotte Membre Confirmé Pointe-Noire
15- NGOMA Jean Membre Confirmé           Loudima
16- MANTISSA Catherine Membre Confirmé     Brazzaville
17- LOUZOLO Daniel Membre Confirmé         Brazzaville
18- ROGER Léon   Membre Confirmé          Brazzaville
      Les susnommés seront soumis à l’application des tâches définies dans la décision N°105/ASLA/BCI du 06 Juin 1988 portant nomination et attributions du Conseil des Sages de l’Association Louzolo Amour « OPH ».

Que nos meilleures pensées vous accompagnent !

                                  LE GRAND JARDINIER DU CHRIST,
                                  GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO

GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO Kibossi, le 26 Octobre 1989

PRESIDENT FONDATEUR DE L’ASSOCIATION
LOUZOLO « AMOUR » ASSOCIATION DE
BIENFAISANCE
SIEGE SOCIAL    : KIBOSSI-GARE
BOITE POSTALE : KIBOSSI-GARE
TELEPHONE : 6
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
           ----------------------------
N°140/GELC/PF/ASLA/AB/89.-
                                DECISION

Conformément à mes précédentes instructions, nous mettons en place un Bureau des Présidents d’Honneur de l’Association Louzolo « Amour » composé comme suit :

D33.
Brazzaville, le 31 Octobre 1989
GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO
PRESIDENTE FONDATEUR DE L’ASSOCIATION
LOUZOLO « AMOUR » ASSOCIATION DE
BIENFAISANCE

SIEGE SOCIAL : KIBOSSI-GARE

BOITE POSTALE : KIBOSSI-GARE
TELEPHONE : 6
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
BUREAU COORDONNATEUR INTERNATIONAL (BCI)
1, RUE DELAMART ( MOUKONDO )

REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO

NOTE CIRCULAIRE
A TOUS LES FRERES PRESIDENTS INSPECTEURS,
PRESIDENTS DES SECTIONS ET SOUS-SECTIONS
DU CONGO ET DU MONDE.-

Frères et Soeurs,
      Nous vous rappelons avec plaisir que la Vie des Sections et Sous-Sections dépend de ceux qui sont appelés à les animer. De la bonne organisation de ces structures dépendra la réussite de toutes entreprises.
      Le travail ennoblit l’homme quelle que soit sa forme. Celui qui ne veut rien faire n’a pas droit au salaire ni au repas nous enseigne la Sainte BIBLE. A cet effet, il est donc demandé avec insistance à toutes les sections à partir de maintenant de choisir des activités productives de leur convenance sans demander l’avis du Grand Maître sur le genre d’activités qu’ils doivent mener ou entreprendre.
      Nous répétons que les Sections et Sous-Sections doivent choisir leurs activités sans écrire au préalable au Grand Maître ou au BCI.
      Aussi, ces activités ne doivent en aucune raison entraver la bonne marche de l’Association dans vos localités respectives. Vous ne devez donc pas axer votre choix sur des activités où l’on vous exigera des papiers compliqués.
Choisissez des activités qui peuvent être rentables. Un compte rendu doit être fait par écrit au Grand Maître et au BCI sur les activités choisies, de leur fonctionnement et, un état périodique des recettes découlant de vos activités appartiennent d’abord aux sections et sous-sections.
      Nous vous souhaitons une bonne compréhension des présentes instructions.

Paix du Christ à vous tous.-

D34.
Brazzaville, le 27 Novembre 1989
GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO
PRESIDENTE FONDATEUR DE L’ASSOCIATION
LOUZOLO « AMOUR » ASSOCIATION DE
BIENFAISANCE
SIEGE SOCIAL : KIBOSSI-GARE
BOITE POSTALE : KIBOSSI-GARE

TELEPHONE : 6

REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
           -=-=-=-=-=-=-=-=-=-
BUREAU COORDONNATEUR INTERNATIONAL (BCI)
1, RUE DELAMART ( MOUKONDO )
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
           -=-=-=-=-=-=-=-=-
N°148/GELC/PF/ASLA/AB/BCI/89.-

NOTE CIRCULAIRE
A TOUS LES FRERES ET SOEURS
DU CONGO ET DU MONDE.-

Frères et Soeurs,
      L’Organisation P.H par la voix de son Digne Représentant GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO, a le plaisir de vous annoncer que la grande fête de Noël 1989 aura bel et bien lieu du Dimanche 24 Décembre au Lundi 25 Décembre 1989 dans notre grande capitale économique : POINTE-NOIRE. Cette fête qui est celle de la naissance de notre Seigneur Jésus-Christ coïncidera avec l’anniversaire de la Passion de notre Très Cher Grand Maître
Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO.
      Les présidents Inspecteurs, les Présidents des Sections et Sous-Sections sont tenus en ce qui les concerne de sensibiliser largement les frères et soeurs désireux de prendre part à cette grande assemblée spirituelle et, de tout mettre en oeuvre pour la réussite de celle-ci.
      Le départ des frères et soeurs de Brazzaville étant prévu pour le Samedi 23 Décembre 1989 par train Express, toutes les délégations doivent arriver à Pointe-Noire au plus tard le Dimanche 24 au matin. Le billet aller retour pour les frères et soeurs de Brazzaville est fixé à 7.000 frs y compris la biéramycine dont le montant est de 700 frs pour tous les frères et soeurs.
      Que l’Eternel vous assiste et vous aide dans la préparation de cette grande fête.
POUR LE GRAND MAITRE DE L’O.P.H.
                     GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO

Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO     KIBOSSI, le 6 Décembre 1989
PRESIDENT FONDATEUR DE L’ASSOCIATION
LOUZOLO « AMOUR »
ASSOCIATION DE BIENFAISANCE
SIEGE SOCIAL    : KIBOSSI-GARE
BOITE POSTALE : KIBOSSI-GARE
TELEPHONE   : 6
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
                 -=-=-=-=-=-=-=-=-
N°151/GELC/PF/ASLA/AB/90.-
NOTE CIRCULAIRE
A Tous les Frères et Soeurs En Christ
Du Congo et du Monde

Par note circulaire n° 056/ASLA/GM/BCI/89 du 27 Mars 1989, la Sous Section n° 31 du frère Moungounga Barron de Pointe Noire avait été dissoute pour inconduite notoire de son Président.

La note circulaire n° 105/ASlA/GM/BCI/89 du 14 Mai 1989 avait insisté également sur cette dissolution et mis l’accent sur l’indiscipline caractérisée du frère Moungounga Barron.

A compter de ce jour, notre très Chère Organisation P.H. vient d’accorder généreusement le pardon à ce frère Moungounga et , sa Sous Section se trouve de ce fait réhabilitée.

      Elle est donc autorisée à reprendre ses activités spirituelles comme par le passé, dès ce Dimanche 24 Décembre 1989 tout en respectant très scrupuleusement l’Enseignement de l’O.P.H. et mes directives.

      Toute autre incartade du genre déjà relevée précédemment ne sera plus tolérée.

Que le Seigneur Dieu assiste ce frère et lui accorde une fois de plus toute sagesse dans l’exercice de sa mission.

D36.
KIBOSSI, le 6 Décembre 1989
Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO
PRESIDENT FONDATEUR DE L’ASSOCIATION
LOUZOLO « AMOUR »
ASSOCIATION DE BIENFAISANCE
SIEGE SOCIAL    : KIBOSSI-GARE
BOITE POSTALE : KIBOSSI-GARE
TELEPHONE   : 6
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
                 -=-=-=-=-=-=-=-=-
N°152/GELC/PF/ASLA/AB/90.-

NOTE CIRCULAIRE
A Tous les Frères et Soeurs En Christ
Du Congo et du Monde

Le message que je vais vous apporter ici concerne tous les Frères et Soeurs qui se préparent à prêter serment dans Notre Organisation. J’ai voulu que ce message fasse l’objet d’une note circulaire pour que vous sentiez combien je tiens à ce qu’il soit largement diffusé car il intéresse un très grand nombre de Frères et Soeurs.
      Je demande à tous les frères et soeurs qui vont prêter serment de m’envoyer, ici à Kibossi une copie du texte d’engagement qu’on leur remet toujours, avant la cérémonie de prestation de serment. Je ne demande pas une copie par section ou sous-section; je demande que chacun de vous , s’il veut prêter serment, qu’il m’envoie personnellement une copie du Texte d’Engagement qu’il détient dans sa maison. Il gardera un exemplaire pour lui et il m’enverra une copie. Cette directive doit être à tout prix respectée si le frère ou la soeur tient à prêter serment. Sans cette copie, sa prestation de serment n’a aucun sens et du même coup, il ne peut se dire qu’il a prêté serment dans notre organisation.
      Il importe, en outre de savoir que l’acte de prestation de serment exige de la part des frères et soeurs une bonne préparation. On ne peut se décider à prêter serment sans qu’on ait au préalable, longtemps réfléchi sur la profondeur d’un tel acte. On doit être convaincu et déterminé.
      Aussi, l’acte de prestation de serment étant un acte purement individuel faisant du frère ou de la soeur, un élément consacré à Dieu et aux autres il importe à chacun de lire et de relire sérieusement le texte d’engagement, d’en saisir la profondeur et les exigences qu’il comporte. C’est après une lecture attentive, assidue et réfléchie du texte d’engagement que l’on peut prétendre prêter serment. Il ne s’agit pas d’une plaisanterie ou d’une question d’enthousiasme.
      Bien plus, si vous m’envoyez une copie du texte d’engagement sans que celle-ci ne soit revêtue de votre nom et de votre prénom, considérez déjà, frères et soeurs, que vous n’êtes pas dans la liste de ceux qui vont prêter serment. Il faut absolument, que la copie de votre texte d’engagement porte lisiblement, clairement, votre Nom et Prénom. Si vous avez 3, 4, 5 ou même 10 prénoms, tout doit figurer dans cette copie, n’abrégez pas vos noms ou vos prénoms. Ecrivez en intégralité, lisiblement et clairement vos noms et prénoms. J’insiste sur ce point.
      C’est seulement, après que vous aurez lu attentivement votre texte d’engagement, après que vous l’aurez pénétré, assimilé, et que vous aurez mentionné en intégralité vos noms et prénoms que vous passerez à la signature. On ne doit pas se précipiter à mettre sa signature sur le texte d’engagement sans prendre le soin de remplir les conditions que je viens de rappeler plus haut. On lit d’abord le texte d’engagement, on porte ensuite son nom et prénom sur le même texte et, enfin, on y met sa signature.
      Que constatons nous? Beaucoup ne lisent même pas le texte d’engagement. Ils oublient même d’y porter leur nom et leur prénom; et ils signent tout de même. Non ! ne prenons pas ces directives à la légère, car, c’est bien le texte d’engagement qui va nous condamner au dernier jour. Ce sont là des points sérieux que beaucoup ignorent et négligent. Pourtant, si l’Organisation me donne l’ordre de vous en parler, c’est parce qu’elle veut que nous prenions ces avertissements au sérieux. Chers frères et soeurs, tout ce que je vous dis, même les moindres détails, est à prendre au sérieux.
      Beaucoup regretteront d’avoir été négligents, de n’avoir pas voulu obéir à mes directives, ni croire aux messages de l’Organisation.
      Ces instructions sont urgentes. J’attends que vous exécutiez dans les jours qui suivent ces Instructions. Mais j’insiste sur l’idée que la copie du texte d’engagement que vous enverrez doit auparavant être lue et approuvée par vous - mêmes, doit porter en clair, sans ratures et de façon lisible, vos noms et prénoms sans oublier votre signature bien sûr.
      Tous ceux qui, ne respecteront pas ces directives ne seront pas non plus reconnus par notre Organisation comme étant des Membres ayant prêté serment.
      Que Dieu qui donne la Paix, soit avec vous tous, afin que vous continuiez à le louer davantage, Lui, le Père des lumières, en qui il n’existe aucune ombre de variation et de changement.

D37.
Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO          KIBOSSI, le 6 Décembre 1989
PRESIDENT FONDATEUR DE L’ASSOCIATION
LOUZOLO « AMOUR »
ASSOCIATION DE BIENFAISANCE
SIEGE SOCIAL    : KIBOSSI-GARE
BOITE POSTALE : KIBOSSI-GARE
TELEPHONE   : 6
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
                 -=-=-=-=-=-=-=-=-
N°006/GELC/PF/ASLA/AB/90.-

NOTE CIRCULAIRE DE SENSIBILISATION ET
D’INFORMATION A TOUS LES FRERES ET

SOEURS DU CONGO ET DU MONDE.-

Au cours de l’année 1988, je vous ai longuement entretenu sur la question des Nsinsani et j’ai donné toutes les directives quant à leur application. Dans la Note Circulaire N° 109/ASLA/BCI/88 du 20-06-88 notamment, nous avons donné la signification spirituelle du Nsinsani et fixé les dates de son organisation pratique. La première manifestation a eu lieu à la fête de la Chorale à Kibossi (Ref : N.C N°119/GM/ASLA/BCI/88 du 36-07-1988.) Nous avions donné les instructions selon lesquelles les sommes d’argent recueillies à l’occasion (des)* manifestations seraient placées en banque pour être fructifiées.

Nous nous apercevons que non seulement les opérations de Nsinsani ne s’exécutent pas comme prévu, mais encore que le temps de bénéficier des intérêts attendus auprès des institutions bancaires est long, alors que nos problèmes deviennent de plus en plus nombreux et attendent des solutions urgentes. Nous risquons de nous trouver dans une impasse financière d’autant plus que les cotisations statutaires deviennent elles aussi aléatoires ou incertaines.

C’est pourquoi, pour donner plus de vigueur à ces opérations de Nsinsani en 1990, nous allons désormais procéder de la manière suivante :

Le produit des prochains Nsinsani qui vont avoir lieu en 1990 ne sera plus versé en totalité en banque. Il sera réparti de façon méthodique entre les sections les plus dynamiques du Congo. Chaque section qui bénéficiera d’une part de Nsinsani s’emploiera ingénieusement à la faire fructifier au mieux, de façon à procurer à l’Association des sources de revenus susceptibles de lui permettre de résoudre de nombreux problèmes qui se posent à elle.

Au niveau des sections ou des sous-sections concernées, il sera mis en place une cellule spéciale chargée de gérer ces fonds. Cette cellule sera placée bien évidemment sous contrôle du Président de la section ou sous-section, mais ce dernier ne participera pas à cette gestion.

A une échéance qui sera précisée, la cellule devra rendre compte de ses activités notamment présenter le capital reçu et les revenus obtenus. En principe, un taux précis auquel la section intéressée doit parvenir sera imposé, afin d’inciter les frères de la cellule chargés de la gestion de ces fonds, à mieux faire.

Voilà ce que pense le petit digori qui est Emile. J’espère que cette nouvelle méthode trouvera l’assentiment des frères et soeurs sincères et qui sont soucieux de l’évolution de notre Association.

Mon BCI et tous les gros Kalakas de l’Association, notamment le Bureau des Sages étudieront techniquement la bonne exécution de cette nouvelle procédure que je crois favorable à la bonne marche de notre Association Louzolo - Amour, Association de bienfaisance.

D38.
KIBOSSI, le 13 Décembre 1989
Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO
PRESIDENT FONDATEUR DE L’ASSOCIATION
LOUZOLO « AMOUR »
ASSOCIATION DE BIENFAISANCE
SIEGE SOCIAL    : KIBOSSI-GARE
BOITE POSTALE : KIBOSSI-GARE
TELEPHONE   : 6
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
                 -=-=-=-=-=-=-=-=-
N°153/GELC/PF/ASLA/AB/89.-
MESSAGE DE SENSIBILISATION

CHRIST DU CONGO ET DU MONDE.

Le message de ce jour touche un point très important de notre vie spirituelle à tous. Aussi, j’aimerais que vous y prêtiez une attention soutenue.

Beaucoup de frères et soeurs de notre Organisation ne sont pas satisfaits de l’enseignement que je leur donne à travers la Sainte Bible, les dambages, les bimoko, les divers documents que je mets à leur disposition et même les notes circulaires. Selon eux cet enseignement est trop simple et ne contribue pas à leur élévation spirituelle.

C’est pourquoi, voulant percer les mystères de Dieu, et pour satisfaire leur curiosité intellectuelle, ils procèdent autrement. Ils se proposent, depuis un certain temps de relever dans la sainte Bible, des versets obscurs. Ils les alignent sur un bout de papier et me les posent un à un pour que, moi Emile je puisse leur donner une réponse pour chaque verset.

J’ai toujours évité cette procédure parce que j’estime qu’elle n’est pas spirituelle et ce n’est pas en obtenant des réponses sur tous les versets de la Bible que l’homme connaîtra son Dieu, qu’il l’aimera et le servira convenablement. Malgré les réserves que j’ai toujours prises sur cet état de choses, beaucoup continuent à me poser des questions tirées de la Bible et attendent de moi des réponses précises et exactes.

Chers frères et soeurs, apprenez qu’à partir de cette date, le 25 Novembre 1989, j’ai reçu de notre Très Chère Organisation cette recommandation formelle : « Toi, Emile tu n’as plus la permission de répondre aux différentes questions que te posent les frères et soeurs, questions tirées des passages ou versets bibliques. »

En effet, mes bien-aimés, cette recommandation de l’Organisation est bien fondée et nous devons la respecter à partir d’aujourd’hui.

Les Saintes Ecritures, comme vous le savez ne sont pas comparables aux romans d’aventures que nous lisons tous les jours, elles sont l’expression permanente et officielle de l’action de Dieu, de ses exigences et de ses promesses. Dans ce sens elles sont considérées comme étant sacrées puisqu’elles sont écrites du doigt de Dieu lui-même, et qu’elles sont chargées de Sa Sainteté. La Sainte Bible, comme le nom l’indique est un livre sacré, saint et l’homme n’a pas le droit de le considérer comme un roman ou de donner à la parole divine une interprétation intellectuelle. Ce qui est écrit de la main de Dieu n’a pas besoin de susciter des débats prolongés ou interminables. La vérité de Dieu est éternelle et n’a pas besoin d’être remise en question par l’homme. Elle affirme tout court la sainteté inaccessible de Dieu, l’infaillible certitude de sa Parole et l’inébranlable fidélité de ses promesses. Dieu ne parle pas en vain et son Ecriture ne peut être abolie, discutée et remise en question par l’homme.

Se mettre à poser des questions sur la Bible, alors que Dieu nous demande la simplicité de coeur, la foi et l’obéissance, c’est, à mon avis, refuser de croire aux paroles de Dieu et de son Fils Unique, le Seigneur Jésus ; c’est aussi douter de la vérité de l’Esprit-Saint, et démontrer par là qu’on ne croit pas et qu’on ne prend pas au sérieux l’enseignement que l’OPH nous donne à travers son Représentant que je suis.

Toutefois, il n’est pas dit que je ne vous parlerai plus de la Bible ou qu’il vous est défendu de lire ce beau livre, de méditer sur les versets qui vous paraissent obscurs. Nous pouvons et nous devons lire, méditer, réfléchir sur la Parole divine. Je peux en parler comme je le fais avec vous jusqu’à maintenant. Mais, je ne peux plus répondre aux questions que vous allez me poser.

S’il y a des points qui vous paraissent obscurs, par la prière, je demanderai à Dieu d’éclairer sincèrement ceux qui veulent progresser spirituellement et Dieu Lui-même vous illuminera et vous indiquera les passages bibliques qui répondront à vos inquiétudes. La Bible répond elle-même aux questions obscures. Si vous ne comprenez pas un verset biblique, priez seulement et poursuivez votre lecture. L’Esprit-Saint vous indiquera, un peu plus loin, toujours dans la Bible, un verset qui servira de réponse à ce qui vous a paru difficile entre temps.

Frères et soeurs, l’Organisation est catégorique sur cette question. J’ai le devoir d’enseigner la Parole de Dieu, certes, mais je n’ai pas le devoir de discuter avec vous sur les questions que vous vous posez à partir de cette même Bible, car je le répète, la sainte Bible est sacrée parce qu’elle est inspirée de Dieu Lui-même. Par le texte sacré, Dieu véhicule un message surnaturel à l’homme que Dieu a élaboré son message comme étant une expression unique et infaillible de Sa vérité et de Sa Volonté.

Aussi, si vous continuez à me poser des questions sur la Bible en exigeant de moi des réponses précises, vous commettez là un acte de désobéissance, et, en tant qu’homme, il est possible que je commette une erreur gravissime susceptible d’entraîner des conséquences fâcheuses sur la nature de ma mission. C’est ce que vous ignorez. C’est l’Esprit Saint qui seul pourra vous aider. Priez seulement et il vous éclairera, car il est l’agent de perception et d’appropriation de la Bible, il est la clé des Ecritures dans le coeur de chacun de nous. C’est par l’action du Saint-Esprit, c’est par son oeuvre, que les versets bibliques peuvent nous devenir intelligibles et salutaires. C’est l’Esprit Saint, le même Esprit de vérité que vous avez tous qui pourra vous conduire dans toute la vérité, car il est l’Auteur de la Bible, le seul qualifié pour donner à chaque phrase biblique le sens exact et pour lever le voile d’obscurcissement et d’incompréhension qui ferme les yeux et le coeur de l’homme. C’est pour cela, d’ailleurs, que parlant du rôle du Saint-Esprit dans la compréhension des saintes Ecritures, Paul écrit : « Ce sont des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Lequel des humains, en effet, connaît les choses de l’homme si ce n’est l’Esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’esprit de Dieu ( 1 Corinthiens 2 : 9-11 ).

Si, donc frères et soeurs, je dois vous parler de la Parole de Dieu, c’est comme cela se fait d’habitude : je peux expliquer ou dicter des passages bibliques. Je peux sensibiliser sur la Bible comme il revient à tout homme de Dieu, mais je n’ai plus le devoir de répondre aux questions que vous me posez dans la Bible. Je n’ai pas cette permission, comprenez-moi une bonne foi pour toutes, Mes Gros Kalakas, la Parole de Dieu n’a pas été inspirée par un homme, mais par l’Esprit Saint lui-même et c’est ce même Esprit qui habite et parle dans le coeur du croyant. C’est Lui qui est le Professeur par excellence, c’est Lui qui nous communique la Vie et la Puissance du Seigneur.

Que constatons-nous par exemple lorsqu’un même passage est lu par deux ou trois frères ? Croyez-vous que les trois frères le comprendront de la même manière ? Je ne le pense pas. Chacun donnera de ce passage une interprétation ou une explication personnelle. Autant de lecteurs autant d’explications car l’Esprit Saint qui est l’Inspirateur par excellence dirigera tel frère d’une certaine manière et tel autre d’une autre manière . C’est l’Esprit Saint qui oriente l’homme dans son commentaire.

Encore une fois, la Bible n’est pas un roman pour que les versets qu’elle renferme fassent l’objet de débats prolongés ou de discussions interminables. La Parole de Dieu est sacrée et comme telle nous n’avons pas le droit de la discuter en suscitant des questions diverses manières.

Cette interdiction que me fait l’Organisation devient déjà une loi que je dois scrupuleusement respecter, car je ne dois pas faillir à ma mission. Si j’arrivais à faillir, parce qu’il faut satisfaire la curiosité de certains d’entre vous, et bien chers frères et soeurs, croyez-moi, les conséquences d’une telle désobéissance seront graves et beaucoup d’âmes se perdront.
Or connaissez-vous la valeur d’une âme aux yeux de Dieu ? Si déjà une seule âme coûte très chère devant Dieu, qu’en sera-t-il de cette multitude que Dieu m’a confiée ?

Frères et soeurs, nous ne connaissons qu’en partie. Ne nous obstinons pas à sonder les choses les plus profondes de Dieu, car la Bible est une forêt vierge.

                                                                       Le Jardinier du Christ Jésus qui
                                                                       sème à tout vent,

66150670ème accès

Beaucoup de frères et soeurs manquent encore l’esprit

A tous les frères et soeurs qui se préparent à prêter

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 12 Janvier 1989

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 02 Février 1989

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 03 Février 1989

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 12 Janvier 1989

Bureau Coordonnateur International

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 17 Mars 1989

N°050/ASLA/GM/BCI/89.-

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 27 Mars 1989

A TOUS LES FRERES ET SOEURS EN CHRIST

LE GRAND MAITRE DES MAITRES

ASSOCIATION LOUZOLO «AMOUR » Brazzaville, le 28 Mars 1989

ASSOCIATION LOUZOLO «AMOUR » Brazzaville, le 28 Mars 1989

NOTE CIRCULAIRE

AUX PRESIDENTS DES SECTIONS

DU CONGO ET DU MONDE.-

LE GRAND MAITRE DE L’OPH Kibossi, le 20 Avril 1989

Votre frère en Christ

LE GRAND MAITRE DE L’O.P.H. Kibossi, le 20 Avril 1989

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 14 Mai 1989

N°104/ASLA/GM/BCI/89.-

D18.

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 14 Mai 1989

D19.

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 23 Mai 1989

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » Kibossi, le 08 Juin 1989

Brazzaville, le 21 Juin 1989

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR »

Note Circulaire

Brazzaville, le 27 Juillet 1989

ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR »

Note Circulaire

Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO KIBOSSI, 3 AOUT 1989

Emile ke kufua kwandi é salutiste

LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile KIBOSSI, le 23 AOÛT 1989

LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE

D26.

LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE KIBOSSI, le 29 Août 1989

LOUZOLO « AMOUR »

DOCUMENT DE SENSIBILISATION A L’ATTENTION DE TOUS LES

LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE KIBOSSI, le 3 Septembre 1989

KIBOSSI, le 30 Septembre 1989

LOUFOUA CETIKOUABO GUY EMILE

GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO Brazzaville, le 04 Octobre 1989

Kibossi, le 26 Octobre 1989

GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO

GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO Kibossi, le 26 Octobre 1989

N°139/GELC/PF/ASLA/AB/89.-

Que nos meilleures pensées vous accompagnent !

GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO Kibossi, le 26 Octobre 1989

SIEGE SOCIAL : KIBOSSI-GARE

REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO

Paix du Christ à vous tous.-

TELEPHONE : 6

SOEURS DU CONGO ET DU MONDE.-

CHRIST DU CONGO ET DU MONDE.